Attention, "nitroglycérine" ! Avec Le déni des cultures (éd. du Seuil), le sociologue Hugues Lagrange regarde en face, et exhorte ses lecteurs à faire de même, un fait dérangeant : en France, les jeunes issus de familles originaires des pays du Sahel sont plus exposés à l'échec scolaire et à la délinquance. Plus que les enfants de familles d'origine européenne bien sûr, mais aussi davantage que les descendants d'autres immigrés africains, ou maghrébins.
Outre les facteurs sociaux habituellement évoqués pour expliquer cette différence, le chercheur pointe aussi un "problème culturel". Pour lui, la surreprésentation de jeunes issus de l'immigration africaine dans les statistiques de la délinquance s'explique en bonne partie par la soumission des femmes, l'autoritarisme des pères ou la polygamie, eux-mêmes aggravés par la façon dont la France accueille ses immigrés. Des affirmations très rarement entendues dans l'hexagone, encore moins dans la bouche d'un directeur de recherche au CNRS, professeur à Sciences Po. Pourtant, bien qu'il établisse ainsi un lien entre immigration et délinquance, Le déni des cultures reçoit un accueil, prudent mais favorable, dans les médias : Le Monde lui a consacré une pleine page. Les "sarko-zemmouriens" risquant de se précipiter sur le providentiel ouvrage, voici, avant toute récupération, notre analyse.
Délinquance et immigration : le livre qui va ravir Zemmour et Sarkozy...
Attention, "nitroglycérine" ! Avec Le déni des cultures (éd. du Seuil), le sociologue Hugues Lagrange regarde en face, et exhorte ses lecteurs à faire de même, un fait dérangeant : en France, les jeunes issus de familles originaires des pays du Sahel sont plus exposés à l'échec scolaire et à la délinquance. Plus que les enfants de familles d'origine européenne bien sûr, mais aussi davantage que les descendants d'autres immigrés africains, ou maghrébins.
Outre les facteurs sociaux habituellement évoqués pour expliquer cette différence, le chercheur pointe aussi un "problème culturel". Pour lui, la surreprésentation de jeunes issus de l'immigration africaine dans les statistiques de la délinquance s'explique en bonne partie par la soumission des femmes, l'autoritarisme des pères ou la polygamie, eux-mêmes aggravés par la façon dont la France accueille ses immigrés. Des affirmations très rarement entendues dans l'hexagone, encore moins dans la bouche d'un directeur de recherche au CNRS, professeur à Sciences Po. Pourtant, bien qu'il établisse ainsi un lien entre immigration et délinquance, Le déni des cultures reçoit un accueil, prudent mais favorable, dans les médias : Le Monde lui a consacré une pleine page. Les "sarko-zemmouriens" risquant de se précipiter sur le providentiel ouvrage, voici, avant toute récupération, notre analyse.
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