Présidentielle : de l'absurdité du sondage précoce
Il n'est jamais trop tôt pour commander un sondage - et jouer à se faire peur. "Entre Macron et Le Pen, ça se resserre", titre le Journal du dimanche
du 3 novembre 2019. Au second tour de l'élection de 2022, le président sortant - élu en 2017 avec 66% des voix - ne recueillerait que 55 % des intentions de vote,
contre 45 % pour la cheffe du Rassemblement national, selon l'IFOP. "Cela sonne comme un avertissement pour ceux qui considèrent qu'en 2022 ce serait automatiquement gagné pour le président sortant face à Marine Le Pen", analyse Frédéric Dabi, de l'IFOP. Mais à part introduire le plus précocement possible l'idée d'un nécessaire "vote utile" pour "faire barrage au pire", à quoi peuvent bien servir des chiffres à deux ans et demi du sc...
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