Sarkozy, Pujadas, Ferrari, et la couche d'ozone
New-York ne réussit décidément pas à Nicolas Sarkozy. Outre son "lapsus" sur le procès Clearstream (il a prononcé le mot "coupable" à propos de Dominique de Villepin) , le président a aussi commis une bourde, lors de son interview en duplex pour les 20h. Pour répondre à Laurence Ferrari qui le questionnait sur "l'accablante" taxe carbone, le récent chantre d'une révolution verte mondiale devant l'ONU a justifié : “le monde court à sa perte si on continue à émettre du carbone qui crée un trou dans la couche d’ozone et qui brise les équilibres de la planète". LePost.fr a extrait cette réponse |
Problème : le carbone (ou plutôt le dioxyde de carbone) n'a rien à voir avec la dégradation de la couche d'ozone, mais avec l'effet de serre et le réchauffement climatique. Comme l'explique le blog scientifique du Monde.fr (En quête de sciences), qui trouve "vraiment fâcheux qu’un président puisse faire une erreur aussi grossière et que personne sur le plateau ne le lui fasse remarquer", ce sont les gaz CFC (chlorofluorocarbures) qui en sont responsables. Des gaz surtout présents autrefois dans les aérosols, et strictement interdits depuis le Protocole de Montréal, signé par tous les pays membres de l'ONU en 1990.
Et pour voir comment le président s'en est sorti dans la même interview pour défendre sa volonté de contrôler le monde financier face à des partenaires moins empressées, lisez notre article.
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