Lemine Ould Salem, le journaliste dont les images ont inspiré un film césarisé...
... mais pourraient ne jamais être vues en salles
À la cérémonie des Césars, où il a triomphé le 20 février 2015, Abderrahmane Sissako a embrassé sa compagne, puis est monté sur la scène du théâtre du Châtelet pour recevoir ses statuettes. De sa voix posée, Sissako a remercié "[s]on pays, la Mauritanie", "la ville de Paris", qui l'a "accueilli il y a 22 ans", la chaîne Arte, sa productrice, son distributeur, ses assistants techniques mauritaniens, le Festival de Cannes, ses comédiens, sa femme et ses enfants, et enfin la France, "pays magnifique qui est capable de se dresser contre l'horreur et l'obscurantisme."
Un homme n'a pas été remercié. Son nom ne f...
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