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Le bal des indignés
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Derniers commentaires
FAUSSE INDIGNATION de MMe LEVY
Associated Press :
Patrick Pelloux déplore un «harcèlement» après sa mutation au Samu de Paris
PARIS (AP) -- Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF), estime que la décision de le muter au Samu de Paris relève du «harcèlement» en raison de son engagement syndical aux urgences de l'hôpital Saint-Antoine.
Le Dr Pelloux a confirmé dimanche qu'il avait été muté au Samu de Paris lundi dernier, sur proposition de l'administration, qui lui avait au préalable offert d'accepter un poste transversal à l'hôpital et de travailler dans «un autre domaine que la médecine légale», ce que «je ne veux pas», a-t-il dit à l'Associated Press.
«Je suis un des leaders syndicaux, donc je gênais, je gêne», a-t-il renchéri sur France Info, en estimant qu'il était «très, très clair» qu'il payait pour ses coups de gueule. «Je le sentais poindre de toute façon depuis l'épisode de la canicule (en 2003). Puis on sentait bien que certains professeurs de mon hôpital comme d'ailleurs se croyaient comme ça munis d'une quête pour tout faire pour m'emmerder».
S'il n'a «pas de honte d'aller travailler au Samu de Paris» dont les «équipes sont éminemment compétentes», cette mutation lui «fait une peine énorme». Se disant «consterné et profondément blessé» après 15 ans à l'hôpital Saint-Antoine, le Dr Pelloux déplore un «harcèlement» consécutif à la «jalousie» de quelques responsables qui «n'ont pas compris qu'on peut avoir un investissement altruiste au sein du service public».
«Ce que je pensais, c'est qu'ils s'en prendraient à mes compétences professionnelles. Or, mes compétences professionnelles n'ont jamais été remises en cause», a-t-il confié à France Info. «Et donc progressivement, on vous convoque pas aux réunions, on vous fait sentir que vous êtes jamais là alors que vous êtes là, on vous félicite jamais». «Après, ils ont organisé début juillet une petite réunion pour un peu dire 'Pelloux méchant'. On vous déstabilise comme ça», a-t-il expliqué.
Jugeant qu'il «vaut mieux être debout que couché», Patrick Pelloux a confié à l'AP qu'il demeurait «résolument optimiste» et continuerait de se battre pour «la défense du service public hospitalier». Elle est plus que jamais «importante», a-t-il déclaré à France Info. Mais «si la France est devenue un pays où quand vous êtes pas d'accord avec le gouvernement, on vous vire et on vous harcèle, eh bien là, c'est qu'on est vraiment dans une crise pire que ce qu'on pourrait penser». AP
Je pense aussi à la Bolivie, à Evo Moralès qui appelle au secours comme d ' autres avant lui. Il ne fait pas bon ne pas être en accord avec les + forts..
Faire pleurer Margot pourrait bien servir à éviter de lui expliquer pourquoi ça ne va pas si bien dans sa vie matérielle à elle, matériellement, ici, aujourd'hui. Au lieu de celà, "on" la re-dirigevers une nouvelle émotion: y'a pire qu'elle: 100.000 êtres humains meurent de faim chaque jours! Le choc des images évite le poids "politique" de certains mots. (Lire Jean Ziegler: "L'Empire de la honte" et: "Les nouveaux maîtres du monde") Cela évite très bien, par exemple, de l'informer de l'identité des responsables de la montée des prix des matières premières sur le Marché de New-York.
L'indignation consensuelle aiguillonnée par les apparatchiks institutionnels sert, qu'on le veuille ou non, de feuille de vigne à l'étalage de nos propres et nombreuses misères.
Qui plus est, on finirait par nous faire croire que les vrais coupables ne sont pas ceux qui déclenchent la famine ou les guerres, mais ceux que n'émeut pas, au point d'obscurcir leurs consiences, un enfant aux yeux pleins de mouches!
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur RSF: "Le dossier Robert Ménard: pourquoi Reporters Sans Frontières s'acharne sur Cuba?" ou: "La face cachée de Reporters Sans Frontières.".
Je vous salue, Elisabeth...Amen.
Je pense que le mode de fonctionnement médiatique qu'elle dénonce est politiquement utile : il permet de créer un écran de fumée qui anesthésie l'opinion publique, une diversion qui mobilise les esprits sur des thèmes symboliquement importants mais qui permet en même temps d'éluder des questions plus fondamentales en discussion, comme les OGM, la sécu, le financement des retraites, l'engagement en Afghanistan, la politique d'immigration, la crise financière (et j'en passe). En résumé, plus les problèmes sont nombreux et graves, plus il y a intérêt a créer des abcès de fixation médiatique de façon à divertir les masses. Le plus intéressant de l'affaire est que le gouvernement chinois n'agit pas autrement : pendant que les foules manifestent contre les produits français et autour du thème de l'orgueil national blessé, la répression contre les syndicalistes, les paysans expulsés et les défenseurs de la liberté d'opinion en général peut tranquillement continuer. Merci donc de nous aider à penser !
Franchement, je trouve admirable le calme que Robert Ménard a su garder face à tous ces coups d'éclat (je martèle, je sais).
Un calme qui a d'ailleurs eu le don d'agacer Elisabeth Levy qui, après chaque coup d'éclat, se réfugiait auprès de son stylo-tétine : n'est pas Ménard qui veut...
"Nous défendons le droit d'expression des journalistes" (Devise d'RSF) Elle devrait être : "Nous défendons le droit des journalistes à rechercher et à exprimer la vérité" Ce qui change tout. Car la défense d'une corporation ne devrait pas être un but en soi surtout lorsqu'elle ne s'accompagne pas d'une redéfinition du "journalisme", la possession d'une carte de presse d'un grand groupe n'étant pas une garantie infaillible en ce domaine...
Ce sont les droits à l'information qui doivent être défendus.
Point.
le débat avec le président de RSF . En effet j'ai remarqué qu'il y beaucoup de
commentaires négatifs concernant Elisabeth Levy et après lecture de ce sujet
je trouve cela très injuste . Je parle des réactions suite au sujet du plateau avec
E. Levy - D.Abiker - R. Menard et D.Schneidermann .
J'apprécie en effet la manière dont "le bal des indignés" est mené . J'aime bien "low cost"
car effectivement à l'heure du Zapping il est tellement facile de s'indigner à
20h32 pour insulter et vociférer sa haine à 20h33 !!!!
Bravo Elizabeth je vous soutiens donc !!
"La politique pénale insufflée et actuelle est alimentée par des déclarations populistes ou électoralistes et n’est guidée que dans l’unique but de répondre à l’émotion générée par les faits divers. Cette démarche est dangereuse, injustifiée, injuste et n’aboutira qu’à l’inverse de ce qui était escompté dans l’esprit de nos concitoyens." (Frédéric Zajac et Didier Peyrat- La réforme de la Justice, un leurre ou la fin d’une espérance
-Projet de loi pour supprimer « l’excuse de minorité » afin de pouvoir juger les jeunes récidivistes de 16 à 18 ans comme des majeurs
-Loi sur la récidive du 10 août 2007, créant ce que l’on appelle communément les “peines plancher”, alors que l’on n’a pas pris le temps de mesurer les effets de la toute récente Loi du 12 décembre 2005 sur le traitement de la récidive et alors que des travaux sont engagés au sein de la Chancellerie pour la dépénalisation du droit des affaires.
-Loi relative à la rétention de sûreté entretenant la confusion entre répression et prévention.
"Cette réforme de la Justice oublie volontairement les grands principes qui ont fait la force de notre état, que le Juge doit toujours être au dessus des parties (qu’elles soient victime ou auteur), et ne jamais déséquilibrer la balance en faveur d’une partie plus que d’une autre."
Cathy
Est-ce que l'action de RSF aura une efficacité sur la cause des DDLH en Chine : grande question que pose cette dame qui vit sa petite vie bien pépère en France, sans apparemment s'impliquer dans le moindre combat.
Possible que non ! Possible que RSF s'agite en vain. Possible ! Mais ne rien faire, en quoi cela ferait-il avancer quoi que ce soit ?
J'ai beaucoup de mal avec l'attentisme, la prudence, le courtisanat de nos journalistes français qui sont effectivement des suivistes sans courage. Ils s'autocensurent sur absolument tous les sujets, bien que leur vie ne soit jamais en danger. Et quelque part, ils en ont honte. Mais cette honte, au lieu de les faire progresser vers des attitudes plus courageuses, les rend seulement agressifs, mesquins, jaloux de ceux qui prennent des risques.
C'est ce que j'ai vu dans cette émission : une petite dame mesquine. Car que propose-t-elle, elle pour aider les Chinois, ou Ingrid ? Que dalle ?
Et en France, a-t-elle rédigé ne serait-ce qu' UN papier pour dénoncer la terreur qui s'abat actuellement sur nos immigrés, ou pour dénoncer le démantèlement méthodique par Sarko le voyou, du programme du conseil national de la résistance : destruction de l'instruction, de l'accès équitable aux soins. Dénonce-t-elle les manipulations et mensonges en cours distillés par le pouvoir en place : par exemple : faire reculer la pauvreté en abaissant tout bonnement les chiffres du seuil de pauvreté ou encore les mensonges écologiques issus du Grenelle/Munich de l'environnement qui accouche en fin de compte de la criminalisation des faucheurs volontaires, vrais héros de notre époque, pourtant. Sur ces sujets graves, brûlants, qui se mouille ? Madame Lévi ? Bien sûr que non. Elle préfère attaquer le courage des autres, l'abaisser, le réduire à une écume sentimentale. L'indignation : quelle tare ! S'indigner n'est pas penser ? Mais savez-vous petite dame mesquine que pour s'indigner, il faut déjà se mettre au courant ? Et se mettre au courant, enquêter, analyser, livrer l'info, ce n'est pas penser ça ? Pour réagir à une injustice, une saloperie, encore faut-il que cette saloperie soit portée à notre connaissance. Au lieu de salir ceux qui travaillent, enquêtent, portent sur la place publique des faits que l'on veut étouffer, vous feriez mieux de vous mettre au travail. Ou mieux : de changer de métier.
Cette indignation n'est pas fondée sur des informations sérieuses, mais sur des rumeurs et des statistiques biaisées. On peut, comme Darcos, penser que les psycho-pédagogues des IUFM ont un effet nuisible sur l'enseignement. Peut-être ceux-ci se sentent-ils menacés, mais il est ridicule de penser qu'ils sont derrière le mouvement des lycéens. On peut, comme Darcos (qui d'ailleurs ne connaît ni le passé antérieur ni la règle de trois, on l'a vu sur Canal plus) penser que trop d'élèves ne savent pas bien lire à la sortie du primaire. Mais le critère du "savoir lire" est à géométrie variable. On peut, comme Darcos, penser que trop de profs sont payés alors qu'ils n'enseignent pas. Mais ce n'est pas en réduisant le nombre de profs que la proportion de profs qui n'enseignent pas diminuera.
Il est intéressant de s'arrêter sur ce problème, tarte à la crème de la droite. La proportion de profs qui n'enseignent pas est stable, elle provient du système de gestion du personnel, qui est très complexe. Il y a d'abord les remplaçants, qui circulent d'un établissement à l'autre, il y a ensuite ceux qui ont perdu leur poste à la suite d'une réorganisation et qui n'ont pas encore de nouveau poste, et puis enfin il y a les congés maladie et maternité. Si Darcos pense qu'une réduction des effectifs fera baisser cette proportion, c'est qu'il n'y connait rien. Mais Darcos ne pense pas, il exécute.
Voir mon bouquin "La qualité à l'école" (Economica)
E.L. craint que le "cas" Ménard soit identique: entre slogans débiles, excitation ou guimauve, elle semble trouver indécent des actions "ballons-pétales de rose-indignation"
cette façon de (faire) traiter l'information qui est une sorte d'insulte à l'intelligence et aux causes défendues...
Reprocher à Ménart de heurter les chinois, comme ras l'front tendait à crisper les tentatives d'ouvertures des racistes, tout en étant heurtant à son égard...Et vous faites de même avec votre article sur l'indignation.
Comprendre, apprendre d'autrui, ne veut en aucun cas dire que l'on accepte, je vous rejoins sur un seul point, celui du fond qui est de dire qu'en accompagnant les gens, on en apprend beaucoup plus qu'en étant contre eux tel un mur refusant une toute autre pensée, et surtout l'apport vient des deux côtés.
Apprenez un peu plus Madame d'autrui, et comprenez que cela ne veut en aucun cas accepter tout et n'importe quoi.
: o ) ; o ) , o ) o )
J’ai été déçu, car de ce point de vue l’article d’Elisabeth Levy me parait plutôt vide : on parle de RSF au détour d’une petite formule choc, on se moque de M. Ménard (pour exorciser sa propre passivité?) et puis… plus rien. Affirmer sans argumenter, cela ressemble à une attaque gratuite. A moins que tout cela repose sur une connivence, un consensus avec le lecteur (« on se comprend », « vous voyez ce que j’veux dire »)…
Le reste de l’article semble justement dérangé par le consensus. Ca sonne un peu comme du Bruckner réchauffé, mais pourquoi pas. L’ennui c’est que cela ne nous mène pas bien loin.
« L’indignation dispense de penser ». C’est quoi, c’est les soldes ? Tout est gratuit chez ASI aujourd’hui, c’est ça ? Je pense qu’au contraire l’indignation ouvre la porte à la contestation, donc à l’argumentation et à la réflexion, et à l’action. Bien sûr, ce n’est pas non plus automatique. Loin de là. Mais l’indignation peut être un déclic. La première réaction à une sensibilisation nécessaire. Combien de personnes ont choisi de s’investir pour une cause parce qu’un jour elles ont été indignées ? Est-ce que les salariés roumains de Renault ont eu tort de s’indigner de leur salaire ? Je ne vois pas l’indignation comme un problème, mais au contraire comme une première étape, un déclic qui peut être bénéfique. Le problème survient plutôt si l’on s’arrête à l’indignation. Si plutôt que de déboucher sur une action on se complait dans l’indignation. Comme certaines personnes se complaisent dans la réflexion.
J’ai moi aussi été surpris de voir monsieur Ménard si souvent à la télé ces temps-ci. Mais je n’ai pas été exaspéré. J’ai trouvé son discours très souvent construit et intéressant. Je n’y ai pas vu de grandes tirades d’indignation, je l’ai juste entendu relater des faits sur les conditions des opposants chinois et rappeler que des exigences concrètes et simples peuvent être posées. Il me semble que cela fait un bout de temps que les gars d'RSF discutent avec le CIO, travaillent avec des officiels chinois luttant de l’intérieur, dénoncent la collusion entre la Chine et certaines entreprises françaises pour entraver les libertés, etc… bref, je n’ai pas l’impression qu’ils se contentent de s’indigner. Et vous, Elisabeth Levy ?
Un cinquieme de la population locale est d'origine chinoise, et un tres grand nombre sont des immigres de premiere generation.
Or cette meme communaute a soutenu unanimement la ceremonie. J'entends par unanime que je n'ai pas vu un seul chinois anti-JO.
D'ailleurs, le nombre de chinois soutenant l'evenement etait bien plus important que le nombre de manifestants.
Moi qui y suis alle sans banderole mais avec une certaine sympathie pour les perturbateurs, je suis revenu tres perplexe.
La ville de San-Francisco, connue pour etre unie contre le conservatisme du gouvernement federal, etait au contraire tres divisee mercredi.
Voici ce que la LCR a conclue elle meme de son activisme des annees 80:
« le tournant ouvrier fut une mauvaise réponse à un vrai problème?: sa faiblesse d'implantation dans les concentrations ouvrières, mais une mauvaise réponse car on ne peut se fabriquer une implantation ouvrière en transformant intellectuels, étudiants et employés en ouvriers. »
Et bien c'est exactement ce que je veux dire a Robert Menard: On ne defend pas les droits de l'Homme en Chine en se faisant chinois, mais en menant la lutte avec les chinois.
Ces actions sont contre-productives, il faut savoir reconnaitre ses torts, et je reconnais les miens.
J'espere que beaucoup en feront autant...
Je m'indigne de cette comparaison avec Eric Breteau,
Je m'indigne que je puisse m'indigner pour si peu
Peut-être accepterez vous un bisou !
En même temps dans un autre mouvement, avec quelques camarades, nous partagions, nos vécus respectifs, en respectant une grille : voir, juger, agir.
Cela nous permettait de "penser". Je me suis rendu-compte que parfois mon voisin ne portait pas le même regard, sur l'événement,, n'avait pas le même jugement, et nos actions
divergeaient... Aujourd'hui, les événements se suivent rapidement. On ne pense plus, on vote suivant les indignations, les sondages. J'attends de vous une grande indignation sur le comportement politique de nos dirigeants...
Ceci dit, il faut aussi se rappeler la répression par Rifaat el Assad de la révolte de Hama en Syrie qui a fait quelques milliers de morts sans que personne n'en sache rien - et ne s'indigne.
Donc les Tibétains savent qu'il y a une "fenêtre" d'ouverte, ils en profitent et ils ont raison. Les journalistes ont pour devoir de contextualiser ce qui se passe - éventuellement en rappelant la répression de Sétif, sans se croire obliger d'accompagner, de surenchérir, d'anticiper "la soi-disant demande du public".
Selon madame Levy, le téléspectateur est un gros benêt qui n'a pas encore compris que la chine est devenue une grande puissance, qui croit encore qu'être maoiste c'est être "jeune et branché" et que les FARC sont un groupe de Rock
Ce gros benêt n'a cependant besoin de personne pour comprendre qu'il faut s'indigner lorsque des tombes musulmanes sont profanées ou lorsque les droits de l'homme sont bafoués puisque cela fait partie du "consensus".
Et pourtant cet être à la morale irréprochable et sous cultivé deviendrait sous l'influence de l'indignation télévisuelle, une ame sombre et perverse qui finirait par "approuver secrètement les pires transgressions" parce qu'il en a marre qu'on lui dicte ce qu'il est capable de penser par lui même
Il commet de plus un autre crime impardonnable : il est contradictoire.
Ce dangereux hypocrite s'indigne de la tenu des jeux olympiques en chine mais se passionnera cet été pour le saut à la perche.
Il s'indigne de la condamnation des infirmières bulgares mais s'indigne également de la venue de Khadafi à Paris sans faire le lien entre ces deux événements car son cerveau baigne dans les eaux bouillonnantes de l'indignation perpétuelle.
Cette dangereuse menace qui plane sur la société et qui nous livrerait à des vies éprouvantes a cependant un remède : la Réflexion....
La Reflexion permet de comprendre. Comprendre quoi? Allez savoir puis qu'on ne sait pas très bien "ou ça peut mener".... Mais en tout cas pas à justifier Ah ça pas question!
Je me demande sincèrement qui de madame Levy ou des "indignés" triture le plus la réalité? Qui nous exempte le plus des "contradictions du réel"?
La "rhétorique de l'indignation" ne vient pas de débarquer comme le prétend Madame Levy.
Elle est sans doute aussi ancienne que le journalisme et a souvent permis de mettre fin à des situations révoltante.
Que pense Madame Levy du "J'accuse" de Zola, des prises de positions contre la torture en Algérie, de la contestation de la guerre du Vietnam aux Etats-Unis, etc...
Quelle sont ses "réflexions" sur ces sujet? Et qu'y a t-il à comprendre sur l'oppression des tibétains, l'emprisonnement des journalistes chinois ou la profanation des tombes musulmanes?
On aurait bien aimer que madame Levy nous livre le fruit de ses médiations nietzschéenne sur ces sujets, cela aurait pu justifier cet article douteux.
Je précise que, dans mon cas, l'indignation est souvent le point de départ de nombreuses réflexions et souvent de nombreuses découvertes (j'en ai appris beaucoup sur le Tibet par exemple)
Je pense qu'il vaut mieux trop s'indigner que pas assez lorsque la cause le justifie et je ne vois vraiment pas en quoi l'indignation annihile le jugement.
Bien au contraire il le provoque.
Justement , moi qui adore comprendre pour pouvoir réagir au moins en esprit et le cas échéant agir , je suis trés surprise de ne pas voir sur votre site :
1- Des échos du génial documentaire de Marie-monique ROBIN passé sur ARTE le 11/03/08 : "le monde selon MONSANTO " ( le docu repasse le 19/04 à 9h45 sur la TNT à voir AB-SO-LU-MENT ) Il décripte pendant 1 h1/2 le périls que cette multinationale ( pesticides,OGM , etc... ) fait courir au monde à tous les niveaux : écologiques , sanitaires , sociaux , économiques. Nous sommes dans la quatrième dimension .... tant le mensonge est énorme. Où sont les indignés des médias ?
Vous pourriez vous emparer de ce sujet pour demander par exemple pourquoi les chaînes nationales ou privées n'ont pas voulu de ce documentaire ?
2-Autre chose passionnante : la pétition à signer ( notamment sur le site de l'émission de FRANCE INTER : www.la-bas.org ) pour tenter de contrer les crises financières et la spéculation ( sup prime ). Pourquoi si peu de médias relaient cette initiative d'un collectif de chercheurs et économistes européens ?
La publicité dans les médias , ne serait-elle pas la cause de ces absences et celle qu'on nous inflige comme un " mal nécessaire " n'aurait-elle pas pour but de nous endormir et de nous désinformer et pour fermer la boucle ne produirait-elle pas DE BIENS INDIGNES INDIGNES?
Ingrid est une française qui a mené campagne contre la corruption qui appauvrit le peuple de son autre pays, la Colombie. Corruption qui arrose FARC, gouvernement et USA. C'est pour cela qu' aucune de ces trois parties n'a intérêt à ce qu'elle existe, c'est à dire qu'elle devienne peut-être présidente de la Colombie. C'est pour cela qu'elle est encore prisonnière. C'est pour cela que seule sa nationalité française peut la sauver, l'état français est en devoir d'agir.
Et le peuple français en droit d'être fier d'une compatriote porteuse d'humanisme en dépit de tous les dangers, et de le montrer.
Je n'appelle pas cela de l'indignation dégoulinante, mais de la dignité et de l'engagement.
Je ne trouve pas que les médias aient jamais fait preuve d'une indignation démesurée pour son cas, plutôt le contraire. Ils progressent même sur la voie de la compréhension avec un reportage hier sur France 3 en Colombie résumant la situation et les enjeux.
Et mon explication pourraît s'appliquer à la banderole, au parcours de la flame etc
Peuples indignez-vous et n'en ayez pas honte !
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
tel aura été le slogan de la société médiacratique du XXIème siècle
Alors que chez tout être humain normalement constitué, LA VRAIE INDIGNATION POUSSE TOUJOURS A S'ENGAGER ET A AGIR, il est certain que pour le "système politique" et les "chiens-de-garde journalistiques" qui l'entourre (le protège ????), il est plus facile d'avoir UNE INDIGNATION SELECTIVE qui comme elle l'écrit si bien "dispense de penser".
Un exemple très très simple, tiré du débat Sarko-Ségo :
"Sarko s'INDIGNE que les travailleurs-pauvres ont des vacances mais n'ont pas d'argent pour partir en vacances - Son INDIGNATION lui amène cette solution : "pour avoir cet argent manquant les travailleurs-pauvres vont pouvoir (devoir ???) travailler pendant leurs vacances"
N'importe quel couillon trop bête pour raisonner de travers remarquera que les travailleurs-pauvres auront peut-être de l'argent pour partir en vacances mais que par contre, ils n'auront plus de... vacances. N'importe quel couillon sauf les journalistes qui ne peuvent en même temps boire (les paroles) et penser.
Journalistes toujours INDIGNES par les 35 heures, INDIGNES par les RTT mais ici, surtout pas INDIGNES par le mépris que leur riche-Maître porte aux travailleurs-pauvres.
En 2008, au "bal des indignés", ON s'indigne qu'un travailleur-pauvre demande à vivre décemment et au nom de cette indignation ON leur impose de travailler..... PLUS !
Voilà l'exemple d'une indignation sélective qui me choque plus que... Mr Ménard, l'intérét porté à la pauvre Mme Betancourt ou l'imbécile banderole des imbécilheureux.
On peut d'ailleurs gager que les mêmes journalistes qui avaient du mal à cacher leur satisfaction durant la grand-guignolade parisienne de la flamme olympique nous gratifieront le 8 août prochain de commentaires admiratifs sur la grandiose cérémonie de Pékin.
J'aimerai prendre le pari du contraire Mme Levy, car je trouve assez pitoyable votre expression de "grand-guignolade parisienne". Pour moi, les journalistes ne sont plus au temps de Don Camillo en Russie.
Mais je ne peux pas m'empêcher d'imaginer un jité qui suivrait les nouvelles directives, suite au rapport d'Élisabeth Lévy. Un genre d'Édouard Baer nous enfilerais les infos en ponctuant de "qu'est-ce qu'on 'y peut nous, hein?", "sur ce coup, on sait pas qui a raison mais cé moche de se tuer à coup de caillou, quoique raffler tous les commerces aussi...", "oui mais pas d'affolement, c'est pas grave..", "vous en faites pas pour ça", "elle a un drôle de chapeau, c'est tout ce qu'on peut en dire", ....
Enfin vous voyez ce que je veux dire...
Passer sous silence ces infos "pas propres" qui prennent en flagrant délit de non respect d'une humanité de base, ou les annoncer froidement, nonchalamment, l'air de rien. Le problème c'est de trouver le bon ton. Qui a un truc à proposer?
Ou passer un reportage sur une réserve d'oiseaux de je sais pas où, comme lundi au 13h? Quand on veut pas s'appesantir sur l'actu?
N'écoutez pas les grincheux qui s'indignent de votre indignation sur l'indignation ( etc ).
.Pour ma part et pour montrer mon indignation contre ces méchants colombiens et ces vilains communistes chinois, je lance un grand mouvement de boycott des produits locaux:
- Plus de coke tant qu'"Ingrid" n'est pas libérée.
- Pour la Chine ... mmm c'est plus compliqué. Je me contenterai de boycotter la cérémonie des J.O à la télé. ( De toute façon, je ne regarde jamais le sport et je ne fais pas partie du panel de l'Audimat ). Avec un peu de chance, il y aura une rediff des Simson sur autre chaine
Je me permets de souligner le point qui me paraît important : l'indignation c'est plus gravement que l'absence d'information, l'absence de cohérence, de raison – ce que vous montrez fort bien.
Votre chronique appelle irrésistiblement cette formule de Spinoza :
PJ Dessertine
Les indignés d'aujourd'hui devaient sans doute être en vacances...
Norbert Puddu
c'est de vous "St. Robert Ménard" ? délicieux.
j'ai adoré votre intervention, lors de la 1ère émission, sur le camembert: -"moi, je vous avoue un truc, j'ai horreur du claquos"... ha! ha! ha!
et votre tête devant Rocard complètement gâteux...
...
sans vous, on rigolerait moins. alors merci!
Plus indifférent que les propos du CIO ou des autorités chinoises qui se satisferaient supérieurement d'un spectacle en muscle.
La référence ne peut plus être l'hexagonal Mr de Coubertin, si seulement elle le fût un jour : Les figures les plus remarquables dans le sport sont celles qui y mettent de l'esprit. Que seraient les jambes sans la tête… fût-elle de cochon ?
On peut s'interroger sur les représentations chinoises du corps, de l'obéissance, de la performance… et il serait bien de ne pas trop froisser nos amis chinois mais je pense que leur opinion peut voir autre chose que des diables dans les impertinences de la rue.
Un drapeau tibétain dans les airs, le détournement des anneaux olympiques, la moustache de José Bové ouvrent de grandes perspectives de dialogues au delà des barrières de la langue. Nous aurions bien tort de nous en priver.
-- elle fait la preuve que "l'indignation", à savoir la colère que vous manifestez, peut aller de pair avec une analyse rigoureuse (surtout dans le champs journalistique et politique) et vigoureuse : n'est-ce pas la preuve d'un exercice de pensée ??
-- dans sa conclusion qui est la vôtre, vous vous prenez les pieds dans le tapis, et votre pensée tourne un peu court à mon goût : au nom de quoi, devrait-on par un exercice de réflexion, forcément "justifier", sous-entendu l'injustifiable ; n'y-a-t'il pas d'autres issues possibles au devoir et au travail de la pensée ?
Et si vous êtes d'accord avec mon idée, pourquoi n'exposez-vous pas cela clairement au vu de ceux à qui vous vous adressez au lieu de finir par une pirouette ironique en eau (oh!) de boudin?
Au plaisir de vous relire bientôt[s][/s]
Qu'il est réconfortant de tomber sur de telles bouffées d'air frais, parfois assimilées à des "crime-pensées" si j'en crois certains commentaires ici même, au milieu du carcan des idées convenues matraquées par les médias les + visibles.
A quand le remboursement d'asi par la sécu ?!
L'un des clichés éculés utilisés par lémédias et les politiques en ces circonstances d'indignation consensuelle (le summum ce fut la manif pour Bétancourt), c'est celui de "France, pays des droits de l'homme"...
Or, ce même samedi, coursé par deux policiers français en civil, un homme s'est noyé dans la Marne pour le simple fait qu'il n'avait pas de papiers en règle.
"France, péidédroadelom", où est donc passé ton indignation ?
Voir le post édifiant de S. Fontenelle sur Backchich: http://www.bakchich.info/article3282.html
Cela dit, c'était quand même jubilatoire de voir la pub Mac-coca-didas protégée par les robotcops à coups de Tonfa (c'est la mode à l'Asi(e) en ce mompent). Il parait même que le gaz a été coupé et que les sportifs n'ont pas pu se chauffer à la flamme de l'olympisme. D'entendre les réactions indignées des membres du CIO m'a ensuite franchement mis en joie. Voilà le sport-spectacle que j'aime.
Ah!, comme on aimerait qu'@si se penche sur le mécanisme de transformation des informations en campagne d'indignation.
Au début, il y a le (vrai) travail journalistique : présentation des FAITS (après investigations, vérifications, recoupements, etc.) ; explication des mécanismes ; mise en perspective (historique, sociologique, politique...). Il y a les brèves et les dossiers, les scoops et les éditions spéciales.
Ensuite, il y a la parole donnée à l'opinion des tiers, qui ont le droit de s'exprimer... ; les chroniques des spécialistes, des experts, les éditoriaux des rédac'chefs et les tribunes libres des personnalités. Ce sont les commentaires, et pourquoi pas lorsqu'ils sont présentés comme tels ?
Enfin, et c'est là que ça dérape, les titres, les illustrations, la hiérarchie des infos (en Une avec trois points d'exclamation, ou en cinq, en bas de page...), leur répétition d'un jour sur l'autre. Il y a d'autres dérapages, et Arrêt sur Images, dans l'ancienne formule, nous avait habitué à leur analyse - sous forme contradictoire, on avait ainsi les différents points de vue.
On en redemande ! On veut du décryptage, de l'analyse, des faces-à-faces. Robert Ménard contre Thierry Meyssan, Rama Yade contre Eric Breteau (les orphelins du Tchad, voilà un sujet qui a été traité plus par l'indignation que par l'information)...
L'indignation serait -elle pour vous l'intelligence des pôv cons ? Décidément , nous sommes bien mal menés en ce moment.
- Par contre, totalement d'accord avec la question de l'interlocuteur X pour les manifestations blanches pour la libération d'Ingrid Bétancourt: à quoi servent-elles ? Les manifestants croient-ils vraiment que les farcs vont y prêter attention ?
Mad
Enfin, il y a une journaliste qui ose à s’exprimer librement sur un sujet sur lequel beaucoup de gens « non manipulé » aimeraient s’exprimer. Pendant toutes ce « mascarade d’indignations » les vrais sujet restaient très souvent sans traitement journalistique.
Bravo pour votre article, voilà une des raisons pour lesquelles je soutiens mon site préféré.
L'indignation serait comme un dégoût de la raison. Et je m'interroge de comprendre pourquoi mes sentiments me transportent vers la même colère quand il s'agit des droits de l'homme en Chine/USA et des mauvaises blagues méprisantes sur la bourrée auvergnate qui constitue un pan culturel précieux. Votre chronique dit, in fine, qu'à grand renfort d'effets d'annonce et de bonne morale, un sujet particulier devient une indignation commune et consensuelle... quitte à laisser de côté l'analyse d'une vison globale et réfléchie. Bref, qu'il en faudrait peu pour que ma bourrée auvergnate devienne cause nationale. Outre l'emballement médiatique, reste la question posée du sentiment d'égale colère.
Si mon introspection sur mes colères reste, pour l'instant, sans réponse, je ne peux, par contre, qu'abonder dans votre sens. Au regard de ce qui se passe dans chacun de nos esprits, concernant les JO 2008 par exemple: Chine/Tibet->indignation consensuelle->remise en cause/interrogations sur les ambiguités du Tibet... A ce sujet, d'ailleurs, je voudrais dire que l'un de mes compagnons, violoniste de musique traditionnelle, arborait un tee-shirt contre les JO en chine, il y a presque 2 ans de cela, sans que le Tibet ne soit déjà sur la table des journaleux indignés. La réfléxion se portait avant tout sur les droits de l'homme sino-chinois, sans même que le Tibet ne rentre en ligne de compte. L'indignation aux départ n'était pas tant une ampathie pour les Tibétains, qu'une ampathie pour les Chinois. Donc je reprends mon schéma: Chine/Tibet->indignation consensuelle->remise en cause/interrogations sur les ambiguités du Tibet->indignation sur les indignés->oubli de la démocratie à chinoise.
Abonder dans votre sens, veut dire qu'effectivement, je trouve assez dérisoire de s'indigner avec grande éloquence dans les salons mondains, sur les plateaux télé, ou dans de longues colonnes de la presse écrite. Et de passer, d'une quinzaine à l'autre, à un autre cheval de bataille -quand ce n'est pas quotidien. Alors on pourrait dire qu'il y a le bon indigné, et le mauvais indigné: celui qui s'engage, et celui qui brasse du vent.
Néanmoins, je pense qu'il ne faut pas confondre journaliste et citoyen. Comme disait Desproges revenant de sa campagne française: "on ne peut pas être à la fois en chimio, et chez son médecin pour en parler". Un Daniel aura à coeur de contrebalancer une indignation consensuelle, une Judith aura à coeur de partager des outils pour rendre une indignation possible, un Sébastien aura à coeur d'expliquer le sentiment d'indignation...
Un citoyen découvrira alors peut-être, des raisons de s'indigner. Et creusera alors un problème particulier, au point de s'engager...
-> Du "oui" ou du "non", je ne sais lequel souhaiter...
Je suis "bleuffée"...
Madeleine
si, "OUI, NOUS AUTRES JOURNALISTES, NOUS SOMMES POUR LES DROITS DE L'HOMME" qu'allez-vous faire VOUS AUTRES JOURNALISTES aux J.O. de Pékin ?
PS : hier après-midi, J'ETAIS INDIGNE en voyant sur l'écran de ma télé de pauvres enfants difformes qui, après des milliers d'heures de travail inhumain, risquaient leur santé et même peut-être leur vie pour tenter d'aller à ce lointain "salon du muscle-même-pas-toujours-naturel". Leur objectif : accessoirement essayer de monter sur une boite pendant qu'un drapeau et une musique s'élèveraien, pour pouvoir ensuite essayer de monnayer du simple au centuple (selon leur catégorie) leur performance.
J'ai alors changé de chaîne pour tomber sur des multimillionnaires qui faisaient vroum-vroum, nouveau changement pour voir des cyclistes au très grosses cuisses, dernier changement pour tomber sur des messieurs avec tout de gros qui jouaient avec un ballon même pas rond. AINSI VONT LES MEDIAS QUI NE S'INDIGNENT PAS.
NB : pire que la loterie, sur des milliards de participants seulement 3 chances d'être sur les boites, mais si par chance un National réussit, le journaliste National bien entendu IMPARTIAL va pouvoir faire dans la modestie et la simplicité pour prouver par exemple aux amis transalpins qu'on a une bonne nageuse et même le meilleur donneur de coup de boule au monde.
Madame,
INDIGNATION ou PAS INDIGNATION, à part un long voyage, pouvez-vous me dire ce que vont aller faire aux J.O. de Pékin...
1/LES JOURNALISTES SPORTIFS
2/LES HOMMES POLITIQUES
Prévert disait : "le rire est le propre de l'homme. Le sale, ça n'est pas de pleurer, mais de faire semblant".
Continuez à nous faire rire des travers mediatoques, même un peu à vide ça soulage quand même.
Enfin un peu d'éthique,d'air frais et
de remise en question face à cette mêlasse médiatique dans laquelle
Tout les médias ou presque tentent de nous submerger
Je commençais à regarder tristement votre photo sur la page d'accueil des chroniques en me demandant quand vous reviendriez avec une de vos flamboyantes et vigoureuses analyses.
Très bonne chronique du point de vue de la forme. De plus, j'avais ce que vous dites sur le bout de la langue, et vous l'exprimez tellement bien.
On vous reconnait mieux (Elisabeth Levy) lorsque vous défendez des pseudo-philosophes
ou développez des thèses curieuses sur d'autres medias.
J'aurais plutôt l'émotion avant la raison.... :-D
LeCourant.info
Oui, moi, pauvre téléspectatrice, lectrice, n'ayant pas le temps d'entrer dans les multiples enjeux d'un fait,
j'attends des journalistes une analyse, des points de vues objectifs pour dénouer les vérités multiples.
Pas du noir et blanc.
Merci.
Pour me la "jouer Judith", l'indignation met en oeuvre la "violence totalitaire de l'émotion", processus par lequel on s'approprie la soufrance des autres pour acquérir une autorité morale qui permet d'éviter une justification rationnelle de ces choix où positions.
au fait Sarkozy avait aussi utilisé le "expliquer c'est justifier" à propos des émeutes dans les urbaines.
On peut concéder qu'il y ait des outrances dans l'indignation certes, voire des contradictions et même des "professionnels" de l'indignation, tout ce que vous voulez mais de là à nier tout intérêt et toute valeur à l'indignation lorsqu'elle nourrit la protestation, la critique, la dénonciation, le combat et la résistance contre l'injustice, je dis NON ! vous allez trop loin et vous devenez à votre tour ...indigne.
Bien le bonsoir Mme Levy, votre leçon ne vaut pas un clou !
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