Anatomie d'un voyage de presse au Qatar
Et de la communication modernisée de la pétromonarchie
À l'approche de la Coupe du monde de football de 2022, mieux vaut communiquer soi-même que de ne pas avoir voix aux récits journalistiques, et organiser soi-même les déplacements de la presse au Qatar plutôt que de découvrir leur passage lors de la parution de leurs reportages. Un an avant cet événement sportif d'ampleur inédite pour le petit État autoritaire, pourquoi ne pas faire visiter les stades tout juste terminés ? Comme elle le fait régulièrement, la communicante française Sihem Souid, dont le Qatar est le client principal et historique, sélectionne les invités. Et pas question de ne faire venir que des journalistes complaisants, assure-t-elle à Arrêt sur images : "Le but n’est pas de ramener des journalistes qui aiment bien le...
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