Bakchich cite un livre de Sfeir sorti en juin 2006, Tunisie, terre de paradoxes (éditions Archipel). "«Des responsables politiques du monde entier, mais aussi des hommes de lettres et de culture, se sont associés pour rendre hommage à l’œuvre de Zine El Abidine Ben Ali», écrivait aussi le flagorneur. «Personne ne les a obligés à le faire. S’ils ont trouvé que leur démarche est justifiée, c’est parce qu’en Tunisie on trouve autre chose que ce que les médias veulent montrer»." Après le départ de Ben Ali, Sfeir ne mâche pas ses mots sur le plateau de BFM : "Toutes les sociétés privées étaient victimes de la corruption de Ben Ali" comme le montre une séquence relevée par Bakchich. |
Sur son blog du Monde Diplomatique, Alain Gresh signalait, en septembre 2006, un autre passage du même livre de Sfeir : "Ben Ali est ainsi décrit comme réunissant «en sa personne toutes ces compétences. D’une part, elles lui permettent de se montrer plus efficace, et les résultats obtenus plaident en sa faveur; d’autre part, la réunion de ces compétences en un seul homme évite de les voir entrer en conflit.» (p. 213)"
Gresh remarquait aussi une tribune publiée dans le Figaro du 23 octobre 2009 où Sfeir, sous le titre "La Tunisie, rempart contre la déferlante intégriste dans la région" écrivait : "force est de reconnaître que le pays progresse régulièrement depuis l’arrivée au pouvoir de Ben Ali. C’est un fait dont tous les organismes internationaux font état dans leurs rapports. C’est cette ouverture et cet assainissement progressifs de la vie publique que je souhaite évoquer aujourd’hui, sans pour autant me voiler la face sur les problèmes qu’il reste à résoudre."
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