Domination et non-dits
Décidément, ils ont du mal, avec ce concept de "dominants". Il leur brûle les mains. Attention, nitroglycérine ! Il fallait entendre, hier matin, sur France Inter, Thomas Legrand, mine de rien, tenter de le disqualifier. D'abord, en le ridiculisant ("
Ici, dans ce studio il y a des dominants : une femme politique, des journalistes mainstream. Mais, ne vous y trompez pas, ces dominants sont autant de victimes potentielles : 3 femmes, dont une étrangère (belge, certes), une Française "
de souches, pas très nettes"
, un catho pratiquant, un hypocondriaque et un dyslexique.
une femme belge, un dyslexique, un hypocondriaque"
). Ensuite, vieille technique, en le nazifiant. Le dominant serait aussi
un concept d'extrême-droite : les fachos, eux aussi, auraient leurs "dominants" (le lobby LGBT, les libéraux, les medias mainstream). OK. Peut-être. Je ne connais pas assez la prose identitaire. Et alors ? Les identitaires peuvent aussi dire qu'il fait soleil à midi.
A propos des "féministes agressives"
qui, selon Legrand, s'opposent aux "dominants", ce matin, les trois femmes gardées à vue après la manif féministe du 7 mars (notre article ici) témoignent sur le site Konbini. Elles témoignent des injures entendues dans la bouche des policiers. Je conseille cette vidéo à Thomas Legrand.
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