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Conf' de presse Macron : des questions étaient connues à l'avance

Il n'y en avait pas eu depuis... cinq ans. Emmanuel Macron a tenu hier sa seconde conférence de presse, en tant que président. Pendant plus de deux heures, la parole a circulé parmi les journalistes présents à l'Élysée. Plus ou moins (mais surtout moins) librement.

Commentaires préférés des abonnés

Trois questions pour BFM. Dont une pour M. Duhamel (junior-tout-sourire-pour-le-président), petit cousin d'une certaine ... Mme Oudéa-Castéra, présente sur le banc des ministres - "coucou cousine !" Et coucou maman/tata Saint-Cricq, présente bien sûr(...)

"Si le chef de l'État ne connait pas à l'avance les questions qui lui sont posées, ses attachés de presse eux, si. Et ça tombe bien : ce sont eux qui distribuent le micro"


Mais quelle imposture ! On se croirait dans un mauvais polar "oui, j'ai promis (...)

Ce qui apparait, c'est un Macron qui semble avoir complètement rompu avec l'idée d'avoir à rendre le moindre compte.

Derniers commentaires

Rien d'exceptionnel. Il y a 300 journalistes, c'est normal que les communicants répartissent les questions par thème afin d'ordonner le débat. C'est vraiment une polémique stérile. C'est organisé comme cela dans tous les pays. Ce qu'on pourrait déplorer c'est l'absence de relance comme c'est pratiqué dans les pays anglosaxons. 

"presse présidentielle" : 

où l'on comprend, au delà de toute défiance envers la loi du genre de la conférence de presse, l'abandon de la notion de contre-pouvoir de cette presse. 


Avoir une habilitation et être au service de, c'est plus très clair! 

C'est quoi cette APP ?

L'article d'ASI a été commenté dans la presse le lendemain !!!


● Il a donné lieu à un article de l'Humanité (ce qu'on peut comprendre).


● Il a donné lieu à un article de Libé (Checknews), qui bien qu'ayant été zappé lors de la conf, se montre indulgent envers l'équipe présidentielle.


L'article de Checknews affirme : « Aucun média n'a donc transmis, avant le début de l'événement ce mardi 16 janvier, ses questions aux équipes d'Emmanuel Macron », et présente les expériences rapportées par Rachel Garrat-Valcarcel (20 minutes) et Justine Guitton-Boussion (Reporterre) comme des cas particuliers.


Tout en rappelant qund même « A l'inverse, les journalistes de Libération n'ont par exemple jamais eu la parole, contre trois questions posées par BFMTV. "Ça semblait assez bordélique. Notre côté de la salle a semblé moins bien traité que les autres, estime le chroniqueur politique du journal, Jonathan Bouchet-Petersen. Ce qui est certain, c'est que les médias diffuseurs sont favorisés, tout comme les rubricards qui connaissent les interlocuteurs Elysée. Mais pas de question non plus pour l'Opinion, le Point, l'Express, La Tribune, Les Echos..." »

Oups, Les Echos (journal "d'orientation libérale" appartenant à Bernard Arnault, comme Le Parisien) a été en fait le troisième à poser une question (Grégoire Poussielgue).

Checknews rapporte les propos du chroniqueur de Libé sans le checker...


L'article écrit par ailleurs « D'autres journalistes, en réaction à l'article d'Arrêt sur Images sur les réseaux sociaux notamment, assurent à l'inverse qu'ils n'ont eu à annoncer ni leur question, ni même son thème. C'est le cas notamment de Francesco Fontemaggi, journaliste politique à l'AFP »

Checknews oublie de préciser, en donnant comme exemple Francesco Fontemaggi, qu'il fait partie du bureau de l'APP  (Association de la presse présidentielle) en tant que référent "Voyages officiels".

Donc on peut imaginer qu'il tutoie les conseillers présidentiels.


● Il a donné lieu à un article de BFMTV


Mathieu Coache, journaliste à BFMTV et vice-président de l'Association de la presse présidentielle, y souligne que « certains journalistes qui sont venus et qui n'avaient pas l'habitude du tout de l'Élysée, qui n'avaient pas du tout le numéro des attachés de presse, se sont dit à un moment: "qu'est-ce qui se passe? Comment ça marche?", et reconnaît "un petit souci sur la façon dont la parole a été distribuée" ».

Donc, d'après BFM, ce sont le flou des consignes et la méconnaissance du Palais par certains journalistes qui sont en cause (ce qui rejoint au fond l'analyse de Libé).



En tout cas, Macron pouvait se permettre de se mettre en scène face à Plenel et Bourdin à l'époque où il était consensuel et populaire (avril 2018), actuellement il est clair qu'il ne plus se le permettre.

Il connaissait certaines questions à l' avance .Et alors ? On disait exactement la même chose des conférences de presse du général de Gaulle et ça ne faisait tiquer personne. Essayer,vous ,de tenir le micro 2 heures et quart, pratiquement sans notes...

Les minus ricanent.

Et les journalistes de la presse étrangère?

"Mises à jour  

  • 18 janvier 2024

         

    Ajout du témoignage du journaliste de l'AFP et d'une précision sur le fait que certains médias n'ont pas eu besoin de transmettre leur question en amont".

    Il serait intéressant de savoir quels médias n'ont pas eu besoin de transmettre leur question en amont. Le média des Duhamel, peut-être ?




Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Pas mal de mises à jour aujourd'hui :

Plusieurs ajouts dans l'article, par ex. Reporterre, et surtout le temoignage du journaliste de l'AFP entre autres - d'où aussi la modification du titre.

Il faut que tous ces journalistes soient soumis dans l'âme pour se plier à pareil exercice. Il est évident que tout est fait pour baliser le parcours du chef, maîtriser les intervenants, leurs questions et produire un show comme les aime Macron,: lui en majesté et aucun contenu.


C'est d'ailleurs une profonde erreur de communication. Cette conférence de presse a fait un flop en terme de suivi, surtout si l'on pense au nombre de chaînes qui la relayaient. Davantage encore s'il s'agit de retenir ce qui en restera comme message. Rien ou presque.


Mais pour Macron là n'est pas l'important. C'est l'ego qui compte et clairement marquer la subordination d'Attal. De ce point de vue, mission accomplie.


Je trouve le titre de l'article "les questions étaient connues à l'avance" trompeur.


En fait, cela aurait du être "les questions étaient filtrées", vu que c'est exactement ce que décrit l'article.


Si vous vouliez mettre quelque de chose de plus accrocheur, alors "Macron décide des questions qu'on lui pose" aurait été plus pertinent : en effet, il semble assez évident que les chargés de communication ont été briefés afin de choisir les questions qui conviendraient à Macron, et en évitant soigneusement celles qui l'auraient ennuyé (dans le sens qu'il ne veut pas que le grand public sache certains trucs ).

Les questions étaient donc connues à l'avance des chargés de communication à une ou deux exceptions près

Oui, mais pas de Macron à priori, vu qu'il devait enchaîner l'écoute des questions en direct et ses réponses.

Même s'il y avait eu des pauses entre les questions, Macron n'aurait pas eu le temps de préparer ses réponses avec son équipe. Le problème n'est donc pas la connaissance des questions à l'avance par les chargés de communication, mais bien la sélection des questions auxquelles on veut répondre.


En lisant le titre, je pensais que Macron avait eu les questions 2 jours avant et avait pu préparer ses réponses, comme on peut l'imaginer pour les interviews présidentielles.


Donc je répète, le titre est trompeur et ne rend pas bien compte de la réalité de l'opération, qui est en fait pire que ce que le titre laisse entendre.

"Le président ne connaît pas les questions à l'avance". Mais ses attachés de presse, oui. Mais de qui se moque-t-on ?


"Vous êtes la next one" Ils ne peuvent pas dire, "vous êtes la suivante", non, on est dans le monde la start up nation.


Les médias de gauche qui n'ont pas la parole...


Bref, j'ai bien fait de ne pas regarder ce simulacre de conférence de presse.


Boycottons Macron !


Accablant, comme tout le reste.

Et pourquoi l’APP accepte t’elle d’être méprisée ainsi? Impossible pour les journalistes politiques d’exiger, tous ensemble, une véritable conférence de presse, non truquée ?

 Pourquoi participer à la mascarade en levant la main alors que la parole est demandée et attribuée par SMS? 

Éthique en toc des journalistes de cour.

L'AFP n'est pourtant pas tendre avec Macron :

"le président Emmanuel Macron a emprunté des lignes à l'extrême droite"

Enfin @AFP (en anglais)

"Declaring that "France should remain France," President Emmanuel Macron borrowed lines from the far right for a press conference this week designed to relaunch his sputtering second term"


Je n'ai pas trouvé l'équivalent sur @afpfr (en français)

 Quelqu'un peut m'expliquer?

https://x.com/AFP/status/1747700062350618918?s=20

Merci et bravo à @si de sortir ce type d'informations. C'est très important de ne pas lâcher cette dimension du site, les scoops qui ont du sens. On pourra toujours dire qu'on le s'avait déjà, c'est pas si vrai et en fait pas si documenté, je parle en particulier du dispositif de SMS décrit ici, qui dévoie complètement, il faut le dire, l'exercice journalistique déjà très contrôlé et édulcoré de ces conférences de presse. Je viens de toucher un mot a un proche qui travaille à la com' d'un gros ministère. Que les ministres choisissent les journalistes dans une conf de presse quand les mains se lèvent toutes, c'est de bonne guerre (même si on pourrait imaginer des dispositifs moins partiaux où la parole n'est pas offerte par le pouvoir mais gérée par les journalistes eux-mêmes par exemple / vaste débat). Mais jamais les questions ne sont connues à l'avance, et il n'existe pas de tels systèmes de SMS qui filtrent tout. En vrai les ministres ne sont pas paniqués par les éventuelles questions pièges parce qu'ils sont 5eme dan de bulshitting, donc ce dispositif serait plus inutile et donc casse-gueule qu'autre chose (s'il était éventé). Mais ce proche me dit que ce système de SMS est fou et a sa connaissance largement inédit, et lui même est choqué . J'aurais bien aimé savoir s'il est vraiment inédit, l'article ne le dit pas vraiment. Inventé pour cette conférence ? Ou déjà pratiqué par l'Elysée d'E. Macron ? Ou pratiqué avant ? Je ne crois jamais l'avoir lu ailleurs, mais je me trompe peut-être. En tout cas, je pense que tout les fatalistes qui se diront "c'est tellement français" se tromperont en partie. C'est élyséen, pas français, et c'est donc peut-être très macronien. Ça fait une différence et c'est aussi le signe que les journalistes (et nous) ne devraient pas accepter que ça devienne la nouvelle norme. Leur complaisance a priori (si @si n'avait pas levé le lièvre, combien des présents hier l'auraient dit spontanément ?) est quand même sidérante. Je vote donc pour que cet article soit gratuit, j'encourage les @sinautes à le faire. 

J'avoue que la rethorique fasciste sur la natalité c'est ce qui m'as le plus choqué. Ya vraiment plus aucun filtre, dans une semaine il nous parle de grand remplacement

Pour info le sujet a ete evoque mardi matin vers 6 heures sur RTL en exposant ces regles du jeu. C'etait presente comme un moyen d'eviter les redites et surtout permettre a tous les groupes et tous les supports de poser une question. BFM s'en sort bien 😺

Le type a semble-t-il parlé de "bon sens". Comment quelqu'un avec un outillage conceptuel aussi boiteux peut-il être président de la république ??? Dire qu'au début de sa carrière politique, il mettait en avant sa "proximité" avec Paul Ricœur. Et maintenant, il nous balance ses raisonnements du café du commerce, c'est consternant.

Ce type de conférence de presse où l'on autorise à tous les médias d'y participer, mais seulement à certains de pouvoir s'exprimer en sachant à l'avance ce qu'ils vont dire est, selon moi, un beau parallèle de la vision de "la démocratie" chez nos dirigeants actuels.


Trois questions pour BFM. Dont une pour M. Duhamel (junior-tout-sourire-pour-le-président), petit cousin d'une certaine ... Mme Oudéa-Castéra, présente sur le banc des ministres - "coucou cousine !" Et coucou maman/tata Saint-Cricq, présente bien sûr en plateau sur FR2 pour "décrypter" le tout.  Oligarchie vous dites ?!

Ce qui apparait, c'est un Macron qui semble avoir complètement rompu avec l'idée d'avoir à rendre le moindre compte.

Jupiter fait du Jupiter, rien de nouveau sous.... le Soleil, oui.

Le fossé entre la caste politico-médiatique (médias autorisés j'entends, certains résistent encore) et le réel se creuse chaque jour un peu plus. Le point de non retour a été franchi depuis longtemps. L'espoir n'est plus là.

Ils peuvent mentir, êtres mis en examen, ou encore condamnés, ils s'en sortiront quoi qu'il arrive. 


Vivement le véritable ACTE 2 des Gilets Jaunes ! 

Ca ne rigolera plus cette fois-ci. 

Au moins, Macron n'a pas dit "Médiapart ? You're fake news !"


Mais dans les faits, c'est la même chose que Trump : on ne donne pas la parole aux médias qui "déplaisent" pendant une conférence de presse.

" au rythme où vont les choses, il est en effet très probable que nous ayons assisté à la seconde et dernière conférence de presse de Macron " 

Ça y est, il va enfin dégager ? 

Zut , j'ai lu trop vite.

De toutes façons, Macron le baratineur devant son fan club, ça ne nous manquera pas. 

"Si le chef de l'État ne connait pas à l'avance les questions qui lui sont posées, ses attachés de presse eux, si. Et ça tombe bien : ce sont eux qui distribuent le micro"


Mais quelle imposture ! On se croirait dans un mauvais polar "oui, j'ai promis que je ne te tuerais pas. Mais mon fidèle homme de main, lui, n'a rien promis !"


Et le président de l'Association de la presse présidentielle se rend complice de cette mascarade ? Il y a des gens qui arrivent à faire des carrières bien au chaud. Et on va nous affirmer que ce Jean-Rémi Baudot fait le même métier que quelqu'un qui va faire du reportage de guerre à Gaza ou à Bakhmout. Ce type n'est rien d'autre qu'un courtisan !

AOC ? Alexandria Ocasio-Cortez ca me parle en bien !  :) pour le reste ......


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