Quand Bedos cherchait les limites du "Dati bashing"
Guy Bedos est mort le 28 mai 2020. En 2009, il était venu chez nous, sur le plateau de Ligne jaune, pour nous parler du "Dati bashing". Deux livres dévoilent les failles psychologiques supposées, et les détours tortueux de la biographie de Rachida Dati : la presse s'en donne à coeur joie ; la presse étrangère insiste, elle, sur les talonnettes et sur les dérapages de Nicolas Sarkozy, mais sur ce sujet, la presse française est plus discrète.
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Derniers commentaires
Wow ! La replongée dans les "années Sarko" constitue une nouvelle piqûre de rappel, et on voit que l'incandescence de ces années se reflétait aussi sur @SI. Des épisodes sans intérêt qui ont été oubliés depuis longtemps.
Et Guy Bedos pas au meilleur de sa forme.
Mais au fait, pour finir, qui est le père de l'enfant de Dati ? Ne me répondez pas si on l'a su depuis, je m'en fiche complètement.
Splendide exception qui confirme la règle, Madame Dati a cumulé, depuis sa naissance, 4 handicaps qui, le plus souvent, ne laissent aucune chance à qui que ce soit de faire des études supérieures, de les réussir et de devenir Ministre d'Etat : a) elle est une femme, b) elle est née dans un milieu ouvrier c) elle est issue d'une famille nombreuse ; d) et... last but not least : elle est d'origine arabo-musulmane.
En France et plus généralement, dans les pays développés, les familles paient très cher leur appartenance à cette catégorie socio-culturelle. Aussi, il semblerait que Madame Dati n'ait de cesse, consciemment ou inconsciemment, de rendre à la société la monnaie de sa pièce ; et cette société peut s'estimer heureuse : il ne s'agit que de monnaie.
Quant à sa compétence ou son absence de compétence en tant que ministre de la justice, en dehors du fait qu'elle ait pu être sa pire ennemie, je parierais bien qu’on n'aura pas trop cherché à l'aider dans sa fonction, pour les raisons explicitées ci-avant.
***
En conclusion, on peut n'avoir qu'un souhait dans les années à venir : que l'Etat français et la société dans toutes ses composantes culturelles sachent offrir à "ces femmes" issues de l'immigration arabo-musulmane - sans oublier les hommes de la même origine -, un climat plus propice à une réussite sereine, mature, totalement accomplie et maîtrisée : environnement et conditions qui ne feront plus d'elles (et d'eux) des Pit Bulls de la réussite sociale.
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Mon blog à l'adresse suivante : http://sergeuleski.blogs.nouvelobs.com
Serait-il un @sinaute honteux? Sébastien Bohler aurait pu nous expliquer cela.
A l'occasion, si il nous lit aussi, il apprendra ici que je ne l'écoute pas.
et de un
et de 2
Commentaires chez Maître Eolas
Une république bananière on vous dit.
Combien de démissions place Vendôme demain?
Pas de teasing, pas d'annonce invités, 20 heures passées et toujours pas d'émission, j'ai raté quek chose ?
J'ai bien aimé les réponses sur la question de savoir si les livres n'ont pas été écrit parce que la Rachida est à terre.
On attendra de savoir qui écrira l'équivalent sur Sarkozy...
A ce propos on peut se demander ce que sont devenus les Victor Noir ?
Sinon réaction générale : on est plus habitué à voir une emission d'1 heure qui dure 1 heure...
J'espère bien qu'il y aura une 4ème et des suivantes !
que ces aspects sont traités au détriment du vrai débat politique. Ce qui était l'apanage des média people est maintenant traité sans complexe par presque tous les média.
Rémy et Schwartzenberg étaient un peu timides face à Bedos et Darmon, dommage que le débat sur les 2 journaux télévisés n'ait pas été plus
loin.
Le sujet aurait pu être approfondi en le traitant à travers l'ensemble des média, et en évitant une promo de plus pour le bouquin de Darmon.
Bon vent à l'émission.
La palme en revient pour partie, à l'animateur, mais surtout à ce cher Bedos, qui décidemment vieillit aussi mal que ses sketchs.
Le bouffon veut faire semblant d'avaler le roi, est c'est tout de même plus facile en démocratie. La démocratie est le moins pire des systèmes, on donne le droit de vote à des cons, ... Quelle découverte et surtout quelle suffisance !
Ce n'est pas tant les idées qui me dérangent chez ce grand littéraire (je cite : connard, con, bougnoule, ... quelle érudition). c'est son contentement de lui qui est insupportable : "Moi, je sais. Moi, je ne m'abaisse pas à répondre à la chienlit. Moi, je t'emmerde et je te le dis quand je ne suis pas d'accord. C'est que moi on ne me fait pas taire." Cela explique, si je comprends bien, qu'il a choisit de faire humoriste et pas Président de la République parce que les écarts de langage sont autorisés dans un cas et pas dans l'autre. Confondre liberté de langage avec liberté de ton le rapproche de Celui dont il était venu nous parler.
Monsieur Bedos, j'évite vos sketchs depuis des années, non pour le message délivré, mais pour la manière. Et ça me gonfle (je m'adapte à votre idiome), mais alors velu, de devoir vous supporter maintenant sur une émission (au sens large) qui n'est plus ce qu'elle était.
Pour votre gouverne :
"bling bling" = "opulence ostentatoire des uns qui se distingue de celle des autres par son mauvais goût". Je vous laisse libre de déterminer les uns et les autres.
"démocratie" = "système dont certains sont revenus car le droit de vote y est donné à n'importe qui et où l'on peut aller voir les mauvais spectacles de certains mauvais humoristes sans risquer de sauter sur une bombe, mais seulement d'avoir des aigreurs d'estomac".
"humour" = "chasse gardée d'une élite intellectuelle qui fait rire sur ce qui est triste ou qui est triste quand il s'agit de faire rire, au choix."
C'est tout à fait superficiel ok, mais ça m'empêche de m'intéresser à tout ce qu'il dit !
C'est la première fois que j'interviens sur un forum et je trouve ça dommage que ce soit pour une critique mais la franchement...
La ligne jaune ne m'a pas plus la première fois et continue de me décevoir depuis.
Voir ça à la télé ne me surprend hélas même plus, mais enfin sur ASI ??!
ligne jaune, la future emission culte qui ne le savait pas encore
Quant à l'ouvrage sur ma vie privée, vous seriez déçu(e)...
Après sur le debat en lui même, il est vrai que je suis pas fan du thème abordé, mais bon j'ai suivi ... quelques réflexions cependant:
- la peopolisation de "certaines" personnalités ne sont elles pas là pour masquer la réalité de leur politique?: en quelque sorte un écran de fumée devant la ministre qui a reussit à mettre à la rue magistrats et avocats... je pouffe mais peu y sont arrivés. (On les recherche d'ailleurs)
- Au travers ces différents ouvrages malgré leur réalité critique de faits pas très glorieux , ne tombe t'on pas dans quelque chose de l'ordre de la sublimation des personnages ?Même si il y eu des tricheries , un arrivisme a tout crin, finalement l'auteur reconnait être un petit peu admiratif devant la personnalité de son sujet...
- Au final on se retrouve avec de la politique-realité, on sait où Loana a gagné le jeu...
Voilà pourquoi je ne voulais pas voir cette émission qui finirait par parler d'une personnalité politique , de sa vie, sans aborder les problèmes profonds dans lesquels, juges, avocats, magistrats, détenus, justiciables, problèmes pour lesquels lui a été donné fonction de les résoudre.
Mais bon ... J'ai vu Guy Bedos, et çà m'a fait plaisir.
Ah oui j'oubliai:
- "Baiser utile" ? C'est avoir plusieurs orgasmes en serie?
- A quand un ouvrage sur la vie privée de Guy Birenbaum ? (:)
Cela dit, belle émission, la dame blonde est très pertinente et très intéressante !
Par contre... Mr Bedos. Que fait-il là ? Ses interventions n'apportent rien, il essaye par tous les moyens de placer sa promo, il n'est pas drôle, BREF un vrai point noir.
Signature : http://ut0pia.free.fr
La grande différence avec l'ASI de la cinq, c'est que la vidéo, contrairement à l'émission de télé, n'est pas un rendez-vous (je le sais, j'enfonce des portes ouvertes, mais pour prendre un exemple, pour rien au monde je ne raterai le [large]"Mon oeil"[/large] de Montpontet, en revanche s'il n'existait qu'en vidéo, sans doute, je ne le visionnerais pas, paradoxalement parce que j'aurais la possibilité de le faire n'importe quand... donc, le plus souvent, jamais).
La 2e raison de ma réticence est que l'émission TV oblige à un format strict : rien que l'idée de se taper 1h et plus de Finkielkraut ne peut que faire frémir l'âme la plus endurcie et ici, un montage serré aurait donné de la densité à la vidéo.
En revanche, je me réjouis de constater que dans les Forums d'ASI, les pseudos sont minoritaires : les citoyen(ne)s y débattent à identité découverte. Mais on n'y échappe aux échanges prolongés d'habitués qui se renvoient sempiternellement la baballe.
Pour en venir enfin au sujet : les deux auteurs ont bien défendu leur approche (alors que comme Guy Bedos, "j'en avais rien à foutre", a priori, des histoires de culs de Mme Dati). L'animateur qui, pour moi, n'était qu'un auteur d'articles dans "Le Post" - pour tout dire j'ignorais tout de lui - m'a semblé cohérent. Comme par hygiène mentale (et presque morale) je ne regarde jamais la Une (sauf, je le confesse, pour les matchs de foot), je ne saurais dire si les journaux de la Deux sont équivalents à ceux de la Une. Mais quand je vois un Pujadas consacrer pratiquement tout son [large]journal du 30 avril 2009[/large] à la grippe porcine, mexicaine, A, H1N1 (barrez les mentions inutiles), je me demande comment on peut faire pire, avec un [large]moteur à émotions[/large] qui tourne en surrégime ! Désolé M. Darmon !
S'il vous plaît ne réinvitez jamais Guy Bedos!
...D'entrée, vous vous situez comme un médium pour "intellos"...
Je sais ce que vous allez me répondre, internet et la démocratie et tout ça.....Pas vrai !!!!
Je suis abonnée à votre site, j'ai 49 ans, je suis psychiatre, votre site m'a été conseillé par des amis de ma "catégorie CSP +"....de gauche.
Vos émissions me passionnent, mais ne prêchent qu'une convaincue (déçue par la télé depuis longtemps, sauf les séries américaines que j'adore)....Les débats sont intéressants et prêtent à réfléchir. Notamment, j'ai adoré revoir Finckielkraut. J'ai vu l'émission deux fois. J'avoue que la première vision m'a énervée. Comment se permet-il de critiquer une émission aussi objective sur les média, faite avec aussi peu de moyens....J'étais à fond avec vous.....Et puis la deuxième écoute m'a permis de nuancer ma réflexion....
C'est vrai qu'Internet est le lieu de tous les possibles et qu'on peut tout y dire et tout y trouver.....Le meilleur et le pire.....Et même si des lois existent, et elles existent, les sites nazis existent aussi au nom de la liberté d'expression....Seulement, ils se cachent sous des masques et des pseudos. En celà, Finckielkraut n'a pas tort....
Certains journalistes se servent allègrement d'une vidéo prise sur un téléphone pour faire leur article...
Internet est le lieu de tous les possibles, et forcément de tous les dangers....
Le droit de réponse n'existe pas sur les blogs (tout le monde peut tenir un blog maintenant )....
Allez demander une rectif sur le blog d'un xman.fr !!!!! Bien du plaisir !!!!!
Sauf que ce blog sera lu et transmis comme une rumeur avant que vous ayez pu lever le petit doigt.....
Je pense que c'est surtout à ça que fait référence Finckielkraut dans son inquiétude légitime face à la mondialisation de la connerie humaine via internet. Internet peut le pire et aussi le meilleur (pour reprendre Birenbaum) et ça met tout le monde d'accord....Je suis pour la paix.....
- animation molle: il ne faut pas hésiter à couper la parole aux personnes hors-sujet, à relancer, etc. Bien sûr, internet élimine
les impératifs de durée "normale" mais c'est pas une raison de laisser divaguer un invité...
- celle qui avait plus de choses à dire a parlé le moins...
- celui qui avait le moins à dire a divagué le plus. Incroyable, comme Bedos est imbu de lui-même: il a fait son auto-promotion.
Me, myself and I. Et le meilleur pour la fin: le permis de vote. Et pourquoi pas un permis de déconner...
Guy Bereinbaum, on vous accorde une dernière chance pour vous imposer comme animateur.
Je zappe rapidement.
Bon, les echanges sur les paradigmes(j'adore ce mot) objectivite/verité ça va un moment, mais "qui couche avec qui" chez les people
politiques, c'est bien plus fun. Bien, pas bien, de balancer l'info, je m'en balance un peu.
Où mon oreille se tend c'est quand des exemples precis sont donnés : "je pourrais me taper qui je veux..." : excellent !
Très bonne emission. Et plaisir de revoir Bedos.
* copyright : lui même/Bruckner
Je ne sais pas pour quelles raisons elle devrait s'arrêter, mais si cela en venait à cette extrémité je serai personnellement déçu. Non pas que je trouve les premières excellentes ou incontournables, mais parce que ce type de contenu est assez rare.
Je n'y trouve pas vraiment ce que j'ai envie d'entendre, mais plutôt matière à réflexion.
J'ai visionné celle-ci après avoir vu le plateau avec Finkelkraut. A un moment, parmi ses critiques, il fustige l'attitude des interlocuteurs.
Justement, c'est vrai qu'on sent des gens plus détendus que s'ils étaient dans un talk à la télé. Peut-être estiment-ils que l'enjeu est moindre compte tenu de la moindre audience, mais je trouve cela intéressant.
Personne ne semble se forcer à paraître, et cela gagne en naturel.
Comme le disait Nolleau "il est impossible de discuter avec les pros du blablatage", eh bien, ici, j'ai l'impression que justement ce n'est pas du blabla conventionnel.
A bientôt, j'espère...
Guy Bedos, très bien, un poil désabusé mais incisif. Je comprends mieux son absence des médias par ce qu'il nous a dit, je le pensais très malade (j'espère qu'il ne l'est pas et que son bouquin sur la mort n'est pas une sorte de testament).
Darmon et Remy ont donné de la consistance à deux bouquins que je n'aurais jamais achetés.
Schwartzenberg était dans un rôle (celui du politique) qui minimisait ce qu'il aurait pu dire si on s'était adressé autrement. Dommage.
Le permis de voter ? En effet, très glissant comme thème mais je suis plutôt pour dans un cas très précis. Et si on parlait du suffrage indirect pour le Sénat. Personnellement, je ne trouve pas que ce soit très démocratique. Et si on faisait passer un permis de voter aux grands électeurs ?
Cette émission me plait beaucoup . J'espère que d'autres numéros suivront
Birenbaum trouve la distance et le ton juste.
Re: Dati-bashing : où sont les lignes j@unes ?
22:03 le 30/04/2009
bonjour,
De nos jours, la forme importe beaucoup plus que le fond, et le paraître sur l'être.
Les coucheries de Mme Dati (ah, le "baiser utile"...) ou supputer le nom éventuel du père de son enfant est hélas plus vendeur qu'une analyse argumentée des réformes entreprises par son ministère.
L'attitude de M. Darmon vers la fin de l'émission a été je trouve révélatrice de son sentiment vis à vis de R. Dati : il admire finalement son ambition démesurée, et son arrivisme.
Même Bedos la ménage, sous prétexte de ses origines (toujours à la fin de l'émission) !
je regarde "Ligne Jaune" depuis le début, et je suis très satisfait de la manière dont Guy Birenbaum mène les débats : toujours attentif à faire tourner la parole, recadrant le sujet lors d'écarts, se faisant parfois (malicieusement) l'avocat du diable pour provoquer des réactions, tout en ayant - c'est très visible - le souci d'impartialité nécessaire, disons de "déontologie journalistique".
Bravo Guy ! Continuez...
Notamment car ça fini bien, par les quelques derniers propos de Bedos, et pour en rajouter :
à 1h01min40,
Darmon se trompe (cf prochain paragraphe) quand il réplique "ça se saurait si c'était la presse qui faisait ..." (sous-entendu : les élections)
à 1h02min40,
Bedos dit bien la TV (sous-entendu : en général)
à 1h03min15,
Darmon remet ça : "si la presse faisait l'élection, Balladur serait à l'Élysée, ..." (sous-entendu ça se saurait)
Tout à fait d'accord pour le "permis de voter" pensé par Bedos, ainsi que sur le constat que n'accepte pas Darmon, que la TV abrutit les gens, et notamment Darmon n'a pas compris que la TV ne se résume pas aux journaux télévisés mais bien à l'ensemble des programmations quotidiennes.
Évidement, il y aurait une infinité de façon de faire un 'permis', j'en imaginerais même un qui serait non imposé par la loi, mais par les mœurs ; en attendant, faisons une loi !
Cela m'a fait plaisir de revoir Guy Bedos dont je partage tellement la pensée. L'élection d'un Sarkozy ici, comme d'un Berlusconi ailleurs, démontre parfaitement que nous subissons le vote de millions d'abrutis. La démocratie est victime du pouvoir médiatique, comme l'école de la télévision, etc ...
Guy Birenbaum vous avez démarré avec une note négative "on verra si y'en aura une troisième". Etiez-vous déprimé au point de délivrer une émission aussi triste ?
Mais faites-en une quatrième tout de même !
DS a tenté l'expérience d'une émission sans lui mais c'est vrai qu'il y apporte la teinte @si et qu'elle est très utile sur ce site (en même temps Morandini a sans doute profité de cette absence pour parler de la ligne j@une).
Ca y est, j'aime l'émission, pour la même raison que j'ai apprécié la deuxième et pas la première : on dialogue mieux sans Le Pétomane, quel qu'il soit.
Juste un truc, vous coupez trop l'invité, notamment quand vous lancez un sujet en complétant sans cesse votre phrase ; l'invité croit que vous avez fini, il se lance, vous poursuivez, il se relance, vous poursuivez, etc. Avec Bedos, c'était souvent.
Du coup, j'ai eu l'impression que vous tué involontairement deux trois trucs dans l'œuf.
Et puis oui aussi, la présence de Daniel manquait un peu, car vous vous complétez bien.
Bon allez, godspeed
Cette réflexivité à toujours été sous-jacente : on décrypte les média, se trouve que les journalistes les font, et nous sommes journalistes. Mais curieusement, cette réflexivité à toujours été implicite, et cela peut expliquer l'irritation de beaucoup de ses confrères à l'encontre de DS. Or il me semble que c'est un des aspects les plus intéressants d'ASI, peut-être même le seul qui vous distingue nettement des autres. Il mériterait d'être cultivé, et s'adapterait parfaitement à la structure que fournit Internet. Le rôle des "asinautes" auquel vous tenez tant, l'utilité du feed-back auquel je participe en ce moment prendrait une toute autre ampleur.
Il s'agirait alors d'une sorte de work in progress permanent sur le rôle de relai médiatique sous toutes ses formes, conviant journalistes, vrais et faux intellectuels, et récepteurs d'information en tout genre. Quand j'y songe, la plupart du travail actuel d'ASI pourrait s'insérer dans ce cadre. Mais le fait de choisir officiellement ce cadre comme prisme systématique donnerait, à mes yeux, une grande cohérence à votre travail, cohérence quelque peu déstabilisée par votre transfert sur le net. Il s'agirait aussi d'une véritable évolution : au sens de développement logique (voire inéluctable ?) d'un projet. Au delà d'une simple position de réception des faits médiatiques analysés, il s'agirait de se concentrer sur le rôle actif que vous mêmes entretenez avec les média, sans pour autant délaisser le rôle des autres. En un sens, il s'agirait d'une position plus modeste. Ainsi, la critique gratuite de M.Finkielkraut aura eu le mérite de souligner le fait qu'ASI n'est pas immunisé contre les vices des médias, et de suggérer que les réflexions les plus abouties et les plus crédibles prennent le sujet lui-même pour objet d'étude.
Que cette idée apparaisse ici m'a fait me lever de mon siège mais plus encore c'est le nombre de réactions sur ce forum qui me surprend. Je me dis qu'il est possible que cette idée progresse. Pour le moins qu'on y réfléchisse.
@si décortique lémédias, la ligne j@une les confrontent au débat.
Merci!
Continuez!
En même temps, effectivement, le niveau informationnel général de cette émission me paraît assez bas en y pensant après coup.
Bon, je suis ravie d'apprendre que notre Belle-Amie pourra épouser le père de son enfant quoi qu'il advienne, si elle en exprimait le désir, puisque, le Qatar faisant partie des pays où la polygamie est acceptée, elle pourra être la trente-troisième femme du Ministère de la Justice de ce pays. Je rigole, évidemment.
Je pense que vous avez posé les bonnes questions, mais c'est comme en sciences exactes, on avance parfois plus en identifiant les fausses pistes plutôt qu'en trouvant la solution.
Par exemple, la question de savoir si Dati se fait lyncher par des livres de journalistes parce qu'elle est en disgrâce auprès de Qui-vous-savez était une excellente question. Les journalistes qui ont répondu à cette question, Darmon et Remy, en toute bonne foi, ont répondu que ce n'était pas leur cas et l'ont démontré.
De là, se posent deux problèmes (évidemment, quand on n'est pas dans le feu de l'action, quand on est observateur/spectateur, c'est toujours plus facile de voir comment ça a flanché) :
Soit la prise de conscience du problème s'est faite en même temps au plus haut niveau de l'état, et chez les journalistes d'investigation, et donc le problème est en amont, dans le choix de la personne comme ministre, mais pas dans les médias pour qui elle était une inconnue il y a deux ans.
Soit le problème n'est pas l'existence même de ces livres, mais le fait qu'ils soient relayés ou non par lémédias pour participer à l'étripage initié par le chef de meute. Et c'est une piste qu'a donnée Darmon quand il a fait remarquer qu'il existait des livres saignants contre Sarkozy.
Il existe peut-être d'autres explications, mais je cale.
Autre exemple : la relation du discours de notre Illustrissime où il aurait commis un attentat contre la langue française.
Darmon fait remarquer alors que cette partie du discours était sans intérêt informationnel.
Mais d'après moi, c'était l'allocution DANS SON ENTIER qui n'avait aucun intérêt.
Je suis certaine que mon fils de neuf ans aurait pu faire ce type de discours, pourvu qu'on l'ait un peu préparé. Je n'y ai rien appris, à part ce que je savais déjà, c'est-à-dire l'incommensurable ennui que peut me procurer ce type de parole politique.
Kikiveut augmenter les impôts ?
C'est du discours, ça, ma poule ! Envoie le bastringue !
Le problème de lémédias, c'est qu'ils dépendent de l'agenda présidentiel ! Qu'ils le suivent comme des petits chiens et boivent comme parole d'évangile la moindre de ses paroles comme si c'était de l'or (alors que les chiens, ça renifle plutôt....)
Je me trompe peut-être, mais je n'ai pas de souvenir que Chirac ou Mitterrand aient été ainsi coursés et se prêtaient à ce jeu de cette façon.
Petit à petit, on se trouve, les journalistes comme les consommateurs de lémédias, avec une partie du cerveau, toute une boucle neuronique, qui pense à Imperator en permanence, qu'on l'aime ou qu'on le déteste..... Et à tous ceux qui nous y relient, Dati, Besson, Carlita.....
C'est comme un refrain qui vous trotte dans la tête, lancinant, que vous ne pouvez pas chasser..... La même technique exactement que le matraquage des chansons de Sheila. Et évidemment, la médiocrité du produit est en rapport avec le besoin de matraquage.
C'est de cette addiction, cette dépendance, que nous devons nous libérer,
Et Darmon a beau dire que TF1 n'est pas du journalisme, mais que par contre chez lui...... Il est un dealer de ce produit comme les autres.
Et Guy Bedos peut bien aller se reposer comme les drogués peuvent aller en maison de repos. Si les dealers sont encore là à la sortie, il sera toujours en état d'accoutumance et en viendra à haîr la démocratie. Comme nous tous. Cette forme de démocratie, la médiacratie où, d'après Marianne, 80% du temps de parole politique est squatté par le parti au pouvoir.
Et le produit a été engendré par un père publicitaire. La boucle est bouclée à tous les niveaux
Bon, là j'ai dû dépasser la ligne j@une. Et sur le thème et sur la longueur.
J'essaierai de rester plus dans ma partie de route la prochaine fois. Mais je ne vous promets rien.
Il faudrait que le meneur de jeu de cette émission sache distribuer le temps de parole: la pauvre seule femme de l'assemblée qui, elle, n'a eu que quelques secondes pour parler de l'importance du travail et du temps alloué aux journalistes pour le faire, en a été victime.
Chosir le seul angle du "people" pour parler de Dati est d'autant plus inquiétant qu'un un certain nombre de réformes de la justice sont faites en son nom et en sont pas de meilleure augure.Quant à ses voyages au Qatar, son s'en fout sauf si c'est le contribuable qui les paie.
On se demande que venait faire là Guy Bedos.
http://pretentieux.over-blog.com/
Vous échouez encore lorsque, une fois n'est pas coutume, vous parvenez à saisir le différentiel entre le sentiment de l'homme de la rue vaguement éclairé (Guy Bedos) et un journaliste de télé publique, quand à ce qui filtre du fond idéologique et de la liberté des journalistes de télévision. Vous nous servez finalement en plateau un débat entre la thèse "tous connivents" (théorie du complot) et son démenti (si vous étiez dans les rédactions vous verriez bien qu'on est libres). Bon... les deux points de vu sont sincères, et pour cause : si le journal de TF1 ressemble à ce point à celui de France 2 sans pour autant que leurs contributeurs s'en rendent compte, c'est peut-être que seules changent la forme et la méthode journalistique. Mais étant donné que le fond est basé sur l'Oracle des dépêches AFP, et qu'au final chaque chaîne en revient à broder des sujets (qui ressemblent de plus en plus à des espèces de flash subliminaux) en quatrième vitesse sur ces mêmes dépêches, il n'est pas très étonnant de constater que le résultat est plus ou moins le même. Quelle que soit la "ligne éditoriale", les conditions de réalisation et la communauté des sources d'information (AFP, reuters, images partagées via les mêmes banques d'images etc), aboutissent à ce que tous les journaux se ressemblent, parcequ'ils parlent tous de la même chose, quasiment toujours au même moment, et toujours de façon très superficielle puisque les sujets ne peuvent pas dépasser 5min d'antenne.
Peut-être avec ce genre de considérations (auxquel on aurait pu ajouter que les journalistes de TF1 sortent des mêmes écoles que ceux de France 2, qu'ils côtoient le même réseau de personnes ayant une influence sur la presse, et que cela abouti à la conservation d'une sorte de doxa journalistique commune à tous les grands médias) auriez-vous pu réconcilier vos intervenants ou du moins dissiper le malentendu.
Si on ajoute à cela votre manie de distribuer les mauvais points sous forme de "attention vous traversez la ligne jaune !" (s'il y a de l'ironie là-dedans j'ai du mal à la saisir), on assiste effectivement à une sorte de discussion de comptoir animée par l'adjudant-chef des bisounours (oui on est un peu dans l'oxymore).
La plus incroyable c'est que vous parvenez à dépasser vos lignes jaunes dans un espace de débat pourtant très confiné. Lorsqu'une tempête se lève dans votre verre d'eau, vous vous précipitez pour jouer les garde-côtes... je vous conseille pour ma part de dépasser les limites du débat tel qu'il nous est présenté, généralement sous sa forme la plus vulgaire ("ouais mais rachida on l'attaque parce qu'elle est en disgrâce", "ouais TF1 c'est des sales Sarkozystes mais sur France 2 c'est des vrais journalistes" etc).
Concernant Bedos, je comprend 5/5 sa position et son ennui même si d'après ce que j'en ai vu, il ne maitrise pas du tout son sujet, ce qui dessert son propos. D'ailleurs la prochaine fois, peut-être inviterez-vous un des rédacteurs du monde-diplo plutôt que l'un de ses "jeunes lecteurs".
Si vous avez lu jusqu'ici Mr Birenbaum, je m'excuse par avance de la violence de cette attaque en règle contre le travail que vous effectuez... mais le dormeur doit se réveiller parait-il.
J'ai trouvé Mikaël Darmon un peu "embeded" dans la Sarkozie.
Toujours ces arguments: on est libre, on ne va pas en prison si on dit du mal du maître, bref on n'est pas sous Staline…
Sauf que nous nous sommes éloignés un peu des médias impartiaux.
Ne pas admettre qu'il y a une auto-censure, que la presse est aux mains des amis du maître, que personne ne revient sur les gros mensonges du maître, que les élections ont été manipulées (souvenez-vous du pouvoir d'achat promis), … c'est un peu quand même fort de café… même si, il faut l'admettre (quelle évidence), nous ne sommes pas sous Staline même si le culte de la personnalité bat son plein.
tiens, moi qui ai été un des premiers a faire du Dati-bashing, en mai 2007 (à la suite de Bakchich), je vais balancer de la vraie rumeur, non sourcée pour bien t'énerver :
Qui est le papa ?
1 - selon une copine à Dubaï (pigiste pour Jeune Afrique) : la piste du frère de Sarko n'est pas un secret là bas.
2 - selon une source off à l'Afp, c'est un directeur de cabinet du ministère, tout bêtement
3 - selon un journaliste résidant à Nîmes, qui connait une "ancienne copine" de Dati, elle est nympho et se tape plusieurs mecs en même temps, avec une anecdote sur un avortement assez croquignolesque (c'est ma préférée celle-là).
Bien entendu ce n'est qu'un compte rendu des bruits qui circulent, preuve que le sujet intrigue. C'est même une stratégie étudiée de brouiller les pistes, Nicolas Beau, que tu aurais dû inviter encore, s'y est fait prendre avec Aznar.
Il faut dire, pour excuser cette curiosité, que c'est bien la première fois que j'entends parler d'une mère qui dit connaître le papa de son enfant mais refuse de dire qui c'est. Je n'ai pas d'autre exemple à l'esprit.
Enfin, quand on est ministre de la Justice, on ne peut pas être un citoyen comme les autres, le poste exige une transparence évidente quand on songe aux scandales financiers que doit juger ce ministère si particulier. Desseigne, Proglio, et les autres, comment ne pas songer à un conflit d'intérêt ? Bedos ne devrait pas prendre les coucheries de la ministre à la légère, ni les confidences sur l'oreiller qui peuvent suivre…
La protection de la vie privée est un droit incontestable, mais accepter le ministère de le Justice n'est pas une obligation. Profiter des ors de la république et de la place Vendôme a un prix.
Il est grand temps que Dati quitte ce ministère, et qu'elle profite de sa vie secrète, en toute discrétion. Peut-elle le supporter ?
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Cette mise en scéne de leur image de leur vie privée justifie des investigations : n'est ce pas une information de savoir que "la garde des sceaux " de notre pays passe tous ces wek ends au Quatar parcequ 'elle " aurait " une raltion avec un procureur de cet état ... comme est une finformation les vacances de Sarkozy dans un palace mexicain offertes par un homme scoupconné d ' etre lié à un trafic illégal...
C'est aussi une information d 'apprendre qu'en fait le ministére de la justice est exercé directement par l Elysée.... donc Madame Dati n'exerce pas son emploi...
Belle idee d avoir invite Guy Bedos , il peut revendiquer comme Porte et Guillon le rôle de "journalistes de complément "
Personne n ' a répondu à G Birembaum pouquoi aucun livre sur Sarkozy aussi fouillé et avec investigation ... les seuls autorisés seraient ils à Paris Match , Voici et Closer ?
Pour mieux saisir la dérive des médias il n'est que d'analyser les comptes rendus du recent voyage de Sarkozy en Espagne .... tout sur les tenues comparées des deux conjointes , tout pour l'image "people " rien sur le politique .... est ce un voyage de mode , un voyage de defilés " de porte manteuax " ou un voyage politique ???
Maintenant, je reve de trouver 65 minutes tranquilles ...
Merci de l'avoir invité, c'est intéressant d'avoir un point de vue autre que celui d'un journaliste qui a et c'est normale toujours la tête dans ces histoires.
Vous devriez continuer à présenter cette émission.Votre amateurisme (attention c'est un compliment) est rafraichissant. Vous ne faites pas qu'interroger les invités mais vous donnez votre avis et ça permet par moment de faire une vraie discussion qui permet à chacun de sentir qu'il peut s'exprimer sans seulement attendre qu'on lui passe la parole, ce que j'ai moins ressenti cette fois d'ailleurs. J'aimes les discussions du café du commerce parfois de bonnes choses peuvent sortir.
A dans deux semaines.
Conclusion: je me contenterai de suivre deux autres émissions d'@si.net et abandonne celle-ci qui ne correspond pas à mes attentes.
Oubli funeste qui donne à ma réaction un ridicule consommé que je me dois maintenant d'assumer...
2) J'aime bcp Bedos, mais il aurait fallu que vous parveniez - pour le coup... et tant pis pour mes contradictions ;) - à interrompre ses digressions égocentriques (intéressantes mais hors propos).
3) J'aurais aussi aimé, qu'en tant qu'animateur, vous équilibriez les prises de parole. On a à peine entendu Swartzenberg et Rémy dont les rares interventions étaient pourtant très intéressantes. Je n'ai plus la télé depuis longtemps parce que je trouvais que c'était surtout du bruit... j'attends vraiment d'Internet et d'ASI en particulier qu'ils abandonnent la dimension spectacle au profit d'une discussion qui ne soit pas dominée par les forts en gueule et les soupes au lait. Je trouve, par exemple, l'obstination de Darmon à défendre France 2 à chaque fois qu'il était question de la censure ou de l'autocensure des journalistes 1) irritante et lassante, 2) oiseuse et étriquée puisqu'elle empêchait tout développement sur ces idées. Qu'il manifeste son humeur une fois passe encore, mais la répétition des mêmes objections... pfff.
Je ne sais pas si vous vous êtes donné des contraintes de format (50'). Il me semble qu'Internet est l'occasion d'expérimenter d'autres formes d'émissions : pourquoi ne pas prendre le risque du blanc quelques instants, de laisser "retomber" la discussion? Laisser ainsi la pensée se construire, de nouvelles idées venir plutôt que piocher et repiocher des divergences qui ne sont pas si pertinentes (TF1/F2).
J'ai éprouvé le même sentiment en écoutant l'émission précédente: des thèmes n'ont pas été abordés ou développés (la formation des journalistes, la nature de leurs préjugés, leurs origines sociales, prises de position visibles/invisbles/la pensée unique...) alors qu'ils affleuraient faute de ces quelques instants de maturation.
Dernière remarque, il me semble que la BD de Riss, La face karchée de Sarkosy, franchissait à sa manière une ligne jaune. Bon, je ne connais pas les biographies américaines dont vous parlez, j'ignore si cette BD correspond aux mêmes critères.
Enfin, pour "bashing" pourquoi pas "lynchage"?
Quelle superbe émission !
Merci à Guy Birenenbaum dont le talent et la perspicacité ne sont pas des secrets mais qui s'affirme (comme le notait DS il y a peu) comme un excellent animateur de plateau...
Sur le fond il est vrai qu'on se fout totalement de Rachida, mais sur la forme elle est au centre et à l'origine d'innombrables manipulations médiatiques (mesures et contre mesures, attaques et contre attaques, missiles et antimissiles)
Ce qui la rend tout à fait passionnante, d'autant qu'elle est aussi un emblème de la ridicule politique-spectacle et bling-bling que nous inflige Sarkozy : idole et victime, la trajectoire idéale d'une tragédie de carton pâte !
Les intervenants ont été au bon niveau en exceptant un peu Mickaël Darmon, vaguement langue de bois d'arbre et bien trop convaincu qu'il existe une grande différence entre les journaux de TF1 et de France 2. Pour faire simple en tant que spectateur j'ai cessé de regarder la une depuis un moment (le masochisme a ses limites) mais en réalité les journaux se ressemblent étrangement, un peu moins populistes sur France 2, mais presque aussi creux et surtout avec des choix de sujets aussi médiocres et conformes...
Le sommet étant quand même la justification du bricolage de la parole présidentielle en vue de la rendre vaguement française (le côté mission impossible est intéressant !)
Mention spéciale, bien entendu à Guy Bedos qui a, en plus, l'immense qualité de soutenir Siné dans son magnifique Hebdo (achetez-le sacrebleu, c'est le meilleur canard depuis 30 ans ! Une de la semaine dernière : SARKOZY EST UN CON ! Faut avoir les cojones, non ?), avec des papiers d'une énorme qualité et d'une drôlerie à toute épreuve (Guy, si tu me lis : merci !)
Bon ! Enfin, une émission de rêve comme on ne peut en espérer sur les étranges lucarnes (les vieux lecteurs du Canard pas tellement enchaîné voient ce que je veux dire...)
Un détail quand même : si on ne souhaite pas d'intrusion dans sa vie privée il existe un moyen qui a fait ses preuves : ne pas la ramener, et ne pas vivre aux crochets du contribuable !
Maintenant une supplique : une ligne jaune par semaine, c'est possible ? (c'est quand on devient accro qu'on réclame un rapprochement des prises, non ?)
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Il me semble que la présence de DS en tant qu‘invité donnait à l’animation de « la ligne jaune » une direction bicéphale dans laquelle ni lui ni Guy n’arrivait à trouver sa place, ce qui libère énormément ce dernier. D’où une émission plus cohérente, avec un sujet qu’à réussit à approfondir Guy avec intelligence, révélant par la même un personnalité qui m’a semblée plus attachante qu’exaspérante (Mon sentiment lors des deux précédentes où il livrait une bataille d’animation perdue d’avance à mes yeux avec un DS dont j’apprécie à peu prêt tout)
Alors merci Guy d’avoir réussit à retourner mon (trop hâtif) jugement sur votre ligne jaune dont j’espère maintenant une quatrième avec plaisir.
PS: A propos d’une phrase Guy Bedos (habité par l’habituel égocentrisme pré-sénile qui touche tant de gloire passées) car elle symbolise l’image (erronée) que j’avais de l’émission: « Ta parole vaut la mienne » a-t-il lancé à son voisin d‘un air définitif. Et c’est justement le cœur du problème de ce type d‘émission. Non, toutes les paroles ne se valent pas, et c’est sur cet écueil que se jouera (à mes yeux) la pérennité d’une émission que j’avais (injustement?) assimilé aux Grandes Gueules, qui joue quotidiennement sur ce registre ravageur.
Bonne émission sinon.
Je suis entièrement de l'avis de Guy Bedos, je n'aime pas du tout Dati mais je pense qu'elle subit quand même quelques microgrammes de racisme et quelques nanogrammes de misogynie! dire qu'elle ne travaille pas et qu'elle ne fait que "s'agiter" signifie que tous les ministres de ce gouvernement ne font que s'agiter!
Je trouve Michael Darmon de mauvaise foi quand il dit qu'on peut tout dire sur Sarkozy et qu'il n'y a pas de censure : DVD de Dahan "sarkoland" a été interdit de pub par France tel! et ce n'est qu'une affaire parmi tant d'autres!
D'ailleurs on voit bien la différence de réaction, face à Bedos et face à Rémy. Beaucoup plus de souplesse en faveur du vieil humoriste, beaucoup plus de pression contre l'auteur d'un livre. Dans ce genre de circonstances, je me demande toujours : s'agit-il de faire avouer quelque chose dont on connait l'existence en mettant une pression, ou est-ce plutôt le fantasme que le discours de l'auteur est forcément préfabriqué?
Je me méfie beaucoup de ce travers journalistique qui consiste à confondre l'interview et le catch. Une interview dans un journal papier ne pose pas ce problème : le journaliste étant le filtre de ce qui se raconte, il peut mettre en exergue ce qu'il veut. Dans l'interview télévisuelle, j'entends bien que la position est plus dure à trouver entre la carpette servile qui sert de porte-micro et le catcheur enragé qui ne laissera dire que ce qu'il souhaite entendre. Toutefois quand cette position n'est pas la même en fonction des personnes présentes, on peut s'attendre quelque part, non pas à une posture journalistique mais tout simplement individuelle, de l'ordre d'un implicite "vous ne dites pas ce que je veux que vous disiez".
Je n'irai pas jusqu'à dire que cela a été savamment préparé. Malgré tout je me permets de pointer le problème du doigt : pitié, sachez parfois garder le silence juste cinq secondes de plus, ça peut laisser fleurir de belles idées.
Guy Birenbaum semble très à l'aise même en l'absence de Daniel Schneidermann, mais il devrait imposer un ordre plus stict dans les prises de paroles de ses invités : il y a une règle d'or à la télé et à la radio, je crois: chacun son tour et une seule personne à la fois (ne serait-ce que pour des raisons techniques : l'auditeur ne peut pas "séparer" les sources sonores, comme dans la vraie vie).
L' émission est réalisée correctement. François Rose est très réactif et jongle comme un vieux briscard, sans s'emmêler les doigts, avec ses petits boutons. Cependant, il y a encore une erreur dans le placement des caméras (comme dans la première de D@ns le texte, avec Michel Vinaver). Aucune caméra ne permet de cadrer correctement Jacqueline Rémy lorsqu'elle s'adresse à Guy Birenbaum : elle apparait de profil, ce qui n'invite pas à l'écoute Le spectateur attend en vain le changement de plan qui lui donnera l'impression que l'intervenant s'adresse à lui et c'est très, très frustrant.
Encore quelques critiques de détail :
- Guy Birenbaum présente Roger-Gérard Schwartzenberg simplement comme l'auteur le l'Etat-spectacle 2. Il aurait sans doute pu rappeler que Schwartzenberg a eu une importante carrière politique.
- Il aurait pu donner une traduction (ou une définition précise) du mot bashing, que, je l'avoue, je ne connaissais pas.
apres un visionnage de votre derniere émission, que j'ai trouvé relativement bonne, meme si... là n'est pas le propos, tout est perfectible, evidemment.
je tenais juste à signaler que le développement de l'idée de Guy Bedos sur le thème du "permis de vote" pour lequel il se plairait tant à refuser certains citoyens au bureau de vote (Dieu qu'on le comprend) s'est déja tenu dans une émission qui s'appelait "68, 69 etc..." présentée par Laurence Garcia et qui a été diffusée l'été dernier sur France Inter. Je n'ai malheureusement pas de lien à fournir, mais peut être que l'équipe du site arrivera à quelque chose, si bien sur le travail venait à leur manquer.
sur ce, encore merci pour votre merveilleux site, et très bonne continuation à vous tous
Assez d'accord avec les asinautes déçus de dessus.
J'avais apprécié la précédente émission et je suis sur que ça ira mieux dans 15 jours
Hors mis le probleme du casting, vous vous trompez de ligne jaune. Quoi de plus conformiste après tout que la peoplolisation générale de la politique ses ragots et ses histoires de cul ? Le public a été formaté à la télé réalité depuis des années, ce qui explique sans doute en partie l'engouement et la participation au duel sego/sarko.
Meme si on parle des talonettes des tics et des complexes du roi, on ne parle pas des vrais sujets qui fachent...le partage des richesses, la répartition des pouvoirs, et autres modifications radicales nécessaire à notre société...
Guy Bedos a l'air un peu fatigué je lui souhaite un prompt rétablissement.
M Schwarsenberg n'a pas assez parlé, c'est dommage.
Pour la comparaison des lignes éditoriales des journaux de TF1 et France 2, à quand un comparatif dans ASI ? Je ne les regarde plus depuis longtemps.
32 minutes, pas une de plus !
Quelle déception.... Une émission qui sincèrement promettait :
- Un auteur que j'avais lu plus jeune (Schwartzenberg),
- Un journaliste qui ne me hérisse pas le poil,
- Une journaliste qui m'est inconnue mais qui fait parler d'elle actuellement,
- Un humoriste que j'aimais....
M. Birenbaum qu'avez-vous fait de tout ça ?
Rien !
J'ai écouté toute l'émission... Que m'en reste-t-il ? Rien !
Un vide abyssal... Avec l'omniprésence de Guy Bedos, qui sincèrement n'avait rien à dire, sauf des poncifs piqués dans la presse (il prétend ne pas avoir lu les livres des auteurs, mais il est fort bien renseigné au demeurant).
Mais que s'est-il passé M. Birenbaum ?
Vos invités à votre droite ont fait preuve d'une politesse absolue. Combien de temps ont-ils parlé ? 5 mn à eux deux sans doute. Alors que c'était sans doute les deux personnes les plus intéressantes à écouter, vous les avez totalement zappées.
Est-ce l'aura de Bedos qui vous a intimidé au détriment des autres personnes sur le plateau ?
Quel était le thème du débat ? Il n'en est rien sorti sauf un magma d'infos toutes présentes dans l'actualité depuis quelques années. Aucun raisonnement de fond, aucune théorie présentée, aucun débat entre tous les protagonistes.
Bedos a parlé, parlé, parlé. Et sincèrement je suis désolée, mais ses propos m'ont semblé totalement dépassés.
Prenez un des derniers débats de Schneiderman sur l'art : un régal, une heure d'explication, d'analyse, de critiques, etc... ou celui de la semaine dernière avec un député vert. Il y a eu du fond, de la réflexion....
J'avais apprécié vos deux premières émissions (qui sont perfectibles) mais là c'est presque en colère que je vous envoie ce petit mot.
Bien cordialement,
Dominique
Quel avilissement !
C'est alors de façon assez triste que vous vous laissez imposer le cadre de vos discussions par ce qui "fait" l'actualité et par ce même story telling que vous avez pourtant identifié comme une manœuvre de communication (peut-on dire de "propagande raffinée" ?).
Comment être crédible dans la dénonciation de la censure quand on galvaude sa liberté par d'interminables palabres sur des questions sans intérêt ?
Je suis un peu déçu, je ne vous le cache pas.
Bien à vous.
Bon, je suis peut être un peu négatif sur Bedos mais je terminerai sur une note d'optimisme : je suis sûr que si on le clonait il se trouverait insupportable (ce qui prouverai un fond de lucidité en lui par la même occasion).
A part ça Guy (Birenbaum) , j'aime bien et longue vie à la ligne Jaune !
la remarque de Bedos sur le "permis de voter" est finalement assez pertinente sur le fond, dans la mesure ou il est clair que la télé (du moins, certaines emissions à succès) "dé-citoyennise" les individus.
Vivement la prochaine en tout cas !
J'ai l'impression que vous avez "gâché" Schwartzenberg. Vous l'avez installé dans le fauteuil du politique mais il n'a plus aucun mandat. En revanche, il est toujours professeur d'université, c'est peut-être en tant que politologue qu'il aurait pu donner son jus. A l'arrivée, on ne sait rien de son livre en dehors de ce que vous en dites.
On comprend mieux aussi pourquoi ce genre d'enquêtes qui, je rejoins les réticences de DanetteOchoc sur ce sujet, a son intérêt. Ces talents d'intrigante ou son profil d'arriviste complètent le portrait d'une femme politique ambitieuse mais pas à hauteur de ses prétentions politiquement. Ainsi les lisant on comprend mieux les cafouillages publics, la nécessité d'un story telling pour forcer les gens à regarder ailleurs (le fameux écran de fumée) et la nécessité de mettre aujourd'hui Dati à l'écart.
Mais ce n'est pas forcément une surprise que d'apprendre que des décisions d'ordre public et politique sont motivés par des histoires privées pas toujours très reluisantes. Les connaître nous éclaire mais ne doit pas nous faire oublier que l'important est ailleurs. Compétente ou pas politiquement, Dati a réussi à mettre en place les réformes que souhaitait Sarko et qui sont bien plus graves que la personnalité et la vraie histoire de Dati.
Je pense tout de même que c'est assez triste de voir le succès de tels bouquins alors que tant d'autres qui ne parleraient pas de la personnalité de Dati mais concrètement de l'aspect dangereux et délétère de ses réformes ne rencontrent pas un tel écho.
Il est plus "grand public " de raconter une histoire, à charge ou à décharge, que d'analyser des réformes, et que les journalistes en quête de succès en librairie ont donc plus intérêt à proposer ce genre de livres.
Enfin merci pour cette émission, même si je pense que vous questions auraient pu être plus travaillées autour de cette tendance assez attristante de voir à ce point tout le monde se focaliser sur l'anecdotique...
J'ai eu l'impression de voir un "libérable" comme on disait à l'armée, un qui a quasiment fini son service et qui n'a conséquemment plus peur de grand chose, se fiche de déplaire et se laisse aller à un humour bougon et caustique soutenu, ici, par un grand fonds d'amertume.
Son cri du coeur "toutes les voix ne se valent pas" n'est évidemment pas raisonné ; il met ici le doigt entier (et il appuie) sur les phantasmes d'un qui réfléchit et qui en a marre de voir les cons (les plus nombreux, quoi qu'ils puissent être) dominer et élire. Mais deux secondes de retour sur soi montrent que ce principe est à la base de tout ce qui fait qu'une démocratie, même malade d'un démagogue et d'une armée gigantesque de crétins élevés hors sol, reste le plus beau système, ou, disons, le moins nocif surtout en temps de corruption.
Ceci dit, nous arrivons au bout de notre course ; les portes se referment. Ces deux années, sur toutes sortes de canaux différents, ont annoncé, tel des Précurseurs, l'avènement d'un temps de confusion. Mais ce n'est pas, je crois, encore tout à fait inéluctable ; simplement, le récif est là.
Les auteurs n'ont pas eu vraiment le temps ou l'occasion de se concentrer sur la question de Guy ; ça fusait trop vite et tous azimuths.
Puis-je suggérer qu'ils ont choisi Dati parce qu'elle se prêtait admirablement au sujet ? l'hyper médiatisation d'un être, la destruction volontaire et assumée de toutes les barrières qui le séparent du regard et de l'affect des autres ?
Re: Les journalistes télé, leurs blogs, leurs opinions : attention, ligne j@une !
18:05 le 20/04/2009
j'apprends par un "vite dit" que Guy Birenbaum a
Citation:libération
une capacité à s'intéresser à des histoires qui raisonnent bruyamment en ligne, comme la grande question de savoir qui est le père de la fille de Rachida Dati.
Je ne regrette pas d'avoir décidé de ne pas suivre "Ligne Jaune".
Et quand vous citez "Libération " continuez à ne pas le corriger, c'est raisonable..."
.. C'est d'un chiant, même Bedos s'endort. J'espère qu'il a eut du sky avec son coca...
Heureusement les mots Quatar et Charia ont été prononcé, ça devrait animer le forum!!
Pitié. On en a strictement rien à carrer.
Ce type est périmé, il est incapable d'aligner 3 mots sans begayer et c'est insupportable. Sans compter qu'il ne peut s'empêcher de tout ramèner à lui.
Mais le pire est qu'il se croit drôle et incisif quand il est chiant et vulgaire. Et puis quelle agressivité envers celui qui n'est pas d'accord avec lui, c'est d'un primaire!
Au secours Pierre Desproges reviens!
L'émission semble trouver son rythme. Difficile pourtant avec Bedos qui parle beaucoup de lui-même et dérive facilement dans ses colères (saines mais dérapantes).
Les propos de J. Rémy m'ont semblé être les plus intéressants, lorsqu'elle explique que l'intime a servi de moteur à la carrière publique et politique. Réticente à l'égard des bouquins relatant la vie privée de nos dirigeants, j'en saisis mieux l'intérêt potentiel, même si je garde une certaine méfiance : au fond, comme Bedos, les histoires personnelles, je m'en tape le coquillard.
Le risque inhérent à la publication de livres tels que Belle amie est de transformer le journalisme d'investigation en enquêtes de moralité, de caractère, de perversions et de vices. Si ces éléments éclairent l'action des hommes politiques, y a-t-il là de vrais sujets ?
Le fond même de cette politique risque d'être éclipsé. C'est précisément ce qui gêne dans les dernières unes de Libé, et dans la liste des articles (longue comme le bras) relative aux petites phrases, aux tenues de Carla et Laetizia, et au père de l'enfant de Rachida Dati.
je me permets de vous suggérer notre résumé :
1. Belle-Amie : un portrait à charge de Rachida Dati
2. Une ministre incompétente donc agressive avec ses collaborateurs
3. Une séductrice, intrigante et souvent ingrate
4. Comment Rachida Dati est devenue ministre de la Justice
Bonne lecture !
Ha tiens, ça fait du bien :-)