DSK, le bêtisier
"Journalistes en mal d'infos, cherchent témoignages foireux et scoops bidon. Détails graveleux bienvenus". C'est l'annonce que devraient passer tous les médias qui souhaiteraient concourir à la couverture de l'affaire DSK. Depuis dix jours, médias américains et français ont multiplié approximations, erreurs factuelles et assertions non vérifiées. La presse a ainsi inventé des caméras imaginaires dans les couloirs du Sofitel de New York, éparpillé des traces d'ADN n'importe où, cité une multitude de témoignages invérifiables (facilement reconnaissables car annoncés comme "exclusif"), mis en avant un faux-frère, diffusé quatre visages différents de la plaignante (aucun n'est le bon).