Qu'on se le dise : les écrans sont un cancer pour notre jeunesse. Ou plutôt, dans les mots du premier ministre Gabriel Attal ce mercredi 10 avril, "une catastrophe éducative et sanitaire en puissance". Parle-t-il de la télévision, menace pour la jeunesse des décennies 1980 et 1990 ? Non, évidemment non, parce que l'usage de la télévision ne fait plus débat, même dans les tribunes les plus réactionnaires du Figaro. Cette semaine, comme depuis six mois d'abord en tant que ministre de l'Éducation nationale puis nouveau Premier ministre, il était donc question, derrière "les écrans", d'accuser les réseaux sociaux et les plateformes vidéo. 

"Je ne veux pas d'un pays dans lequel TikTok remplace les romans et les influenceurs, les grands auteu...