Alliot-Marie proposait à l'Algérie et la Tunisie que"le savoir-faire, reconnu dans le monde entier, de nos forces de sécurité, permette de régler des situations sécuritaires de ce type"."C'est la raison pour laquelle nous proposons effectivement aux deux pays de permettre dans le cadre de nos coopérations d'agir pour que le droit de manifester puisse se faire en même temps que l'assurance de la sécurité."
Le quotidien algérien Liberté avait réagi: "Alliot-Marie n’a apparemment pas peur de réveiller des souvenirs des peuples, historiquement victimes du “savoir-faire” policier de la France. Ces souvenirs sont faits, en ce qui concerne l’Algérie, du 11 Décembre 1960 à Alger, au quartier Belcourt, et du 17 Octobre 1961 à Paris, par exemple. Avec un tel crédit, suggérer la sous-traitance du maintien de l’ordre pour le compte des régimes de ses anciennes colonies reviendrait à vouloir organiser un jubilé de ratonnades de triste mémoire."
"Ecoutez, je comprends qui si mes propos ont été déformés, ou si l'on veut créer une polémique : on puisse le faire." dit entre autres, dans le 20 h de France 2, Alliot-Marie visiblement mal à l'aise comme le montre cet extrait de son intervention. |
MAM approuve-t-elle les propos de son collègue Juppé, selon lequel "on a sous-estimé l'exaspération des Tunisiens" ? Bref moment de panique de la ministre: "Ecoutez je ne sais pas si on l'a sous-estimée, oui sans doute..." Ecoutez la suite.
Lire aussi la chronique de Daniel Schneidermann, les confidences en or de l'Elysée au Monde.
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