Une tempête de ciel bleu
Il eût fallu un ciel gris uni transpercé par une petite pluie fine, voire une chute de neige. Car la barbarie nazie, dont l'une des icônes est l'entrée ferroviaire du camp d'Auschwitz, passe beaucoup mieux en noir et blanc.
Quand on pense Auschwitz, les images qui se forment dans notre esprit sont, le plus souvent, cette vue de l'une des entrées du camp au loin avec la neige rayée par les rails…
… l'entrée principale Arbeit Macht Frei…
… ou les poteaux supportant les fils de fer barbelés :
Traits noirs aigus sur fond blanc.
Neige-t-il trois cent soixante-cinq jours par an à Auschwitz ? Certes non. Telle est cependant la vision qu'on nous assè...
Il vous reste 90% de cet article à lire
Cet article est réservé aux abonné.e.s
Rejoignez-les pour une information sur
les médias indépendante et sans pub.
Déjà abonné.e ? Connectez-vousConnectez-vous