Le virus du déni
Christian Estrosi, maire de Nice, accueille l'adjudant de gendarmerie Morales, un temps disparu dans les crues catastrophiques de l'arrière-pays niçois. Et il tweete une photo sur laquelle, accueillant l'adjudant rescapé, il porte son masque sous la bouche. Ce serait dommage qu'en cet instant de joie, Estrosi ne montre pas sa binette aux photographes. L'électeur niçois raterait quelque chose. Certes, Estrosi a été contaminé en mars dernier, et s'imagine qu'il est donc immunisé. En réalité, à moins qu'il ne dispose d'informations médicales confidentielles du professeur Raoult, il n'en sait rien. Pas davantage que les dizaines de responsables publics, ici ou ailleurs, qui se laissent photographier sans masques, depuis le début de la pandémie.
Je tombe sur ce tweet d'Estrosi par l'intermédiaire de notre chroniqueur Jean-Lou Fourquet, qui a re-tweeté une autre forte déclaration du même élu. "Un désastre que je n'ai jamais connu"
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