Non, les supporters de Liverpoool ne sont pas arrivés en retard. Non, il n'y avait pas 40 000 supporters britanniques sans billet valable. Non, ils n'ont pas "violenté les stadiers" (Darmanin, samedi soir). Oui, le dispositif de filtrage et de vérification était sous-dimensionné et désorganisé. Oui, la police a créé un regrettable goulot d'étranglement. Oui, des accès ont été fermés, provoquant des heures d'attente dangereusement interminables ; oui, la police a projeté des gaz lacrymogènes sur des familles ; oui, la police n'a pas su endiguer les vols et agressions commis sur les supporters après le match. Était-il possible d'être au fait des ces informations pendant les 24 heures qui ont suivi les événements au Stade ? En grande part...