"Conflits d'intérêt préoccupants", "absence manifeste d'équilibre", "biais militants", "stratégie d'entrisme"... Selon le Figaro, "les militants trans ont infiltré la Haute autorité de santé" (HAS). Sur un ton alarmiste et proche du complotisme propre au média de droite lorsqu'il traite de questions LGBT+, un article publié en juin dernier va cette fois plus loin. Il dévoile une liste confidentielle et oute des personnes concernées. Autrement dit, l'article mentionne publiquement la transidentité de ces personnes sans leur consentement, les mettant ainsi en danger.

Un listing incomplet et orienté

À l'origine de cette enquête du Figaro, la saisine par le ministère de la Santé de la HAS, en vue d'élaborer des recommandations pour l'accompa...