"Il a été à deux doigts de se faire virer", confie un collaborateur du chef de l'Etat aux Echos. Même info à Lexpress.fr : "Wauquiez a été à deux doigts d'être viré". LeJDD.fr a opté pour une citation plus longue : "Wauquiez a été deux doigts d'être viré mardi soir" (mais on ne sait pas l'heure exacte).

"Quand tu prends des positions en dehors de ton champ ministériel, le minimum c'est d'avertir le Premier ministre ou bien ton ministre de tutelle. Parfois, ce n'est pas parce que tu es le plus diplômé que tu comprends tout !", assène un sarkozyste au JDD. Lexpress.fr a également bien enquêté en interrogeant une bonne source : "Ce n'est pas parce qu'on est le plus diplômé qu'on comprend tout! La preuve: on ne va pas à la télé juste parce qu'on a eu au téléphone un conseiller de l'Elysée ou de Matignon, sans faire valider ses propos par le Premier ministre et par son ministre de tutelle (Alain Juppé, ndlr)".

Et si vous n'avez pas bien compris ce que Wauquiez aurait dû faire, lisez plutôt le off des Echos : "Quand on est au gouvernement, on ne prend pas d'initiatives isolées. On en parle d'abord à son ministre de tutelle [Alain Juppé] et au Premier ministre (...) Ce n'est pas parce qu'on est le plus diplômé qu'on comprend tout" selon un collaborateur du chef de l'Etat.

Au bout de trois off, tout est bien clair : Wauquiez a eu chaud et l'Elysée voulait à tout prix que ça se sache (mais ça, c’est vraiment off).

L'occasion de lire la chronique de Daniel Schneidermann : "Wauquiez, Porsche : cherchez le point commun"