Brève
Libération et Eric Landal
Un reportage consacré à un prisonnier politique birman, signé Eric Landal dans Libération du lundi 27 octobre. Un journaliste dont la signature est rare: le journal explique pourquoi mardi 28 octobre.
Tous ceux qui ont travaillé pour Libération, le savent, mais pas les
lecteurs : Eric Landal n'existe pas comme l'explique aujourd'hui
la rubrique Making Of. C'est un pseudonyme utilisé quand la sécurité ou
la liberté d'action des journalistes n'est pas assurée :"Eric Landal a signé des articles en Algérie, à Cuba ou encore en Corée du Nord." Jean-Louis Péninou, un ancien de Libération, confirme : «J’étais à Addis-Abeba lors des massacres d’étudiants en 1977. Je ne pouvais pas signer de mon nom alors j’ai pensé à Eric Landal. J’avais recours à ce pseudo dans le journal de mon lycée à la fin des années 50, quand on commençait à se révolter contre le proviseur…» |
Cet article est libre d’accès
En vous abonnant, vous contribuez
à une information sur les médias
indépendante et sans pub.
Déjà abonné.e ? Connectez-vousConnectez-vous