Kissinger, "criminel de guerre" à l'étranger, "géant" en France
Les médias français gomment les "millions de morts" dont l'homme d'État est considéré comme responsable
Pour annoncer la mort d'Henry Kissinger, la traditionnelle valse de nécrologies n'a pas eu le même ton en France que dans les médias anglophones. Il suffit de lire les titres. Côté français, on parle du "diplomate du siècle" (Challenge), du "dernier diplomate" (les Échos), d'un homme "de légende" (l'Express), du diplomate "le plus influent d'Amérique" (Courrier international), d'un "géant de la diplomatie américaine" (TF1), du "prix Nobel de la paix" (Midi libre), de "l'homme des missions impossibles" (le Figaro), de "l'homme des présidents" (RFI), du "secrétaire d'État le plus puissant de l'après-guerre" (France 24), d'une "figure historique" (le Monde). Dans les versions les...
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