Saadé perd la confiance de trois rédactions en une semaine
Deux jours après avoir rendu visite à BFMTV, dernière et plus prestigieuse acquisition de son empire médiatique naissant, Rodolphe Saadé a mis à pied le directeur de la rédaction de son quotidien régional, "La Provence", pour crime de lèse-Macron. Une grève et quelques communiqués furieux plus tard, Aurélien Viers est réintégré... mais l'incendie allumé dans ses rédactions s'éteindra-t-il pour autant ?
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Commentaires préférés des abonnés
Monsieur Saadé ne pouvait , à aucun moment perdre notre confiance : il ne l'a jamais eue...
Ben voilà, la preuve que toute la profession doit se mobiliser et faire grève pour mettre en échec les connexions partonnales dont la logique est incompatible au droit d’informer et à la liberté d’expression.
Bravo !
Que celq serve d’exemple à l’avenir(...)
Tout nous montre qu'il existe une ligne de partage dans la presse qui ne date pas d'aujourd'hui mais qui commence à s'étaler au grand jour, d'un côté la bonne presse, celle qui défend l'arc républicain macronien qui englobe les Zemmour et Reconquête,(...)
Derniers commentaires
Excellent article !
C'est fou ça un grand patron qui se comporte comme un grand patron et qui considère la presse comme un organe de communication. Quelle surprise !! C'est quand même décrit au moins depuis "la fabrique du consentement" (N. Chomsky, 1988) et sans doute avant. Le plus étonnant est encore de s'en étonner, même si on est d'accord c'est très bien de le dénoncer.
Pourquoi croire qu'un journal (une radio, une télé, une chaine youtube, etc) a pour but d'informer pour le bien commun ? C'est une entreprise comme les autres. Il faut arrêter de se voiler naïvement la face avec le mythe du ou de la journaliste en quête de la Vérité, de l'Information, ... ils et elles ont un métier pour avoir un salaire et en vivre. Et pour la plupart s'il faut écrire des lignes sans saveur pour vendre de la soupe (ou plutôt des avions/des abonnements internet/des cargos/...). Et pour cela il faut aussi plaire au Monarc en place et à sa cours, donc ils le font.
Tout nous montre qu'il existe une ligne de partage dans la presse qui ne date pas d'aujourd'hui mais qui commence à s'étaler au grand jour, d'un côté la bonne presse, celle qui défend l'arc républicain macronien qui englobe les Zemmour et Reconquête, Le Pen et le RN, Renaissance, le PS d'Hidalgo, Cazeneuve, Glucksmann entre autres, Roussel, Jadot, tous ceux qui ont manifesté à l'appel du syndicat policier Alliance..., grand défenseuse de la financiarisation du monde, de l'ultra-libéralisme, adversaire d'un imaginaire wokisme et islamo-gauchisme... et de l'autre celle qui défend les Palestiniens, qui s'oppose au 'monde merveilleux' des ultra-riches et du CAC 40 et qui est accusée antisémitisme, de wokisme, d'islamo-gauchiste...
Comme ce fut le cas à la fin des années 1990 pour l'AMI, assistons-nous maintenant à un test de Dracula pour cette presse fascisante ?
Ben voilà, la preuve que toute la profession doit se mobiliser et faire grève pour mettre en échec les connexions partonnales dont la logique est incompatible au droit d’informer et à la liberté d’expression.
Bravo !
Que celq serve d’exemple à l’avenir et pour toutes les luttes.
Manifester, c’est bien, mais sans la grève, on n’obtient rien.
Saadé s'offre à la fois la presse et une mauvaise presse ...
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Saadé ménage un peu ?
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Saadé rape ?
ou mieux, Saadé rappe ?
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Une declinaison moderne des lettres de cachet. Decidement le crime de lèse majesté... peut-être fatal. Pourvu que l'autoritarisme décomplexé et son lot de "condamnés pour l'exemple" ne tue dans l'oeuf toute velleité de remettre en cause ne serait-ce qu'un tantinet le pouvoir jupetien implacable, sans partage et qui se voudrait ineluctable.
Ni Dieu ni maître.
Monsieur Saadé ne pouvait , à aucun moment perdre notre confiance : il ne l'a jamais eue...
Pas grave, il n'a qu'à racheter trois autres rédactions et il sera pardonné par Saint Macron.
'"Ah la la, on ne prête qu'aux riches ", disait Tortora, qui a lui-même gagné à se faire connaître !