En Grèce, en attendant l'orage
Première journée de l'éconaute en reportage
Ce temps suspendu n’est pas perceptible immédiatement. Quand j’arrive jeudi soir, Tsipras, le jeune leader de Syriza (gauche radicale, donné grand favori), fait un meeting à Omonia, une place qui craint aujourd’hui. Une place pleine de zombies, de toxicos, de paumés, de sans-logis. Il est trop tard pour rejoindre le rassemblement. Le lendemain, ceux qui ont fait le déplacement nous apprendront qu’ils étaient 8 000 sur cette place. Un bon score. Une mamie est même venue rien que pour voir le visage de celui qui fait peur à l’Europe.
La nuit est chaude, la Grèce vit sa première canicule, on tire la langue, les Athéniens n’ont pas en...
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