Bolloré poursuit France Inter en diffamation
Au coeur du dossier : la place du groupe en Afrique
Visé par la plainte : un long reportage consacré aux activités de Bolloré au Cameroun, qui s'étendent de l'exploitation du port de Douala et de plantations de palmiers à la gestion de lignes de chemin de fer. Le reportage ne comporte pourtant aucune révélation fracassante. Mais la réaction du groupe donne une idée de la susceptibilité de Bolloré sur ses affaires africaines.
"Cameroun : l'empire noir de Vincent Bolloré." L'enquête de Benoît Collombat, diffusée sur France Inter le 29 mars dernier dans l'émission Interception, présentée par Lionel Thompson, vaut aux deux journalistes, ainsi qu'à Jean-Paul Cluzel, président de Radio France à l'époque, d'être attaqués pour diffamation. Vincent Bolloré, à la tête d'un conglomérat industriel très diversifié, n'a pas apprécié de voir ses activités camerounaises critiquées. Il est vrai que le reportage se veut sévère (surinterprétant d'ailleurs parfois tous les témoignages à charge recueillis sur l'inefficacité économique, ou la pratique sociale du groupe), présentant pendant quarante minutes les "dessous" de trois secteurs d'activité contrôlés, ...
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