A partir de 7 heures du matin, les policiers barcelonais ont essayé de vider la place de Catalogne de ses manifestants. Selon El Pais, "une trentaine de véhicules ont emporté tout type d'objet : tentes, casseroles, bannières, affiches, sacs de couchage, publicité, ordinateurs et aliments", accueillis par les cris de "Ce n'est pas un nettoyage, c'est une expulsion !". Deux jours plus tôt, le 25, les "campeurs" avaient décidé de rester sur la place jusqu'au dimanche 29, quand bien même le club de Barcelone gagnerait la finale samedi. Il avait alors été décidé de déplacer l'écran géant de la place de catalogne à l'Arc de Triomphe barcelonais.
Les policiers ont utilisé matraques et flashballs, face à des manifestants manifestement pacifiques L'une des plaintes récurrentes des "Indignados", d'ores et déjà prise en compte par le défenseur du peuple catalan, est que les agents ne portaient pas leur numéro d'identification, ce qui ferait obstacle à une réclamation contre l'un d'eux. Les manifestants ont pourtant "repris la place" sur les coups de 13 heurs, au départ des policiers. |
Deux photos feront sans doute le tour de la presse (espagnole seulement ?) demain :
A Madrid, les commerçants se sont réunis dans la matinée pour dénoncer "l'occupation" de la place Puerta del Sol et l'image "désastreuse" de l'Espagne qu'elle entraîne, se sont proclamant "otages de ces actions illégales". La mairie a demandé au gouvernement l'autorisation d'expulser les manifestants, au nom de la salubrité publique et des intérêts des commerçants. De leur côté les indignés de Madrid prévoient un vote dimanche sur la levée du campement.
Derniers rebondissements pour le mouvement des Indignados ? Nous détaillons justement leurs motivations sur notre plateau cette semaine.
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