À Trappes, Mélenchon en hussard noir
TRAPPES (78). "Alors avec ces législatives, on élit qui ?"
Jean-Luc Mélenchon interroge un futur citoyen d'une dizaine d'années, qui s'est glissé au premier rang de la petite foule enthousiaste. On a dressé un mini-chapiteau au pied du collège Gustave-Courbet, classé en éducation prioritaire, mais qui va devoir fermer une classe à la rentrée (les effectifs vont ainsi passer de 23 à 27 élèves par classe). Aux côtés de Mélenchon, le maire Ali Rabeh (Génération.s), maintenu dans ses fonctions après une saga judiciaire, le candidat Nupes William Martinet, et sa suppléante Catherine Perrotin-Raufaste. Trappes, dans les Yvelines en région parisienne, est situé dans l'ancienne circonscription de Benoît Hamon, reprise par la droite en 2020 à la faveur d'une législative partielle. Sur la circo, la gauche a atteint 40 % au premier tour de la présidentielle (et Mélenchon lui-même 60 % dans la seule ville de Trappes).
Sur le thème de l'école, la petite rencontre, organisée la veille, tombe bien. France 2 vient de consacrer un reportage à une initiative-choc de la rectrice de Versailles : un "job dating" pour recruter les profs manquants, à partir de bac + 3. Trente minutes d'entretien, les profils les plus variés ("J'étais fiscaliste à EDF" , "J'ai eu quatre enfants, ça m'a intéressé de faire le programme de maths avec eux")
. France 2 en a fait un reportage complaisant, qui a tourné en folie toute la journée, faisant résonner Twitter de la colère des profs, des vrais, bac +5, qui ont sué sur leur Capes.
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