C'est le constat du Petit journal (Canal+), dont plusieurs équipes ont été bousculées : coups de pied, jets de canettes. D'autres chaînes ont connu des mésaventures de même nature : Itélé ou encore LCI, dont la journaliste a été contrainte de faire son duplex sans lumière pour ne pas attirer les manifestants. Le tout sous le slogan "Journalistes collabos" |
L'AFP, au détour d'une phrase reprise dans plusieurs dépêches, avait déjà mentionné ces faits : "Des journalistes accusés d'être des "collabos" ont été pris à partie". Même constat sur Lexpress.fr : "plusieurs médias accusés d'être des collabos ont été la cible de jets de projectiles", indiquait le site d'information. Témoin de la scène, un manifestant confirmait : "Le journaliste de Canal + qui nous suivait a été pris à partie par des manifestants et a vu son matériel détérioré". Des faits que les organisateurs de la manifestation ont tenté de minimiser : "Je veux bien reconnaître que le terme 'collabo' est un peu excessif, mais il reflète le ras-le-bol et l'exaspération quant au traitement de certains sujets par la presse", expliquait l'un des membres organisateurs de la manifestation.
L'occasion de la lire la chronique de Daniel Schneidermann : "Jour de colère : sur une manif "hétéroclite".
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