Des avions et des souris
Le discret retour des subprimes
Est-ce qu’on va enfin pouvoir regarder ailleurs? Ailleurs que vers le ciel, où pendant pas moins de six jours, le grand bleu d’avril n’a laissé voir ni le nuage de silice islandais, ni les sillages des avions par lui bloqués au sol comme poules au poulailler.
Fascinante, cette invasion du ciel que nous contaient les cartes, comme des conquêtes de nouveaux goths, obturant l’un après l’autre tous les couloirs de navigation, tandis que nous, péquenauds, levant les yeux là haut nous ne savions rien voir d’autre que l’azur clément, et pour une fois si parfaitement pur, préservé des griffures que lui font d’habitude le...
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