Corée du Sud : de la surveillance à la "chasse aux gays"
Jusqu'ici, tout allait bien. En Corée du Sud, l'épidémie de Covid-19 était globalement maîtrisée (un peu plus de 10 000 cas pour 256 morts) et, depuis plusieurs semaines, la vie avait doucement repris son cours. La stratégie de test, de traçage et d'isolation promue par des autorités sud-coréennes arc-boutées sur un système de surveillance numérique, était érigée en modèle par la presse européenne et anglo-saxonne. Et puis, jeudi 7 mai, tout a dérapé. Une semaine plus tôt, à la faveur de six jours de congés nationaux, rapporte l'agence Yonhap, un homme de 31 ans, contaminé par le virus mais asymptomatique, était sorti faire la fête à Séoul en compagnie d'un ami. Durant la nuit, ils ont visité cinq bars et clubs du quartier d'Itaewon. L'homm...
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