Quand Duhamel sursaute...
Hirsch : critique interdite
Alain Duhamel a sursauté.
Effaré, le matinaute se précipite à la recherche de la citation exacte de Julliard. Quelle atrocité a bien pû proférer le jeune et féroce socialiste, pour faire sursauter le placide Duhamel ? O malheur ! Julliard a déclaré (éloignez les enfants, on ose à peine l'écrire): "Dans la frénésie d'annonces médiatiques de Nicolas Sarkozy, la création d'un Haut commissaire à la jeunesse est une mascarade indécente". "Méthodes de vieillard cacochyme" s'étrangle Duhamel. "Si le jeune Bruno Julliard , qui se pousse du col, avant d'injurier Martin Hirsch, avait fait dans sa vie le quart du dixième de Martin Hirsch, ça serait super".
Si l'on comprend bien la pensée du clairvoyant auteur de l'ouvrage "Les prétendants 2007" (ouvrage dans lequel il avait oublié Ségolène Royal), ce n'est pas le fond de la pensée de Julliard, qui est insupportable. C'est l'insupportable jeunesse de son auteur. On ne saurait trop approuver Duhamel. Nous suggérons donc une nouvelle réforme constitutionnelle, que l'on pourrait adjoindre à la limitation du droit d'amendement parlementaire: le droit de critiquer Martin Hirsch sera réservé aux plus de cinquante-cinq ans, ayant eu au moins trois fois dans leur vie l'occasion d'embrasser en public le béret de l'abbé Pierre. La critique restera ainsi dans les limites du raisonnable et de la bienséance.
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