Borloo, et le méga-ricanement de Fogielkabbach
Bien. Tout ricanant qu'il soit, ce moment de radio a le mérite de replacer le conflit de la raffinerie Total de Dunkerque dans son contexte : celui de la baisse de la demande en essence, en Europe, sous l'effet, comme on dit "des préoccupations environnementales". Le lobby pétrolier ne se prive pas de donner tous les chiffres que l'on souhaite (voir par exemple cet article de l'Usine nouvelle). La matinale d'Europe 1 était donc, en creux, plus informative que celle de France Inter, qui semble s'être mise en mode vacances, le nez collé aux pompes à essence ("alors ma petite dame, la pénurie, vous la craignez, ou pas ?")
Que dit encore ce ricanement ? Il dit l'immonde exultation présente de tous ceux qui, depuis des années, à propos de l'écologie, du GIEC, du Grenelle, font semblant de chanter à l'unisson parce qu'il le faut bien, après tout même Sarkozy chante, mais n'en pensent pas moins, sur tous ces khmers verts, avec leurs couloirs de bus, qui nous empêchent de circuler. Il dit la danse du scalp qui se prépare, autour des Borloo, des Hulot, des Arthus-Bertrand, pour ne même pas parler des Duflot, trop petits poissons. Il dit l'inconséquence de la grande machine, prête à abjurer toutes les données du réchauffement parce que le GIEC, en effet, sans doute entrainé par sa propre mécanique, en a rajouté pour emporter la conviction. Il dit qu'aucun combat n'est jamais gagné, jamais.
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