C'est un personnage qui n'est pas inconnu à Arrêt sur images. En 2021, le youtubeur Simon Collin avait attiré l'attention de Maurice Midena qui racontait les dessous de ses interviews burlesques.
Si l'on reparle de lui aujourd'hui, c'est parce qu'il fait l'objet d'une plainte pour viol, alors qu'il était rédacteur en chef adjoint du magazine Playboy au moment des faits. Une plainte qui révèle des désaccords internes autour des dérives éditoriales du magazine.
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DROIT DE RÉPONSE DE SIMON COLLIN :
"J'ai pris connaissance avec consternation de l'article d'Arrêt sur images, «SIMON COLLIN ACCUSÉ DE VIOL : LA PLAINTE QUI SECOUE PLAYBOY» , alors que plusieurs éléments à décharge communiqués par mes avocats ont été pour la plupart passés sous silence. Cet article appelle les précisons suivantes :
En premier lieu, cet article -et notamment le titre- laisse penser que la plainte pour viol me visant aurait déclenché une guerre interne à Playboy en entraînant notamment le retrait de la licence Playboy. Au contraire, cette plainte a été instrumentalisée pour retirer cette licence en permettant d'invoquer une rupture pour « faute grave ».
D'autre part, j'ai porté plainte contre les accusations de viol que vous relayez, du chef de dénonciation calomnieuse, compte tenu du parfait consentement de la victime alléguée, ce dont témoigne les nombreux éléments à décharge qui ont d'ailleurs été communiqués au journaliste.
En outre, et contrairement à ce que vous écrivez, j'ai bien accompli à Playboy des fonctions de rédacteur en chef ; ce qui a permis de relancer le magazine depuis mon arrivée. Je n'ai jamais été poussé vers la sortie, Jean-Christophe Florentin souhaitant que je reste. Cependant, au regard de ces accusations mensongères, je n'ai eu d'autre choix que de quitter le magazine.
Enfin, l'affirmation selon laquelle j'aurais "extrême droitisé" Playboy est totalement infondée, comme en atteste le fait que de nombreuses personnalités de tous bords politiques ont été amenées à s'exprimer dans les colonnes du journal pendant que j'en assurai la rédaction en chef."
Arrêt sur images maintient l'intégralité de ses informations.
Plainte classée sans suite le 8 juillet 2024
Mise à jour du 15 juillet 2024 : la plainte pour viol déposée contre Simon Collin fin janvier a été classée sans suite le 8 juillet 2024 par le tribunal judiciaire de Paris, au motif que les "faits ou les circonstances des faits de la procédure n'ont pu être clairement établis par l'enquête"
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