Libé : Revel, l'ami qui veut du bien à Fraidenraich
Revel ne décolère pas contre les salariés de Libé. Comme nous vous le racontions vendredi, le spécialiste des medias de L'Express a publié sur son blog un billet offusqué après la parution du portrait assassin du nouveau directeur opérationnel, Pierre Fraidenraich, portrait rédigé par les salariés de Libé. Revel prenait la défense du nouveau patron de Libération tout en accusant les salariés de supplier Xavier Niel pour que ce dernier rachète "leur boutique". François Moulias, directeur de la publication et président du directoire de Libé, avait envisagé publier le billet de Revel aux côtés des textes de soutien à Fraidenraich avant d’en être dissuadé par la rédaction.
Aujourd’hui Revel voit rouge en découvrant, via un article des Inrocks, que Pierre Fraidenraich se verrait affubler du surnom de "Troisième Reich" dans les couloirs de Libé. En effet, selon Les Inrocks cités par Revel, "le nouveau directeur opérationnel de Libé a déjà gagné deux surnoms parmi la rédaction : au choix, “Troisième Reich” ou “Frankenstein”.“En même temps, son nom de famille est difficile à prononcer et à mémoriser”, ironise un journaliste du quotidien (…) “C’est une tradition à Libé”, explique Fatima Brahmi, déléguée syndicale CGT. “Les nouveaux directeurs se présentent et exposent leur projet, Nicolas Demorand lui aussi est passé par là.”" Procédé nauséabond selon Revel : "on pourrait mettre cela sur le caractère vulgairement potache de quelques olibrius aux QI défoliés, si ce sobriquet, épouvantablement irrespirable et revendiqué par leurs auteurs, était tout simplement ignominieux. Les intéressés savent-ils que toute la famille Fraidenraich, à l’exception d’une seule jeune femme, a été exterminée dans les camps nazis ?" |
>> Retrouvez notre dossier Libé, épicentre de la crise de la presse
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