Monde d'après : et la presse libérale douta du libéralisme !
(Sauf Le Figaro)
"Le virus met à nu les fragilités du contrat social." Ce titre, comme l'éditorial qui suit, a été publié le 3 avril par le Financial Times. Il a fait grand bruit, venant d'un des principaux organes anglo-saxons, depuis plusieurs décennies, du néolibéralisme mondialisé. Signé par le "panel éditorial", il engageait directement l'ensemble de la rédaction du vénérable journal britannique de la finance mondiale (contrairement au New York Times où ce panel n'engage pas la rédaction). Le plaidoyer développé ce jour-là n'est en effet rien moins qu'une révolution copernicienne pour le Financial Times : le texte milite en effet ouvertement, dès son introduction, en faveur de "réformes radicales" qui seront "nécessaires afin que la société fonct...
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