En Martinique, des anticolonialistes agressent les journalistes
"Ils estiment que nous ne sommes plus légitimes pour informer le grand public"
À Cap-Est, quartier très coté du François, la troisième plus grande commune de Martinique, les villas surplombent la côte baignée d'eau turquoise. C'est dans ce quartier favori des "Békés", les Blancs créoles de l'île qui descendent des premiers colons esclavagistes, que se sont réunis le 22 mai dernier plus de 200 personnes pour commémorer l'abolition de l'esclavage, mise en œuvre sur l'île ce même jour en 1848. Tout de noir vêtus, à l'exception de quelques tissus de couleur verte et rouge – celles du drapeau martiniquais – les manifestants ont dansé "au son du tambour et de conques de lambi", a rapporté la chaîne publique Martinique 1ère. Ils s'étaient donné rendez-vous sur les réseaux sociaux devant l'habita...
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