PPDA / plagiat : "on m'impose le silence" (Marck)
"A la fin de sa biographie PPDA vous remercie (...) Qui a fait le gros du travail ?" "C'est Patrick, il s'est bien investi (...) Je ne suis pas nègre. En tout cas je ne le conçois pas comme ça." "On parle de plagiat. Est-ce vous qui vous êtes très largement insipiré de cette bio de Peter Griffin, citée sans guillemets dans celle de PPDA ?" "J'ai donné ma parole, je ne peux pas répondre directement. Patrick est profondément affecté. Il s'impose le silence et moi on me l'impose. Ce que je peux dire c'est qu'il y a eu trop de précipitation, un couac au niveau de la relecture. (...) Avec ce livre sur Hemingway, des choses élementaires, primaires, n'ont pas été faites. (...) Tout va très vite, vous avez la pression de l'éditeur pour que le texte arrive vite. Pour Hemingway, la bio de Griffin, je l'ai chez moi. (...) Elle est riche mais manque de nerf dans l'écriture (...) Griffin c'est trop linéaire. Il ne s'agit pas de recopier mais d'apporter un autre ton, d'autres infos. C'est vraiment un problème de relecture." "Mais PPDA l'a dédicacée aux journalistes, c'était bien la version finale, non ?"
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Aujourd'hui en France vendredi 7 janvier 2010
L'occasion de lire notre observatoire Le groupe Flammarion "couvre" le plagiat de PPDA et la chronique de Daniel Schneidermann : "Derrière PPDA, la décadence de l'édition"
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