La petite musique a commencé à résonner pendant l'entre-deux-tours des élections législatives : si le Rassemblement national ne gagnait pas, ce serait sans nul doute à cause des "magouilles". Comprendre : à cause du front républicain ayant poussé les candidat·es NFP arrivé·es en troisième position, ainsi que certain·es candidat·es d'Ensemble dans la même situation, à se désister pour contrer le RN. Mais voilà : à l'issue du deuxième tour le 7 juillet, le RN n'a pas eu de majorité à l'Assemblée nationale, ni absolue, ni relative. Et dans les reportages de presse au QG, l'élément de langage de "l'élection volée" est revenue dans la bouche de nombreux·ses militant·es.