Dans une longue interview au Point, Emmanuel Macron revient notamment sur la démission du général De Villiers, chef d'Etat major des armées, au coeur du mois de juillet, et critique la "consanguinité entre une partie des industriels du secteur et la presse". Comment Le Figaro de Serge Dassault, visé sans le dire par le président, avait-il couvert cette démission? En multipliant les tribunes (et les éditoriaux) anti-Macron, qui n'ont visiblement pas échappé à l'intéressé.
Le Point, 31 août 2017
"Le grand entretien". De trois-quarts, le regard perçant, Emmanuel Macron, qui a décidé de reparler aux journalistes, fait sa rentrée politique ce 31 août dans l'hebdomadaire LePoint. Dans cette interview de 20 pages, Macron revient sur les sujets chauds de la rentrée, et ne critique pas seulement son prédécesseur, François Hollande (sommé d'arrêter de "justifier son bilan devant les journalistes"). S'il n'est pas nommé, Le Figaro de Serge Dassault a aussi droit à son petit tacle bien placé, au détour d'une question sur la démission cet été du chef d'Etat major des armées, le g&eac...
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Dans une longue interview au Point, Emmanuel Macron revient notamment sur la démission du général De Villiers, chef d'Etat major des armées, au coeur du mois de juillet, et critique la "consanguinité entre une partie des industriels du secteur et la presse". Comment Le Figaro de Serge Dassault, visé sans le dire par le président, avait-il couvert cette démission? En multipliant les tribunes (et les éditoriaux) anti-Macron, qui n'ont visiblement pas échappé à l'intéressé.
Tant qu'à parler consanguinité : annonce prochaine de privatisations dixit Le Maire et "La Française des Jeux fait partie des pistes étudiées, selon certains experts".
Ca m'a fait pensé à ce que j'avais vu dans les Macronleaks sur un joueur de poker bien placé mais l'idée de privatisation semble revenir régulièrement avec lobbying des banques et, il y a peu, un intérêt de Bolloré/Vivendi pour la chose.
Extrait de cet article, 17/09/2014 : "La pression sur le gouvernement est intense. Les banques d'affaires assiègent Bercy en expliquant qu'il serait très simple de vendre la FDJ. L'Agence des Participations de l'Etat (APE), qui gère les entreprises publiques, pousse cette idée et Michel Sapin n'a pas mis son veto", nous explique un banquier.
Le nouveau patron de l'APE, Régis Turrini, venu du groupe Vivendi, va donc reprendre ce dossier ouvert par son prédécesseur David Azéma. (...) En France, Stéphane Courbit a déjà investi dans les jeux, et Vincent Bolloré, qui "regarde le dossier depuis longtemps", selon un banquier, dispose désormais des milliards de sa société Vivendi pour investir dans un nouveau secteur.
Pourtant, il n'est pas acquis que ces euros dégringolent dans les caisses de Bercy. Même Nicolas Sarkozy, qui avait démarré une privatisation en 2008, avait fini par y renoncer. "Le dossier est compliqué. La privatisation de la Française cache de nombreux pièges pour l'Etat", juge un connaisseur de l'entreprise qui n'est pourtant publique que depuis... 1978 :
"C'est Giscard qui avait nationalisé la société après le succès du Loto lancé en 1976, pour que l'Etat puisse en profiter pleinement, explique un dirigeant. Depuis, c'est la direction du Budget qui pilote la stratégie et qui s'est toujours opposée à sa cession, d'autant que les jeux sont restés en dehors des directives européennes et que Bruxelles ne nous demande rien à ce sujet."
Cet attachement s'explique : la Française des Jeux est un très généreux contributeur aux finances publiques. Elle verse à l'Etat 100 millions d'euros par an de dividendes. Et, surtout, Bercy encaisse 25% des mises des joueurs, soit 2,9 milliards par an. A elle seule, la Française des Jeux produit 1% du budget français."
Macron en martyr des médias ! et dénonçant la consanguinité entre la presse et les industriels ! Quelle va être la prochaine étape, qu'il est parvenu au pouvoir malgré l'opposition des médias ? Trop drôle !
trop drôle, nous faire croire que la bourgeoisie se dispute pour un militaire .... ha ha ha , complément faux, les gens se fichent des critiques sur Macron ou Sarko ou Balkany ou Dassault, tout ça c'est entre riches et les gens ne votent plus ou votent comme les medias le leur prépare en publicitant le FN. Avec le Fn ils peuvent se battent pendant 5 ans et être de nouveau élu ... donc on ce n'est que bataille de gens en sécurité, qui ne perdrons rien, même si Macron est détesté par son arrogance, ils se rangent derrière lui pour leurs impôts , leurs rente. Le Figaro serra financé comme d'hab cette année vous verrez , et cet article ne fait que participer au mensonge ambiant qui n'est là que pour désamorcer la gauche qui va manifester. Nous faire croire que les bourgeois se battent est une belle manipulation, pour nous faire patienter.....5 ans. Se serrais bien qu'@SI ne participe pas a ça, comme vous avez participer a l'election de Macron en ne soutenant .... personne de gauche , ni NPA, ni FI. Je le comprend ça permet d'être dans l opposition et que les électeurs de gauches soient friands de se genre d'info , inutile pourtant.
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Tiens, Macron a remarqué la "consanguinité" entre Le Figaro et l'armée
Dans une longue interview au Point, Emmanuel Macron revient notamment sur la démission du général De Villiers, chef d'Etat major des armées, au coeur du mois de juillet, et critique la "consanguinité entre une partie des industriels du secteur et la presse". Comment Le Figaro de Serge Dassault, visé sans le dire par le président, avait-il couvert cette démission? En multipliant les tribunes (et les éditoriaux) anti-Macron, qui n'ont visiblement pas échappé à l'intéressé.
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Ca m'a fait pensé à ce que j'avais vu dans les Macronleaks sur un joueur de poker bien placé mais l'idée de privatisation semble revenir régulièrement avec lobbying des banques et, il y a peu, un intérêt de Bolloré/Vivendi pour la chose.
Extrait de cet article, 17/09/2014 :
"La pression sur le gouvernement est intense. Les banques d'affaires assiègent Bercy en expliquant qu'il serait très simple de vendre la FDJ. L'Agence des Participations de l'Etat (APE), qui gère les entreprises publiques, pousse cette idée et Michel Sapin n'a pas mis son veto", nous explique un banquier.
Le nouveau patron de l'APE, Régis Turrini, venu du groupe Vivendi, va donc reprendre ce dossier ouvert par son prédécesseur David Azéma. (...) En France, Stéphane Courbit a déjà investi dans les jeux, et Vincent Bolloré, qui "regarde le dossier depuis longtemps", selon un banquier, dispose désormais des milliards de sa société Vivendi pour investir dans un nouveau secteur.
Pourtant, il n'est pas acquis que ces euros dégringolent dans les caisses de Bercy. Même Nicolas Sarkozy, qui avait démarré une privatisation en 2008, avait fini par y renoncer. "Le dossier est compliqué. La privatisation de la Française cache de nombreux pièges pour l'Etat", juge un connaisseur de l'entreprise qui n'est pourtant publique que depuis... 1978 :
"C'est Giscard qui avait nationalisé la société après le succès du Loto lancé en 1976, pour que l'Etat puisse en profiter pleinement, explique un dirigeant. Depuis, c'est la direction du Budget qui pilote la stratégie et qui s'est toujours opposée à sa cession, d'autant que les jeux sont restés en dehors des directives européennes et que Bruxelles ne nous demande rien à ce sujet."
Cet attachement s'explique : la Française des Jeux est un très généreux contributeur aux finances publiques. Elle verse à l'Etat 100 millions d'euros par an de dividendes. Et, surtout, Bercy encaisse 25% des mises des joueurs, soit 2,9 milliards par an. A elle seule, la Française des Jeux produit 1% du budget français."
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