Transparence sondages : silence du Figaro
Hier, les sénateurs ont adopté une proposition de loi censée rendre les sondages politiques plus transparents, notamment en obligeant les sondeurs à publier les critères de redressement ou encore le nom des commanditaires et de l'acheteur. Deux sénateurs, l'un PS et l'autre UMP, sont à l'origine de cette proposition adoptée à l'unanimité, contre l'avis du gouvernement qui a d'ores et déjà fait savoir que le texte ne serait pas mis à l'ordre du jour des travaux de l'Assemblée.
Si l'issue de la démarche est incertaine, l'information en elle-même est d'importance. C'est du moins ce qu'ont pensé Le Monde et Libération. Le jour du vote, Le Monde a consacré une pleine page à cette proposition de loi . Une pleine page dans Le Monde le 14 février |
Du côté de Libération, la proposition de loi a eu le droit à un petit décryptage au lendemain du vote au Sénat.
Le radio crochets écrase un peu les sénateurs, mais la proposition de loi y est
Et dans Le Figaro, si friand de sondages ? Rien. Pas même une brève. Et ce n'est pas faute d'avoir enquêté au Sénat puisque le lendemain du vote, on avait le droit à une pleine page...
sur la bataille pour la présidence du Sénat
Seuls les lecteurs du Figaro.fr ont eu le droit à une dépêche... AFP.
En matière de sondage, Le Figaro a pourtant une réelle expertise. La preuve avec notre dernier observatoire : "Sondage bidon : l'IFOP et Le Figaro récidivent avec la justice".
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