Boomers : un offensé parle
Donc, Julien Bayou, tête de liste EELV aux élections régionales en Ile-de-France, n'avait "pas validé"
le visuel "boomers" de la campagne de sa liste, ce visuel associant âge, richesse et insouciance coupable, qui a déclenché le scandale virtuel du week-end. "Je ne l'avais pas validé, mais j'en prends la responsabilité"
, dit-il. Ce visuel, "maladroit et blessant"
, il l'a pourtant tweeté lui-même. Mais peut-être, obnubilé par le fond du message (inciter les non-boomers à vérifier leur inscription sur les listes électorales), ne l'avait-il pas vu non plus en le tweetant. C'est prenant, une campagne électorale.
Plus cruel peut-être que toutes les réactions françaises scandalisées, le correspondant du Monde
en Allemagne, Thomas Wieder, a tweeté les visuels de campagne du Vert Winfried Kretschmann, 71 ans, qui vient d'être réélu pour un 3e mandat à la tête du Bade- Wurtenberg.
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