En pleine polémique sur les relations entre les magistrats et leur ministre, la presse semble à l'affût de la moindre affaire pour alimenter le feuilleton. Mais dans le cas du violeur qui a pris la fuite à Montpellier, aucun dysfonctionnement n'est à déplorer. Plutôt des couacs en chaîne dans la machine médiatique.
"Un nouvel incident grave dans le domaine de la justice" lançait Claire
Chazal à la cinquième minute de son jité, dimanche 26 octobre. On venait en
effet d'apprendre qu'un violeur (encore présumé) de 31 ans s'était enfui du tribunal où il
comparaissait depuis quatre jours. Prétextant un malaise, il était parti pour
se rendre "à l'hôpital". Il n'est jamais revenu. C'est donc en son
absence que le délibéré, le condamnant à 10 ans de réclusion criminelle, avait
été prononcé.
Le reportage précise que l'accusé comparaissait libre
Nombreux sont ceux qui ont aussitôt fait le rappro...
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