Droit de manifester : 10 ans de lois détournées
Militants assignés à résidence, perquisitionnés sur simple demande du préfet, interdits de manifestation, arrêtés sur simple suspicion d’une volonté de commettre des violences, ou simplement pour le port d’une protection contre le gaz lacrymogène... Dernier exemple en date : la garde à vue de 48 heures du journaliste Gaspard Glanz, arrêté entre autres pour "groupement en vue de commettre des violences et dégradations". Lors des derniers mouvements sociaux français, le droit de manifester a semblé nettement se restreindre. Cela est souvent dû à des mesures anti-terroristes ou anti-délinquants, mais recyclées par le ministère de l’intérieur pour pénaliser les manifestants et militants politiques.
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