Raoult, Mila : nuance interdite
Sur mon réseau social préféré, les deux têtes de gondole du matin s'appellent Raoult et Mila. Sur Didier Raoult, l'heure est à la décrue. Face à deux journalistes du Monde
et de L'Obs
venues présenter leur livre-enquête sur le plateau de France 5, Patrick Cohen se livre à une exécution en règle, non pas tant du druide marseillais lui-même, mais de toutes les institutions (universitaires, sanitaires, médiatiques, politiques) qui ont gardé le silence face à ses intimidations, silence coupable selon Cohen. Mais cette culpabilité est-elle aussi générale que le suggère l'édito anaphorique de Cohen ? Si la promo médiatique de Raoult, par exemple, a en effet le plus souvent relevé de l'appât de l'audience, ou du clic, n'était-il pas nécessaire, au début en tous cas de cette pandémie sur laquelle nous ne savions rien, ou presque, d'examiner calmement ses arguments, ce qui conduisait forcément à lui donner la parole ? Questions interdites aujourd'hui.
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