Wikileaks : anciennes et nouvelles lignes j@unes
"Allo, c'est Julian Assange" : quand l'équipe du site Owni a reçu cet appel, ils n'en ont pas cru leurs oreilles. En quelques années, Assange, fondateur et âme de Wikileaks, l'homme qui fait trembler le Pentagone, est devenu un mythe mondial. Mais oui, c'était vraiment Assange au téléphone. Préparant sa méga-divulgation de 400 000 documents sur l'Irak, Wikileaks souhaitait utiliser un logiciel conçu par le site. La suite, c'est Pierre Romera et Olivier Tesquet, d'Owni, qui la racontent sur notre plateau : le voyage express à Londres, la rencontre avec Assange, nimbée de mystère (les deux délégués d'OWNI ne savent même pas que la fuite va porter sur l'Irak), la hâte pour que le logiciel soit prêt à temps.
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Derniers commentaires
Cordialement.
un ensemble qui sur-dimensionne un aspect de cette guerre sans l'expliquer mais une archive méticuleuse
la colère qu'il provoque est peut-être liée au fait que
la plupart des fuites sont organisées
pour servir les intérêts calculés d'un pays ou d'un service (comme l'explique Guillaume Dasquié, 12'37'')
et que ces fuites ne l'était pas.
le problème n'étant pas l'importance en soit des documents mais le rapport de force entre wikileaks et les services américains.
Selon cet article de la BBC sont mentionnes > l'aide de la Turquie a al-Qaeda en Irak et les soutient des americains aux kurdes separatistes d'Irak ( qui sont en conflit avec la Turquie )
>< BBC News ><
Ce n'est quand même pas très clair la façon dont on peut se procurer près de 400 000 documents classifiés sur la guerre en Irak, ça ne tombe pas du ciel avec l'appui de quelques bonnes consciences. Cela suppose des fuites massives qui nécessairement interpellent. Bref, je m'interroge sur les méthodes utilisées, celles-ci pourraient nous en dire long sur Wikileaks ... Guy ?
Les premières images retransmises montraient des premiers rangs apparemment remplis uniquement de militaires (coupes et tenues sombres). Je me demande si des étudiants sont venus sans avoir été "prévus" (il y a des militaires qui étudient à Sciences Po sur détachement de leur corps, pour se former en stratégie internationale) et pourront lancer une chaussure ou deux sur Petraeus, l'asperger de peinture rouge, ou l'interroger sur les tortures en Afghanistan, les meurtres de guerre, les profits du complexe militaro-industriel... ou s'ils s'en tiendront au don't ask don't tell et aux considérations sur le terrorisme, la stratégie globale, etc.
J'ai le sentiment que finalement ce qui est interrogé à travers le phénomène Wikileaks c'est le traitement de l'information. Ce site permet d'avoir accès à une masse d'informations sans précédent sur un thème donné, à tel point que personne n'a tout lu, ce qui apparaît comme une mine de matière première (que je préfère à "matière brute" ;) ). Mais est-ce que cela change fondamentalement le travail du journaliste ? Certes il a facilement accès à plus d'informations , chouette!, mais, d'une part, il est confronté à une masse d'informations considérable à traiter avec des choix à opérer et, d'autre part, cela ne l'exonère pas d'un travail de vérification et de recoupement. Ce qui amène à poser la question de la confiance à accorder à cette matière première. On peut toujours se gargariser des 400 000 documents publiés sur l'Irak mais il y a au moins deux niveaux d'interrogation à avoir :
(i) 400 000 documents sur combien au total ? Ceux qui ne sont pas sortis sont peut être d'une tonalité différente ou pourraient donner une perspective autre sur certains évènements. Il y a donc potentiellement un biais qu'il ne faut pas négliger;
(ii) ces documents sont issus de rapports de terrain des forces armées qui peuvent très bien avoir intérêt à tronquer ou à dissimuler certaines choses.
A mon sens, le travail d'investigation des journalistes doit être aussi rigoureux si ce n'est plus que dans le traitement d'une information traditionnelle. En effet, quand un journaliste récupère une information "traditionnelle", normalement, il connaît la ou les sources, peut apprécier ses motivations et la confiance à lui/leur accorder. Et cela ne permet pourtant pas toujours d'éviter les manipulations. En l'occurrence, quand la source est Wikileaks, le journaliste n'a pas tout ce contexte de l'information et devrait donc être très méfiant. Et cela sera de plus en plus vrai car l'émergence de Wikileaks n'aura pas échappé aux services de renseignements dont la désinformation est une activité privilégiée. Si ce n'est déjà fait, il y aura des tentatives de manipulations des informations publiées par Wikileaks et je doute que le traitement de masse qu'ils font leur permettra d'y échapper.
Finalement, si Wikileaks signifie plus d'informations cela suppose plus de travail d'analyse de l'information pour permettre une bonne compréhension des évènements. Le risque évidemment c'est un traitement superficiel de l'information ainsi émise, hélas on n'a pas attendu Wikileaks pour en arriver là...
Or ici le journaliste d'OWNI nous explique qu'au moment de partir son collègue et lui ont voulu régler leurs consommations mais que cela avait déjà été fait pour eux. Si ceci serait parfaitement compréhensible en France, je ne vois pas comment c'est possible en Angleterre, on le leur aurait dit lors de la commande, pas lors de leur départ...
Etrange...
http://www.tsr.ch/info/monde/2657308-julian-assange-compte-demander-l-asile-en-suisse.html
(Interview à la TSR dans le lien)
ou sont les liens vers un telechargement du code source ?
comme je suis abonné, si asi peut faire suivre...
ne parle-t-on pas sinon de maniere falacieuse de references a la "General Public License" (GNU) dans un cadre sensé la faire la respecter ?
jm
http://www.youtube.com/watch?v=gNwKE3Zg5DE
Avec le corolaire qu'avant l'on ne pouvait que croire ou non les affirmations du journaliste, ce qui affaiblissait son travail.
Maintenant et de plus en plus nous pouvons vérifier, recouper, nous informer à la source ainsi que débattre ensemble de tout ça.
C'est ça la vraie révolution du net!
Je voudrais préciser aussi qu'il était tout à fait possible de parler à Julian Assange après cette conférence et qu'il était tout à fait abordable. Le côté "loup blanc" que les questions/décryptage de Birenbaum met en avant m'a fait sourire.
Je suis trés contente d'entendre parler de wikileaks sur @si. C'est un vaste sujet et parler de ce nouveau type de media et de son utilisation rentrait complètement dans la thématique de ligne jaune. Cependant je regrette pas mal la tournure de ce debat, que j'ai trouvé superficiel.
Il a été question notamment et dans cet ordre, de :
- Obscurité brutale dans laquelle est plongée wikileaks depuis cet été (pourquoi tant de mystère ? serait-t'il un peu parano ?)
- l'accusation d'avoir divulguer des noms d'informateurs afghans
- l'accusation de viol en suède dont Julian Assange a été sujet,
- Doutes sur le but de wikileaks : serait ce une organisation voulant déstabiliser le gouvernement américain ?
Tout cela sans donner le moindre détail chronologique de ces différentes affaires.
Cet été, j'ai entendu parler de menace de mort sur Julian Assange. Lors du visionnage de ce debat le manque de chronologie des evenements m'a sauté aux yeux, parce que cette information aurait pu aider à décrypter ce qui s'est passé :
- Julian Assange est introuvable, et serait (menacé de) mort suite à des informations révélées par wikileaks sur la guerre en afghanistan.
- Julian Assange est vivant mais se cache (suite à quoi il est probablement plus difficile de le contacter)
- Wikileaks compte publier des informations complémentaire sur l'afghanistan malgré la menace sur Assange.
- Assange est accusé de viol en suède mais l'affaire semble vraiment bancale et coincide vraiment trop avec la pression du moment.
- wikileaks est accusé d'avoir révélé le nom d'informateurs afghans.
Vous pouvez aussi lire ce document publié sur wired :
http://www.wired.com/images_blogs/threatlevel/2010/03/wikithreat.pdf
J'aurais souhaité que le débat aborde des questions sur le cheftanisme de Assange et les menaces que wikileaks ne cessent d'essuyer. Ce sont tout autant des questions sentasionalistes mais elle m'aurait au moins appris quelque chose de nouveaux.
Je crois pour ma part qu'il est quand même très intéressant de fournir ce type de données "brutes" au public.
Mettre à la disposition de tous les données/informations, pas le savoir qui en est tiré.
La chaine de transformation est généralement : Data --> Information --> Knowledge
Wikileaks fourni des données brutes.
Owni fourni les moyens d'en tirer de l'information
Reste ensuite aux internautes, ou à d'autres organisations (médias par exemple) d'en tirer du "savoir"
C'est en triturant ces données, en les croisant avec d'autres sources, en faisant du "mashup" que l'on va en tirer quelquechose.
Et pour cela il faut bien que quelqu'un fournisse la matière première. Sur ce coup c'est Wikileaks qui l'a fait, et c'est tant mieux.
L'importance de l'accès aux données brutes, c'est Hans Rosling qui en parle le mieux je pense : http://www.ted.com/talks/hans_rosling_shows_the_best_stats_you_ve_ever_seen.html
avec son projet Gapminder : http://www.gapminder.org/
Je ne sais pas si je vais oser dire que c'est dommage de ne pas laisser les invités finir leurs phrases ... ;))
Mais ce n'est pas seulement GB, c'est surtout JD Merchet qui ne laissait jamais son voisin dire ce qu'il avait à dire, il le couvrait systématiquement.
Très agaçant
Dans le cours du débat on a compris que , selon JDM
1) Wikileaks ne révélait rien, on le savait déjà (sauf qu'il s'agissait de faire reconnaitre la chose par le Pentagone, ce qui n'est pas rien)
2) c'est du petit secret bas de gamme (minoration)
3) Wikileaks n'est pas transparent (évidemment!)
4) on peut essayer de discréditer un travail explosif en cherchant des affaires louches, si possible de c..
5) et enfin, les américains "ne sont pas méchants", ce sont ceux qui sont en face qui le sont...
Alors là on reste sans voix ! Nous voilà dans la rhétorique moralisante de l'axe du mal. Le spécialiste des questions de défense pourra nous dire combien de morts sont dus aux interventions de l'armée américaine, et combien aux différents attentats terroristes.
70, 000 à 109,000 morts, soit une augmentation d'un tiers".
Mathématiquement, c'est faux. Dans ce cas précis, c'est plutôt une augmentation de 56%, et non de 33%.
Votre argument est encore plus fort que vous ne le pensiez.
je ne suis pas surprise par les nouvelles que la guerre est sale très sale et que les soldats ne sont pas forcément des héros. Je me demande quand même à quoi/qui sert la divulgation des "détails", peut-être pas à la bonne cause? Samedi 30 octobre 13'15, monsieur X parlait des mercenaires (france inter) et des interêts en jeu, directement financiers par exemple, pour des privés comme ceux qui travaillent en Irak (voir aussi The chock doctrine de N. Klein).
Moi j'aimerais qu'on fasse enfin qqchose pour les femmes qui doivent supporter de vivre dans des pays rétrogrades où elles sont traitées pire que le bétail
Chaque intervenant m'a tour à tour convaincue. Telle une girouette, je changeais de point de vue au rythme des différentes prises de parole. On se sent un peu bétasse dans ces cas là, mais bon, ça fait pas de mal de temps en temps....
C'était assez marrant de regarder le groupe de personnes en présence.
Pas de femmes.
Des jeunes sympas contactés dicrétement qui partent en GB sans trop savoir ce qui se passe et qui ne paient pas l'addition! Trop romanesque!
Un monsieur en chemise orange, qui nous entraîne dans son désir d'idéal.
Un monsieur rationnel qui calme le jeu et fait les comptes.
Un Guy, barbe de deux jours, qui lance des regards furtifs, perçants, mais à qui?
Eh bien moi, je voudrais faire une critique envers cette émission, que je n'ai pas vraiment apprécié globalement.
Premièrement peut-être parce que je ne connais pas le sujet (le phénomène Wikileaks), et que du coup j'ai assisté à un débat trop haut placé pour moi, un débat de spécialistes qui ne font pas l'effort de se placer à un niveau accessible à tous... il m'a manqué les bases, notamment par rapport aux fameuses erreurs commises par Wikileaks lors du premier Warlogs afghan... Il manque du contexte pour les néophytes.
Et le deuxième reproche (très lié, c'est vrai, au précédent), c'est que ça va beaucoup trop vite... l'émission ne prend pas assez son temps, à mon sens... (et c'est dommage pour un média qui se veut en rupture par rapport aux médias de masse, toujours pressés à la seconde)... Du temps pour aller plus profondément sur des sujets d'ordre plus général, pour prendre plus de recul comme le disait par exemple très bien stefz dans un message ci-dessus :
[...] Dommage, vraiment dommage, que vous n'ayez pas plutôt traité des conséquences politiques de l'avénement de Wikileaks. Par exemple, vous avez oublié de rappeler que Wikileaks a joué un rôle capital dans la remise en cause et la refondation du système financier islandais. On aurait aussi pu s'interroger sur les conséquences de l'arrivée d'un nouvel acteur comme Wikileaks dans l'espace public (au sens Habermassien du terme) [...]
Sur ce, bonne continuation ! (et puis je vais aller voir d'autres émissions de la ligne jaune, car celle-ci est la première que je visionne)
On tourne un peu en rond sur des questions connexes sans véritable intérêt.
Sur less 400.000 documents sur l'Irak : l'intérêt essentiel, et même le seul, c'est qu'ils sont authentifiés. Les informations d'une ONG, aussi sérieuse soit-elle, n'atteignent pas ce niveau de légitimité.
Ce qui nous conduit à la tirade un peu ronflante qu'on a trop souvent sur ASI, sur "la nécessité d'avoir des journalistes qui recoupent, qui vérifient, etc.". Et alors ? Wikileaks ne se pose pas comme un media, ils assurent juste (et c'est énorme) la divulgation d'une info authentifiée, sans traitement, en brut. Or, cette matière est extrèmement importante pour les journalistes, mais aussi les chercheurs, les historiens, etc. De fait, on assiste à une accélération prodigieuse de la mise à jour de l'information.
Dommage, vraiment dommage, que vous n'ayez pas plutôt traité des conséquences politiques de l'avénement de Wikileaks. Par exemple, vous avez oublié de rappeler que Wikileaks a joué un rôle capital dans la remise en cause et la refondation du système financier islandais. On aurait aussi pu s'interroger sur les conséquences de l'arrivée d'un nouvel acteur comme Wikileaks dans l'espace public (au sens Habermassien du terme) : la guerre pourra-t-elle être menée de la même manière, à l'avenir ? Que se passera-t-il quand Wikileaks ou son futur concurrent divulguera des informations comme une menace terroriste imminente, avec les risques de panique généralisée, de contre-information, de manipulation des masses, etc.
Un autre aspect qui n'a pas été évoqué : Wikileaks est le pure produit de la "société de l'information" et notamment des facilités de traitement de l'information de masse offertes par le développement des bases de données. Il y a une dizaine d'années, le Pentagone n'avait sans doute pas une base de donnée unifiée et si facilement accessible de 400.000 documents ! A l'heure des bases de données sur toutes les dimensions de l'individu (pensons par exemple au fichier de la sécurité sociale), mais aussi de facebook, la sécurisation de nos données individuelles devient un enjeu absolument majeur.
Je pense donc qu'il aurait été beaucoup plus intéressant de nous interroger sur les tenants et les conséquences d'une "divulgation d'information de masse" (terme qui reste à trouver), plutôt que nous demander pour qui roule Assange, ou s'il utilise des capotes trouées...
bonne émission
invités variés, bon sujet.
la rareté augmente peut être la qualité.
je voudrais tout de même plus de ligne jaune !
Sinon, comme beaucoup, j'ai été étonné de voir que ni vos invités ni Guy ne relevaient la différence entre les informations de journalistes et autres organisations (comme Iraq Body Count) et les rapports bruts de l'armée américaine elle-même. Lorsqu'il s'agit de journalistes et ONG, le gouvernement américain et ses alliés peuvent discuter les faits (et ne s'en privent pas), lorsqu'il s'agit de leurs propres rapports c'est quand même nettement plus difficile. Le spin, le storytelling et autres manoeuvres de com sont neutralisées par la force des preuves. La réaction de Jean-Dominique Merchet est presque choquante d'apathie pour le citoyen qui, même convaincu des atrocités de cette guerre, ne la suit pas au jour le jour. Quand je dis citoyen, j'y inclus les journalistes. Ainsi, on a rarement entendu une chronique de Bernard Guetta condamnant en termes aussi crus cette guerre.
C est Obama qui pendant toute sa campagne disait vouloir partir d iraq, mais il a fait le surge en iraq, plus de soldat.
Quand il annonce le retrait des troupes, il laisse encore 50 000 soldats, sans parler de tous les "militaires prives" type blackwaters.
D ailleurs au passage nos medias ont fait un joli blackout sur ce leger point des militaires prives durant l annonce du retrait. On parle quand meme de 150 000 soldats prives, c est pas rien. Souvent le chiffre donne de la presence us en iraq etait de 150 000 soldats us, mais au final ils en laissent 50 000 + 150 000 prives.
Bref quand il nous parle de legitimite, en plus en citant obama, on ce demande comment il peut dire une telle contre verite, vu qu il a ete en grande partie elu sur le retrait de l iraq.
Sur 1h09 j ai eut l impression d assister au proces de wikileaks, alors bien sur il y a des questions legitimes, mais ca donne l impression que certains s offusquent plus d une accusation de viol, que des erreurs de l armes ou de ses pratiques.
C est comme l histoire des sources, a chaque fois c est la meme chose, les journalistes traditionels remettent en causes les medias internets car on ne connait pas les sources, mais et dans la presse et autre media classic, ils donnent leurs sources peut etre ?!
Je trouve que c est vraiment un proces de faux cul sur ce point.
Et au final, j ai pas l impression d avoir appris un seul truc sur le contenu des 400 000 documents, appart que peut etre des noms d informateurs iraquient ou autres auraient ete divulgue, ce qui encore sur ce point met en cause wikileaks.
Je n ai rien contre les critiques mais que ca occulte le debat, et ne nous informe en rien sur le contenu des 400 000 documents sur + d une heure d emission...
C'est à mon avis faux. Il existe des sites/organisations qui rendent ce type de service depuis bien avant l'arrivée de wikileaks.
Exemple : http://cryptome.org/
Ce site remonte à 1996, et dispose de plusieurs "annexes" (cartome, eyeball, cryptome CN etc..)
Cryptome a même "leaké" des documents internes de Wikileaks... sans compter les critiques du fondateur de Cryptome, comme celles que l'on peut voir ici : http://news.cnet.com/8301-31921_3-20011106-281.html
http://catastrophist.wordpress.com/2010/07/29/wikileaks-internal-dissent/
Cryptome est peut être même la source des informations concernant les discordes internes de wikileaks, mentionnées par le journaliste de CNN..
Quand on veut savoir, on sait. Ne pas partir de l'unique étude serieuse, celle que le Lancet a publié sur deux ans, indique qu'on veut absolument ne pas savoir.
et des invités très intéressants !!!
On sort de cette émission avec mille questionnements ... c'est un plaisir !
Revenez vite !! l'été a été si long...
PS. à certains asinautes: Pour ma part j'en ai juste Ras-la-patate, au bout de la 300'000e discussions, de P Carles... Pourriez-vous de temps à autre parler d'autre chose dans les forums ?
http://www.infowars.com/alex-jones-corporate-media-puts-spin-on-wikileaks/
Triste constat de voire qu'ASI ne veuille toujours pas aborder de front les sujets qui font mal.
Bonne émission, sur un sujet pas facile, très technique et touchant à toutes les limites de la liberté d'expression. On est tout à fait dans ce que l'on attend d'ASI
Je suis d'autant plus surpris du faible nombre de commentaires.
I am Julian Assange.
I will be proud to do something with you at "la ligne jaune".
I will recontact you as soon as possible.
Julian
Du grand art en vérité... chapeau bas
J'aime bien les journalistes "idéalistes".
L'émission était intéressante, je ne connaissais pas le "principe de Kerckhoffs" qui se rapproche de l'idée développée par des gens comme Bourdieu ou Chomshy & Cie : celle des "traitres" qui mordent la "main qui nourrit".
Théorie qui s'oppose à celle dite du "vers dans la pomme".
J'en profite pour réitérer ma demande : il vient quand Fontenelle ? Ou Halimi ? Ou Ruffin ? Ou les gens du Plan B ? Ou de CQFD ? Pierre Carles ?
Comment que ça ferait une chouette émission ça...
Voir plusieurs : Fontenelle et le Plan B contre les éditocrates ; Le Monde diplomatique contre la logique commerciale des entreprises de presse ; La presse dissidente contre la PQR, etc.
Comment que ça serait bien...
Et en plus ça permettrait de mettre en ligne des émissions toutes les semaines.
La ligne jaune ne [s]devrait[/s] doit pas se contenter d'évoquer l'actualité.
Il y a ASI pour ça.
La ligne jaune, c'est autre chose.
Non ? Je suis HS ?
Il nous faudrait d'ailleurs le même type d'info concernant les retraites (désolé d'y revenir), et les débats en général : des preuves.
Tous les arguments du gouvernements dont basés sur des a priori faux, des mensonges et une extraodinaire dose de mauvaise foi. Et il est très difficile de lutter contre la mauvaise foi... sauf si on a des preuves ! Là où ils sont forts, c'est qu'ils sont de mauvaise foi même sur les preuves.
Et pour le manque de transparence de Wikileaks, il me semble que c'est pour se protéger. Ils n'ont pas le choix de la méthode. Pour atteindre leur but (informer les gens sans manipulations aucune - ce que permettent les documents bruts - sur ce qu'il se passe en Irak et Afghanistan), c'est à dire face à une organisation opaque (l'armée) et des interets gigantesques, ils ne peuvent faire autrement que de cacher leur fonctionnement, il me semble.
La journaliste venait de dire que selon "de multiples sources", ce à quoi J A répond en l'invitant à citer ces sources (qui peuvent être des extraits de la presse par ex) et cela plus sur un ton ironique (vu que multiples semble se réduire à une unique source) que sur un ton inquisiteur. Mais il est vrai que le visage stoïque brouille la lecture.
- les remarques sur les différents chiffres de morts en Irak obtenus par Iraq Body Count etc, ne sont pas acceptables car chacun de ces recensements mesure une chose différente.
- L'invité dit à juste titre que ces WarLogs sont des documents de bas niveau de confidentialité, pas forcement vérifiés et n'apportent rien de nouveau sur l'imaginaire que l'on a de ce qui se passe dans cees guerres. Certes, mais ces Warlogs présentent l'action d'armées dans des zones civiles: depuis quand un hélicoptère de combat mène une opération de police dans un quartier?
Les politiques en falsifiant les chiffres et en couvrant les faits, évitent de remettre en question la stratégie employée contre les insurgés. Les EU par exemple sont alliés simultanément avec certains groupes et leur ennemis ce qui donne des situations chaotiques, et doivent alors noyer le poisson dans le cadre du terrorisme. C'est comme ça que je comprend la démarche WikiLeaks, ou le criminel est le politique qui couvre les faits pour éviter de se remettre en question. D’où l'énervement de J A quand la journaliste passe 7-8min (des 20 prévues?) à parler des soupçons de viols, et des accusations sur sa personnalité. La démagogie abordée par un des invités de Ligne Jaune n'est que superficielle: Assange était face à un piège dont la seule issue est de nier (ce qu'il fait en disant que c'est ridicule) puis demander de passer à autre chose. La journaliste pense l'embarrasser en répétant la question, Assange, l'avertit à 2 reprises, sous-entendant qu'il comprend bien ce qu'elle fabrique. Quand elle s'obstine, il considère qu'elle lui fait perdre son temps et arrête l'interview.
Mais avec le temps je sentais que leur insistance durant les interviews est plus un exercice rhétorique qu'un dialogue; comme s'ils avaient un cahier des charges à remplir afin de "poser les questions de la même manière". D'ailleurs ce ne sont pas forcément des bonnes questions mais plutôt du chafouinage à coup de citations d'anti-thèses soumises à l'interviewé (ce qu'elle fait d'ailleurs avec son:"A a dit X. B a dit Y . C a dit que ta mère est une pute. Votre réaction?"). De toute façon, l'intervieweur n'a pas le temps pour une meilleure préparation.
Cela finit par m'énerver. À mon grand régal, dans quelques rares interviews cela se retournait contre eux, en les dévoilant comme HS/à coté de la plaque.
J'aime ce JA qui envoie paître, mais j’aurai certainement préféré un JA qui ne se dérobe pas et qui fasse manger à la journaliste sa carte de presse. Mais bon, peu de personnes ont les épaules pour ça.
do you know the context? ou comment Sackur passe pour un crétin malhonnête face à Chomky
Bon maintenant je regarde un peu l'émission quand même, c'était le quart d'heure "ma vie avec des copains de geeks stars".
(édité à la demande d'Irfan)
Je me suis même surpris à mettre sur pause pour en savoir plus sur ce fameux principe de Kerckhoffs au moment où il en était question.
Bravo, you made my day ;p
Ceci dit, si on reste, non sur un éventuel effet sur l'opinion publique entraînant un retrait comme au temps du viet nam, mai sur l'inforation, la compréhension, il manque tout de même quelque chose : les sources ne viennent que d'un côté et il manque toute la vision de terrain de l'autre côté (les interactions entre chefs de guerre, talibans, el kaïda ou autres, qui décide, les pressions sur les populations etc...) non pour juger de l'utilité de cette guerre (nulle) mais pour avoir une vague idée de ce qui se passe vraiment
Quelque soit la personnalité de Julian Assange, ce qui compte est ce que son site publie, et les problématiques qui en découlent.
Votre réflexion comparative sur la transparence est idiote, parce que La guerre en Irak n'est pas comparable au fonctionnement de Wikileaks, et que la question qui se pose n'est pas de savoir si Assange et plus ou moins transparent que ceux qui dirigent cette guerre, mais si ce qu'il révèle est utile, et vrai.
Rien à voir avec la morale. D'ailleurs, le « faites ce que je dis et pas ce que je fais », pourquoi pas ? Il n'y a rien à redire là-dessus, le niveau de vérité des idées ou des propos, n'a rien à voir avec la moralité.
Cela est d'ailleurs une des règles de la rationalité : dans un débat d'idées, les arguments contre la personne n'ont aucune valeur. Autrement dit, même si Assange est les dernier des trous duc, cela n'enlève rien à ce qu'on apprécie dans son action.
(merci tweeter)