Justifier l'article 24, casse-tête de Darmanin
Il paraît qu'ils sont des milliers. Bon, alors des centaines. Nombreux, en tout cas, très nombreux, partout en France. Qu'on appelle la permanence des syndicats de police Alliance, SGP ou Unsa, partout la même affirmation, la même promesse : oui, bien sûr qu'on connaît des collègues harcelés sur les réseaux sociaux, inquiets pour leurs familles, terrorisés par des torrents de haine et de menaces déversés sous une photo ou une vidéo d'eux en intervention. Au téléphone, les histoires cauchemardesques défilent : untel ne vit plus dans la ville ou il exerce par peur du lynchage, la femme d'un autre a été menacée de viol, les enfants d'un troisième pris à partie dans la cour d'école, etc... Des commentaires qu'on retrouve jusque sur les tracts d...
Il vous reste 94% de cet article à lire
Cet article est réservé aux abonné.e.s
Rejoignez-les pour une information sur
les médias indépendante et sans pub.
Déjà abonné.e ? Connectez-vousConnectez-vous