Brexit : le "coup" de Johnson
Une chose est certaine, c'est un coup. Mais comment qualifier ce coup ? Un coup d'Etat ? Un coup de théâtre ? Un coup de poker ? Un coup tout court ? La décision du Premier ministre britannique Boris Johnson de suspendre le Parlement britannique pour cinq semaines dès le début septembre, pour ne le rétablir que dans la seconde quinzaine d'octobre, quelques jours avant la date butoir fixée pour le Brexit, interloque les journalistes et les intellectuels français, autant que les sujets britanniques. Il est certes difficile de parler de mesure inconstitutionnelle, dans un pays qui ne comporte pas de constitution écrite (par exemple, le Parlement britannique est habituellement suspendu pour deux ou trois semaines, à cette période de l'ann...
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