Une longue histoire
Ils sont tout aussi longs, pour les citoyens qui suivent le marathon sur le site de La Chaîne parlementaire (entre parenthèses, on se demande pourquoi seul le site, et pas la chaîne, retransmet les débats en intégralité. Si La Chaîne parlementaire ne sert pas à retransmettre en direct, et en intégralité, des débats de ce genre, je ne comprends pas bien à quoi elle sert. Mais c'est sûrement explicable. Fin de la parenthèse).
Le temps, donc, est long, à godiller entre les rappels au réglement et les évocations des camps de concentration. Aussi un citoyen tweetos du nom de Eolas, honorablement connu sur ce site, a entrepris hier soir de raconter aux petits enfants, pardon, à ses "followers" une belle histoire, pardon, une "tweet story". La voici, en intégralité (ou presque, car elle est très longue).
C'est une belle histoire, celle de ce papa et de sa fille. A la différence des histoires que l'on raconte habituellement, c'est une histoire sans bon ni méchant, et sans morale évidente.
Si on la racontait à un enfant, un enfant avec un papa et une maman, ou avec deux papas, ou deux mamans, l'enfant demanderait sans doute si c'est une histoire vraie. On lui répondrait que oui. La preuve, Essie Mae a écrit un livre, qu'elle n'a publié qu'à la mort de son papa (lequel est mort à l'âge de cent ans).
Ensuite, l'enfant demanderait sans doute "et alors ?" Ce serait vraisemblablement le même "et alors?", quelle que soit la composition de la famille. Et on ne saurait pas exactement quoi répondre. Sauf que c'est pour cette raison, parce qu'elle n'a pas de morale évidente, que c'est une belle histoire.
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