Déflagration Michelin : à Joué-lès-Tours, le jour d'après
La triste histoire du pneu révolutionnaire qui n'a pas trouvé son marché
"Du point de vue de la France, le global reste positif, mais du point de vue de Tours, c'est une déflagration". Ainsi parla Arnaud Montebourg. A l’annonce de la suppression de 700 postes dans l’usine Michelin de Joué-lès-Tours, ville du sud de l’agglo tourangelle, notre ministre du redressement productif n’a pas voulu jouer les gros bras pour une fois. A quoi bon ? Michelin ne ferme pas le site – 200 postes sont préservés – et s’engage à créer l’équivalent des emplois perdus dans la région. Le groupe préfère concentrer la fabrication du pneu poids-lourds à La Roche-sur-Yon par souci d’efficacité, p...
Il vous reste 96% de cet article à lire
Cet article est réservé aux abonné.e.s
Rejoignez-les pour une information sur
les médias indépendante et sans pub.
Déjà abonné.e ? Connectez-vousConnectez-vous