US : l'autrice d'une liste de harceleurs des médias obligée de se dévoiler
Moira Donegan : "je ne sais pas quel genre de futur m'attend"
C’était un Google doc, un fichier Excel tout ce qu’il y a plus banal. Dans les premières colonnes, des noms d’hommes, employés de l’industrie des médias américaine. Des titres de publications, parmi les plus prestigieux : le New Yorker
, le New York Times
, la Paris Review
, mais aussi BuzzFeed
ou Broadly
. Et listés en face des noms, des faits d’inconduite sexuelle — allant d’un flirt déplacé dans un cadre professionnel, à du harcèlement, des agressions, des violences physiques, et même des viols. Une liste compilée et alimentée par des comptes anonymes se connectant un à un au Google doc. Le nom de cette liste? “Shitty Media Men
”.
Un soir de mi-octobre, suivant immédiatement l’éclosion de l’aff...
Il vous reste 90% de cet article à lire
Cet article est réservé aux abonné.e.s
Rejoignez-les pour une information sur
les médias indépendante et sans pub.
Déjà abonné.e ? Connectez-vousConnectez-vous