Le Guardian part en guerre contre les énergies fossiles
"Nous allons nommer les pires pollueurs, et trouver qui les finance"
Alan Rusbridger a soixante-deux ans, et un regret. Après avoir occupé pendant vingt ans le poste de rédacteur en chef du Guardian, cette figure du journalisme britannique a publié, le 6 mars, un billet en forme d'introspection. À quelques mois de la retraite, il s'est demandé s'il allait "avoir des regrets". Rusbridger n'en dénombre qu'un : n'avoir pas bien traité "l'immense, imposante, écrasante question" de "comment le changement climatique va probablement causer d'incalculables dégâts et tensions à notre espèce, du vivant de nos enfants."
À ses équipes et à ses lecteurs, il explique que le changement climatique n'est rien moins que "la plus importante histoire du monde". Mais c'est une histoire que "le journalisme n'a jamais réussi à rac...
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