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Le futur n'existe pas

Des supermarchés sans caissiers aux taxis autonomes, de l'Hyperloop à l'IA, la Silicon Valley déploie un récit marketing du futur qui n'en finit plus de s'effondrer. Ne reste alors, derrière la farce et les arnaques, qu'une bête violence de classe.

Commentaires préférés des abonnés

Très bon papier Thibault dans la lignée de Jacques Ellul, grand penseur du système technicien En tant que journaliste spécialisé IT, j'approuve entièrement ce texte.

Si futur n’existe pas, le présent abîmé par ces promesses farfelues existe bel et bien.


D’ailleurs, il est tout à fait possible d’écrire désormais un article sur le présent qui n’existe pas. Tous occupés à ne s’occuper que de Trump, les « vérificateur(...)

Ça fait plaisir de lire une analyse aussi claire de l'arnaque marketing du futur.


Après le marketing, c'est d'une certaine manière une science de l'arnaque et cette analyse pourrait s'étendre à tout ce que touche le marketing, c'est-à-dire une grande (...)

Derniers commentaires

Merci, chacun de vos articles est un plaisir à lire. 

Pour être précis, Musk n'a même pas "inventé" l'Hyperloop (il n'a jamais rien inventé du tout). C'est un concept qui avait déjà été élaboré par d'autres personnes, et il l'a repris, l'a médiatisé et se l'est approprié pour en effet mettre des bâtons dans les roues du projet de TGV californien.

Merci Thibault, j'aime quand la colère légitime que ces arnaques inspirent est couchée sur la page de manière si efficace.

Ces apôtres d'une certaine tech gaspillent une énergie folle qui pourrait être allouée à de tellement plus vertueux projets !

L'anecdote de la "maison coloniale de Monticello " est dingue, mais je n'en trouve trace nulle part ailleurs ? Quelqu'un aurait une référence ? Merci  (et sinon, article passionnant comme toujours)

Peut-être que c'est le signe que les usa sont en fin de course. 


Peut-on dire pareil partout dans le monde? Que la vision futuriste des concepteurs et investisseurs des créations, innovations technologiques, se foirent?

J'avais vu un documentaire d'un français vivant en Chine observant sa femme chinoise trouvant superchouette de payer avec la reconnaissance faciale à un distributeur automatique d'un truc. Et au Japon un robot vous accueille à l'Hotel, pas que pour faire style.

Pour ceux qui ne l’aurait pas remarqué : le titre de la chronique fait référence au film du moment « Le Mal n’Existe pas ».


Dans ce film, il est question d’Equilibre entre la nécessaire exploitation des ressources naturelles par l’homme, et leur renouvellement.


Mais aussi du Bien et du Mal, qui n’existent pas dans la « Nature ».


Et un des personnages prévient des conséquences désastreuses qui arriveront quand l’équilibre sera brisé.


Le film ne juge pas mais fait se poser des questions sur les équilibres en général (technologiques, moraux, écologiques, etc).


Je pense que la chroniquede Thibault fait allusion à l’équilibre  technologie / humanité qui a été brisé par Musk & Cie


Je suis informaticien et j'approuve cet article. Il est plus que temps que le grand public s'empare de ces sujets, en commençant par les données et la vie privée, le respect du droit par la technologie ( ce n'est parce que c'est une IA qui plagie votre livre ou vos graphismes que ce n'est pas du plagiat. Ce n'est pas parce que l'uberisation repose sur des algorithmes que ce ne sont pas des contrats de travail dissimulés...) et plus généralement, qui possède vraiment et pour qui travaillent les appareils et logiciels que VOUS achetez et dont vous financez donc la création.


On peut aussi y ajouter les préoccupations environnementales croissantes, vues les ressources naturelles nécessaires à leur fabrication, leur obsolescence programmée et le monceau de déchets très difficiles à recycler qu'ils laissent derrière eux, ainsi que de l'utilisation énergétique proprement démentielle que ces technologies nécessitent. Parfois pour rien ou très peu, comme l'entrainement des IA, qui coûte littéralement des millions rien qu'en électricité, ou le fonctionnement de blockchains (crypto-monnaies, NFT...), qui entraine un gaspillage d'électricité de dingue.

... un paragraphe manque sur le manque de scientifiques dans les rédactions.. cela permettrait par exemple de comprendre que l'IA générative n'est pas autre chose qu'un modèle statistique simpliste de plagiarisme.


Pour info, chez les statisticien.ne.s et les chercheur.se.s connaisseurs (dont Y. LeCun), on appelle l'AI de son vrai nom : Plagiarized Information Synthesis System (je vous laisse faire l'acronyme, il vaut le cout)


Donc, si les mecs (et quelques femmes, et oui, la vie définitivement ne se divisent pas en gentils et en méchants, reconnaissables à leurs sexes, couleurs de peau, styles vestimentaires, lieu d'habiation, etc.) sont des gens formés dans des écoles de marketing ou d'économie pour nous parler de techniques (je subodore que c'est 99% des cas de ces rédacteurs d'articles élogieux), ceci explique cela, tout simplement.


Comme si un profil littéraire écrivait pour des bouquins sur les productions de gens ayant un CAP cuisine sans avoir sali ses mains une fois pour produire un plat de restaurant.... A mince.... c'est le cas aussi... zut. Décidément, les bourgeois sont inventifs pour se parler entre eux, sans avoir recoure aux effecteurs et effectrices réelles.  

En tant que programmeur (on dit développeur maintenant), j'aurais du mal à écrire un programme qui conduit une voiture et qui pourrait un jour tuer quelqu'un. Ça doit faire réfléchir.

Je me permets de conseiller la série "Silicon Valley"

Beaucoup de ces questions y sont abordées, Musk y compris

C'est d'actualité, drôle et intelligent

Toujours très intéressant et pertinent, comme d'habitude ! Merci pour cette pensée qui sort du techno-optimisme béat qu'on lit trop souvent ailleurs.
Quand je vois comment en plus la majorité des gens ne comprennent rien au fonctionnement d'Internet et à l'informatique en général, ces dérives me semblent très dangereuses car invisibles pour le plus grand nombre... Avec un impact potentiellement énorme :(

Une catastrophe industrielle de luxe, l’IA ? dites-vous. Comme à peu près toutes les conneries inutiles qui emplissent depuis tant et tant d’années les habitations, les voitures, les poches et les cerveaux des gogos (surtout ceux des hommes, non ?) qui se sentent en échec s’ils ne peuvent pas s’enorgueillir de détenir la dernière technologie.  
Apple et autres  trop habitués à la vénération des foules journalistiques ? dites-vous. Les journalistes ont bon dos. Apple et autres, trop habitués à la vénération des foules, tout court !
Violence de classe néolibérale ? en déduisez-vous. Et si c’était plutôt (l’un n’empêche pas l’autre, remarquez) la violence du cynisme qui s’engraisse sur la bêtise crasse.

a voté ! :)

Encore un excellent article.


Pour ajouter à la longue litanie des escroqueries sur le futur, j'ai juste regretté que ne soit pas mentionné le délire de Space X sur les fusées earth to earth, qui est un monument du genre encore plus gros que les taxis intelligents du même Musk.


Retrouvons l'Espoir en pensant aux homards dans l'aquarium du resto du Titanic ... amer !

"C'est parce que j'ai une petite teub que j'en envoie de grosses en or-bite basse" Musk-Bezos 2024 , avant le syndrome de Kessler.

Voté , car très bon ! ... et quand ça merde , comme chez Boeing , on tue !

Excellent article...


J'ajouterai que pour penser (panser?) le futur, il va falloir réussir à changer la définition du mot "progrès"...

Attention à la traduction de l'article sur Apple: Apple n'a pas encore vendu 400000 casques encores, ce ne sont que des prévisions. Également, Appple n'a pas arrêté la production, juste baissé celle ci pour correspondre aux estimations.

Quand l'intelligence n'est pas artificielle, elle est redoutable.


Merci, merci, merci !

les rennes des Samis aussi ont le blues, l'extraction minière pour assouvir la voracité de la hi-tech les expulses vers d'autres contrées

pour faire selon ses moyens nous nous isolons dans la diagonale du vide, mais la tech ne remplace pas les rapports sociaux en vis-à-vis

désordre moral et psychique entraine déprime, xénophobie, et croyance

Merci pour le bazooka... enfin je sais pas quelle arme, à vrai dire, mais ça arrose... largement et finement...


Pour ne pas rester totalement désespéré.e, je recommande Jeremy Rifkin.

Ici il donne un peu d'espoir, tout de même, à condition qu'on bifurque, pour de bon...

https://www.vlanpodcast.fr/hors-serie-the-new-era-of-adaptation-with-jeremy-rifkin/

Je rejoins les autres asinautes : excellente chronique qui apporte un bol d'air frais et vivifiant !

Grand merci de partager votre vision lucide, critique et bien sourcée de cet empire technologique désastreux. L'analogie avec la maison de Thomas Jefferson est vraiment parlante.

L'envers du décor devrait être plus souvent exposé au grand public et heureusement que des journalistes indépendants comme vous le font.

Les humains dominants perdent leurs humanités pour se vêtir d’oripeaux divins fantasmés. Comme il s’agit de fantasmes auxquels ils croient, ils sont obligés de les imposer par la violence. Mais “Dieuˮ - c’est mon point de vue – étant créé par l’homme à son image et pas l’inverse, ils courent après l’omniscience et l’omnipotence censées être les caractéristiques divines.

S’agissant d’illusion, comme chez le nourrisson, la réalité revient sans cesse leur signifier l’échec de leurs fantasmes. Alors pour s'en convaincre et convaincre leurs dominés, ils surenchérissent dans la violence, quitte à se retrouver en conflit avec une autre caractéristique attribuée à “Dieuˮ : sa bonté infinie.


Excellent, cet article de M. Thibault Prevost et très appropriée, l’illustration par l’image de Jefferson à Monticelli. Jefferson est “Dieuˮ dans sa maison. Il a des esclaves dans sa maison, mais avoir des esclaves est indigne d’un “Dieuˮ. Il faut donc les cacher pour préserver son image de “Dieuˮ. Ce “Dieuˮ est “amoureuxˮ de son esclave Sally Hemings. Mais tout “Dieuˮ qu’il se pense, il ne veut pas l’émanciper de peur qu’elle ne le quitte ! Drôle de “Dieuˮ qui a peur de son esclave !


Aujourd’hui, M. Natanyahou est le “Dieuˮ de la Palestine. Il s’est dépouillé de son humanité pour prouver sa toute puissance divine en éradiquant les Gazaouis. Les autres “Dieuxˮ de l’Olympe s’identifient bien à lui et le soutiennent. Ils se dépouillent aussi de leur humanité au profit du fantasme de toute puissance occidentale. La France semble en être devenue un paradigme. Ou si l’on veut, pour éviter d’être accusé de généralisation abusive à tous les Français, disons que ce sont les représentants de la France – chef de l’État, l’exécutif, le législatif, le judiciaire, la cour constitutionnelle et l’essentiel du monde médiatique - qui en constituent le paradigme.

Une caractéristique de ceux qui jouent au “Dieuˮ, ce qu’ils perdent l’usage de leur cerveau humain d’adulte au profit de celui archaïque du nourrisson qui n'est pas parvenu à se défaire de ses fantasmes de toute puissance et le déni qui l’accompagne.


Les “géniesˮ de la Sillicon Valley comme Elon Musk, qu’un jour je l’espère, seront qualifiés par les psychiatres de leur pays de malades mentaux atteints d’un sacré trouble de la personnalité, sont empêtrés dans ce fantasme d’auto-divinisation par la création d’un autre monde dont ils seront les démiurges. Et notre malheur, c’est que beaucoup d’entre nous les dominés, les suivont et les admiront.


Quelle calamité que cet Akhenaton qui a inventé le “Dieuˮ unique. Une abomination d’intolérance !

Brillant comme d'habitude.

En lisant votre article, j'ai une impression etrange : l'univers mental est finalement l'aristocratie de l'ancien régime, mais avec l'illusion de ne pas avoir d'esclaves humains. C'est une vision extrêmement surannée, puisqu'elle veut surtout dire l'isolement le plus complet et donc finalement comparable à ce que n'importe quel personne enfermée subirait. Leur paradis est un enfer, c'est la regression garantie, la dépression, la perte de repères.

L'être humain ne s'épanouit que dans la création, l'interaction et l'inattendu. Tout ce que l'IA souhaite prendre.

Qu'ils s'enferment dans leur super maison de retraite et qu'ils y restent.


"Dans le monde réel, l'autorité fédérale de la Sécurité routière étasunienne vient de conclure que le mode Autopilot était responsable de 14 morts et 49 blessés, justement... parce qu'il donne aux conducteurs l'illusion du contrôle, et que ces derniers arrêtent de regarder la route"


Très très intéressant ça. Mais alors ça me fait le même effet que pour l'histoire de la "crème quantique" de Guerlain: il est bien tard pour s'offusquer des dérives du marketing, de la prédation du marché, de la futilité des objets industriels, de la gabegie des nouvelles technologies. 


Dès le visionnage de cette publicité de 2018 il fallait s'inquiéter: WV Polo, le fait de s'en remettre à la voiture pour s'arrêter en cas de danger au lieu d'avoir le réflexe de freiner était très inquiétant, le résultat n'est pas une baisse des accidents mais certainement une hausse, le conducteur étant tenté de ne plus être attentif et de déléguer la sécurité à la machine. Et encore, c'était une technologie poussée non pas par VW mais par tous les constructeurs en même temps, en fait surtout par les équipementiers.

Alors quand il s'agit d'un pickup de 3 tonnes, que le principe est généralisé sur tous les éléments de conduite, oui c'est extrêmement dangereux.


On va me dire "mieux vaut tard que jamais". Oui, mieux vaut se rendre compte un peu tard que l'industrie cosmétique est une escroquerie, quand un fabriquant vend une crème "quantique", plutôt que de ne jamais s'en rendre compte. Mieux vaut se rendre compte que la conduite autonome est dangereuse au moment ou des gens sont écrasés par le Cybertruck de Tesla, que de ne jamais s'en rendre compte. Mieux vaut se rendre compte que l'IA ne fait que rendre les uns fainéants pour mieux exploiter les autres au moment ou ChatGPT prend un accent nigérian, que de ne jamais s'en rendre compte. 


Mais enfin, d'autres s'en sont rendu compte bien avant. D'autres ont dénoncé il y a bien longtemps les technosciences, et surtout de manière globale, sans attendre l'avènement de l'Apple Vision ou de l'extracteur Juicero.


Mieux vaut être technocritique en 2024 que jamais.

Article magistral, merci !

Merci et bravo pour cet article. Je ne sais pas si le futur n'existe pas, il me semble que si tout de même, je suis un esprit simple et j'ai tendance à imaginer que "plus tard", ça sera différent de maintenant, comme maintenant est différent d'autrefois. 

Ce que je crois en revanche, c'est que le futurisme est bel et bien une escroquerie. Les visionnaires n'existent pas. Une technologie n'est jamais "du futur", si elle est pensée au présent. Si on peut avoir l'intuition d'un futur possible et qu'on le dessine (à la manière des dessinateurs de BD "futuriste" ou de Léonard de Vinci) ou qu'on le décrit (comme Jules Verne), on n'est en rien un visionnaire : on exprime juste une idée présente, qui trouvera, ou pas, sa réalisation lorsque les moyens en auront été trouvés. 

Sans compter que les soi-disant visionnaires se gourent souvent, comme on avait pu le voir au milieu du XXème siècle lorsqu'on tentait d'imaginer "l'an 2000".

Votre article montre bien, je trouve, que les pseudos futuristes de la tech, contrairement aux rêveurs cités ci-dessus, n'ont aucune intention de faire progresser le monde, mais seulement de l'asservir à leurs désirs et besoins. En cela non plus, ils ne sont pas modernistes, mais bel et bien prosaïquement conservateurs, dans le sens d'une hiérarchie sociale immuable. 

Tant que les sociétés ne se seront pas débarrassé des conservateurs, et du conservatisme, elles ne progresseront pas. Où en serions-nous si le pouvoir avait toujours été entre les mains de conservateurs ? (Et il l'a été hélas la plupart du temps) Qu'y a-t-il de plus inutile à l'humanité qu'un conservateur ? Et qu'un Elon Musk ?

Un plaisir de lire cet article. 


On dirait une synthèse de tout ce que l'on peut ressentir de dégout et d'étonnement face aux laudateurs de ces zizins de la silicone valley.


J'enseigne la géographie et les programmes m'encourage à bourrer le  crâne de mes élèves avec ces salades.

Et oui le "cluster d'entreprise" californien est LA référence en terme d'espace productif.

Espace productif ? Un concept rasoir censé expliquer aux bambins les dynamiques géographiques de la production mondiale les cours sont imbitables et soporifiques j'en suis désolé pour eux.







S'enfermer dans un rêve techno-paradisiaque pour eviter de regarder l'avenir avec lucidité, afin d'éviter de se flinguer tout de suite...

Très bon papier Thibault dans la lignée de Jacques Ellul, grand penseur du système technicien En tant que journaliste spécialisé IT, j'approuve entièrement ce texte.

Bien vu !  Ces maîtres de la tech ont changé nos vies, dans la facilité certes.

Ils en ont conclu que leur supériorité était entière, car ils se sont enrichis, et ils se sont lancés dans des délires narcissiques, comme la plupart des gens dotés de pouvoir.

Les dégâts sur le réel sont visibles.


« Les faiseurs d'avenir de la Silicon Valley, persuadés de leur absolue supériorité sur l'espèce, ne supportent plus la moindre critique, la moindre réaction, la moindre déviation à la soumission joyeuse à laquelle ils nous ont (et se sont) habitués….

« Elle vend un mensonge, celui d'un futur impossible et éternellement à portée de main, dont la principale fonction est de dissimuler les atrocités sociales du présent sur lesquelles elle a bâti et consolidé sa puissance. »


En lisant cela , on ne peut s'empêcher de penser à notre petit Jupiter.





bon article mais qui manque un peu de nuance en se focalisant sur quelques totems du marketing technologique des géants de la silicone valley (et des US en generale) comme si il n'y avait pas d'autre vision technologique (du futur) que celle qu'ils veulent nous vendre. 

Ça fait plaisir de lire une analyse aussi claire de l'arnaque marketing du futur.


Après le marketing, c'est d'une certaine manière une science de l'arnaque et cette analyse pourrait s'étendre à tout ce que touche le marketing, c'est-à-dire une grande majorité de l'économie. Vous avez raison, on sent l'envie des acteurs économiques de nous réduire à l'état de consommateur. 


Ce qui me navre c'est notre acceptation de ce système qui a pourtant bousillé notre planète mais aussi la qualité des liens sociaux.

Super angle. Passionnant.

Je souscris à tous les aspects de votre article. Corollaire : il va falloir recommencer à se servir de nos bras et de notre tête.


L'agriculture ? Pour qu'elle cesse d'être nocive tant pour notre santé que pour notre environnement pour autant que ça ne recouvre pas la même chose, nécessite des soins qui impliquent une forte présence humaine.


L'industrie ? Évidemment nécessaire, il ne faut pas lui laisser la bride sur le cou. Produire, ce qu'il faut bien encore appeler des marchandises en attendant mieux, devrait prendre en compte tout leur cycle de vie, de leur conception, leur fabrication, leur usage (entre autres son utilité…) à la manière dont nous en disposons une fois hors d'usage. Recyclage des métaux, interdiction des éléments qui sont dès l'origine voués à devenir essentiellement des déchets ultimes. Ça ne laisse guère de place pour les objets sans utilité sociale.


Merci de vous être si bien exprimé.

Tout ce qui vient de la Silicon Valley n'est pas à rejeter. Par exemple, pour lire cet article on passe par le World Wide Web. Sa rédaction a aussi dû passer par le Web. Windows est quand même bien pratique pour rédiger mon message.

Même si je suis d'accord avec 99% de cette chronique, je pense qu'il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.

Je suis d'une génération qui a connu l'informatique et surtout l'informatique personnelle d'avant l'arrivée du Mac et des interfaces graphiques. Et rien que pour cette innovation venue de la Silicon Valley et qui a changé nos vies, je continue à accorder à tous les startupers, de là-bas et d'ailleurs, le bénéfice du doute a priori.


Tiens, 2 petits souvenirs d'il y a 40 ans et plus, c'est cadeau :

https://www.youtube.com/watch?v=b7z5jAIzwOA

https://www.youtube.com/watch?v=DmQH86KJiS8

Si futur n’existe pas, le présent abîmé par ces promesses farfelues existe bel et bien.


D’ailleurs, il est tout à fait possible d’écrire désormais un article sur le présent qui n’existe pas. Tous occupés à ne s’occuper que de Trump, les « vérificateurs » n’ont pas pris la mesure de l’emprise de la post-vérité dans l’espace public, au point qu’il semble que pas grand-monde ne s’émeuve que le RN soit « républicain » pendant que la FI est un nid d’antisémites.


Pourtant ça ne date pas d’hier. Il suffit de se rappeler l’enchainement des mensonges éhontés comme les 1 200 € pour tou(te)s pour (tenter de) faire passer le réformes des retraites ou la comédie de Véran à l’assemblée pour faire croire que le Covid était une menace pour la jeunesse pour comprendre que le mensonge fait partie intégrante de l’arsenal de domination.

Bienvenue dans le capitalisme !

Aaaah... Enfin quelque chose d'intéressant à lire sur ASI !

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